Abbildungen der Seite
PDF
EPUB

Maladies des voies respiratoires.

Traitement hydrominéral des catarrhes bronchiques non .bacillaires. Le catarrhe des voies respiratoires, dit M. Cazaux (Gazette des eaux, 25 janvier 1906), est principalement justiciable des eaux sulfurées dont l'efficacité s'échelonne d'après la gamme descendante suivante : a) les eaux sulfurées sodiques chaudes; b) les sulfurées sodiques froides; c) les sulfurées calciques chaudes; d) les sulfurées calciques froides.

Ces eaux produisent leur plus grand effet sur les tempéraments indifférents, lymphatiques ou scrofuleux, car elles n'agissent pas seulement par le soufre, mais par l'ensemble de leur composition qui les rend essentiellement reconstituantes.

Elles sont également très utiles chez une catégorie d'herpétiques dont le catarrhe bronchique se rapproche par sa nature des dermatoses superficielles.

Les eaux chlorurées s'adressent également à la scrofule sous toutes ses formes : les chlorurées simples et les chlorurées sulfurées modifient particulièrement la scrofule profonde. Aux catarrhes des voies aériennes conviennent plutôt les chlorurées faibles et principalement les chlorurées bicarbonatées qui exercent une action spéciale sur la peau et les muqueuses.

Dans la famille des bicarbonatées, ce sont les bicarbonatées chlorurées qui jouissent d'une appropriation au traitement des inflammations chroniques des voies respiratoires chez les arthritiques; elles n'exercent pas d'action perturbatrice, s'adressent plutôt au sang qu'à la lymphe et favorisent la nutrition générale. Un petit nombre de sulfatées calciques sont utilisables chez les sujets nerveux ou congestionnables qui ne toléreraient pas les sulfurées.

Dans la famille des indéterminées, il y a des sources qui ont sur les catarrhes du larynx et des bronches un effet beaucoup plus marqué que ne le ferait supposer leur faible minéralisation.

Il ressort de là une fois de plus que c'est moins par tel ou tel de leurs éléments qu'elles agissent que par l'ensemble de leur

composition. Il en ressort aussi qu'il subsiste dans l'étude des actions pathogéniques et thérapeutiques des eaux minérales une inconnue où peut-être un rôle est départi soit à leur électricité, soit à leur radio-activité.

Gynécologie et obstétrique.

La résistance de la nourrice aux maladies. La lactation entraîne dans la physiologie normale de la nourrice un certain nombre de modifications. Ces modifications, dit M. G. Vitry (Thèse de Paris, 1905), portent surtout sur le foie. Au point de vue histologique, on y trouve une surcharge graisseuse; au point de vue fonctionnel, on constate que ses différentes fonctions sont altérées fonction glycogénique, comme le montre la glycosurie alimentaire; fonction antitoxique, comme le montre son action sur la nicotine; fonction adipogénique, fonction uropoiétique.

:

On note d'autres modifications portant sur le sang diminution légère du nombre des globules rouges, leucocytose appréciable avec prédominance de mononucléaires.

Une autre modification importante est la fréquence de la lactosurie consécutive à la résorption du sucre de lait au niveau de l'épithélium mammaire, entraînant par suite une augmentation de sucre dans le sang.

La nutrition générale est ralentie, le coefficient azoturique inférieur à la normale, les phosphates éliminés en excès, l'alcalinité du sang diminuée.

Un organisme qui a subi de telles modifications est-il moins résistant vis-à-vis des agents pathogènes ? C'est ce que nous montrent l'expérimentation et la clinique.

Expérimentalement, l'animal en lactation est plus sensible à l'injection de certains poisons (strychnine), de certains microbes: pyocyanique, pneumocoque, bacille de Koch.

Cliniquement, sans que l'on puisse donner de statistique, la lactation semble créer une moindre résistance de l'organisme vis-à-vis de l'infection puerpérale, de la pneumonie, du palu

disme, de la diphtérie, etc... Enfin, en ce qui concerne la tuberculose, la lactation semble en favoriser l'apparition chez les sujets prédisposés et accélérer la marche chez les sujets déjà légèrement atteints.

[merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small]

Mettre dans la cavité de la dent un tampon imbibé de ce

[merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small]

Prendre le matin; délayer dans du miel ou du lait.

La saveur désagréable du semen-contra déplaît quelquefois aux enfants; on emploiera alors la santonine, glycoside tirée du semen-contra. Cette substance, très active contre les ascarides, a l'avantage d'être insipide.

Le Gérant: 0. DOIN

Paris. Imp. F. Levé, 17, rue Cassette.

BULLETIN

Le nombre des étudiants en médecine dans les Facultés

suisses.

Un cas particulier de dystocie.

de la coloration des cheveux.

écoliers.

Victime professionnelle.

[ocr errors]

Changement

La fatigue mentale des

Une extraordinaire opération chirurgicale. L'amiante comme matériel de Une panique à propos d'amygdalotomie. L'homéopathie en Amérique. Une mission au Congo.

pansement. Mort d'un homme-boulet.

Pendant le semestre d'hiver 1905-1906, le nombre des étudiants en médecine dans les Facultés suisses s'est élevé à 1.799, dont 993 femmes. Au point de vue de la nationalité, il se décompose ainsi : Suisses, 561; étrangers, 1.238.

Une femme hindoue, âgée de vingt-quatre ans, ayant eu antérieurement quatre accouchements normaux et redevenue enceinte, eut, au terme de sa gestation, des contractions qui, survenues après les ruptures de la poche des eaux, aboutirent à l'expulsion du placenta. La paroi postérieure de l'utérus était rompue, nous dit la Lancet le fœtus se trouvait dans la cavité abdomi. nale et le placenta restait suspendu par le cordon. Sous le chloroforme, on put introduire la main, à travers la déchirure utérine, dans la cavité abdominale; le fœtus fut extrait par les jambes après perforation de la tête. La malade s'est rétablie.

:

[blocks in formation]

Le professeur Wachholz a constaté chez un homme de soixante ans une modification peu commune de la couleur des cheveux. Cet homme avait les cheveux noirs; or, après une série d'émoBULL. DE THÉRAPEUTIQUE. TOME CLII. 10e LIVR.

10

tions vives, ils passèrent au rouge brun. Ce changement de coloration peut s'expliquer par ce fait que les cheveux noirs ne sont que des cheveux roux très fortement pigmentés. Inversement, les cheveux roux sont des cheveux noirs avec pigment raréfié.

Il a été fait par M. Joseph Bellei (de Bologne) une expérience très curieuse sur des écoliers. En étudiant chez ces derniers la fatigue d'après la moyenne des fautes commises dans des épreuves scolaires déterminées, il a pu constater, aussi bien pour les garçons que pour les filles, que le travail accompli durant les classes de l'après-midi est, en raison de la fatigue mentale considérable qu'elles impliquent, sans profit sérieux pour leur instruction et d'un danger réel pour leur santé.

Une opération remarquable a été faite ces temps derniers sur un jeune étudiant de Cambridge, âgé de dix-neuf ans. Voulant visiter des ruines druidiques près de Maidstone, le jeune homme tomba sur une barrière et s'empala; il fut transporté au West Kent Hospital, où l'on reconnut que deux fragments d'os lui avaient traversé le cœur, y faisant une blessure de 3 centimètres de longueur. Le Dr Travers fit une opération et traita la blessure en y mettant dix-neuf points de suture. Le jeune étudiant supporta très bien l'opération.

Le Dr Forbes Tulloch, médecin militaire anglais, qui faisait partie de la mission envoyée par le gouvernement britannique dans l'Ouganda pour y étudier la maladie du sommeil, a succombé à Londres à la trypanosomiase humaine qu'il s'était accidentellement inoculée à la main en faisant des expériences dans le laboratoire d'Entebbe. Dès l'apparition des premiers symptômes, le Dr Forbes Tulloch déclara que le mal était sans remède.

« ZurückWeiter »