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ensuite à la stérilisation, en immergeant, pendant un certain temps, la bougie dans l'eau bouillante (méthode la moins sure), ou bien en la chauffant au rouge dans le four, ou bien encore en la traitant d'abord par l'hypochlorite de calcium ou le permanganate de potassium, puis par le bisulfite de sodium. Dans ce il est nécessaire d'aspirer les liquides stérilisateurs à travers la bougie par une pompe à air et de les chasser ensuite au moyen de l'eau.

cas,

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Quinochet a recherché si toutes ces opérations n'ont pas, à la longue, une action sur le pouvoir que possède la bougie de Chamberland de retenir les microorganismes. Sur des bougies qui avaient servi pendant des années l'une d'entre elles même pendant vingt ans et avaient été régulièrement stérilisées, pendant cinq jours de suite de l'eau fut filtrée à travers sous pression, et un demi-centimètre cube du filtrat fut reçu dans du bouillon de culture stérilisé. Après vingt jours on n'a trouvé qu'une seule colonie dans un des tubes, probablement causée par une contamination accidentelle. Ces recherches prouvent donc que la bougie de Chamberland résiste à des nettoyages et stérilisations répétés.

Dans la putréfaction intestinale, l'insuffisance hépatique et la lithiase biliaire, M. Croftan (de Chicago) aurait obtenu d'excellents résultats en faisant prendre du glycocholate de soude à l'intérieur à la dose de 0 gr. 03, répétée aussi souvent qu'il est nécessaire pour obtenir l'effet thérapeutique recherché. Le médicament peut être donné en quantités considérables sans autre inconvénient qu'un peu de diarrhée.

En dehors des résultats cliniques, on peut encore se guider, pour apprécier l'action du glycocholate de soude, sur trois facteurs d'ordre chimique : la disparition des sulfures des fèces que l'on reconnaît à ce que les matières ne sont pas colorées en noir après l'administration de 2 grammes de sous-nitrate de

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bismuth, la disparition des sulfates aromatiques (indican) de l'urine, enfin l'apparition, dans ce liquide, des acides biliaires qui y font normalement défaut.

Sur 256 recrues destinées à un régiment d'infanterie silésien, le Dr Drenkhahn en a trouvé 36, 13,3 p. 100. qui étaient manifestement artérioscléreux; la profession était sans influence appréciable sur la fréquence de l'artériosclérose. Nulle part ailleurs en Allemagne Drenkhahn n'a trouvé une telle proportion d'artérioscléreux parmi les recrues.

La Société de Géographie organise une mission scientifique qui sera chargée d'aller étudier sur place en Afrique la maladie du sommeil et les moyens de la combattre. Cette mission comprendra trois médecins bactériologistes deux partiront pour le Congo; le troisième, qui serait prêt à aller relever l'un de ces derniers, resterait à l'Institut Pasteur.

Un laboratoire sera créé à Brazzaville et à ce laboratoire sera annexé un hôpital spécial où seront traités les-nègres et les blancs souffrant de la maladie du sommeil.

La mission sera dotée d'une subvention d'environ 200.000 fr. et pourra, grâce à cette subvention, poursuivre ses travaux pendant dix-huit mois. Les études et observations de la mission seront centralisées à l'Institut Pasteur.

THÉRAPEUTIQUE MÉDICALE

Un cas de tuberculose subaiguë,

traité par le sérum antituberculeux de Marmorek.

par le Dr KOHLER (de Belfort) et le Dr JACOBSON (de Paris).

Nous avons eu déjà l'occasion de publier (1), en collaboration avec M. le Dr Lévy, un cas de tuberculose aiguë guéri par le sérum antituberculeux de Marmorek. Nous sommes heureux de pouvoir publier aujourd'hui un deuxième cas, presque analogue au premier, qui démontre une fois de plus l'efficacité véritablement surprenante du sérum de Marmorek, dans les cas de tuberculose pulmonaire aiguë ou subaiguë. OBSERVATION. Jeune homme T..., âgé de vingt-six ans, sculpteur.

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Antécédents héréditaires. Mère morte à trente-huit ans, suite de couches. Père mort à quarante-sept ans, rhumatisme et complications cardiaques. Sœur morte à vingt-six ans, de tuberculose pulmonaire probablement. Frère en excellente santé.

Antécédents personnels. -Enfance saine. En 1902, névralgies intercostales très douloureuses, qui n'ont jamais entièrement guéri. Pas d'éthylisme.

Début.

En mai 1905, T... commence à maigrir, à tousser et à transpirer la nuit. Malgré son mauvais état, il se marie au mois d'août. Le 9 septembre, il a deux hémoptysies assez

(1) Journal des Praticiens, 16 décembre 1905.

abondantes, à la suite desquelles le Dr Kohler est appelé à lui donner ses soins.

T... a l'aspect d'un homme robuste qui a considérablement maigri. La musculature semble avoir été assez puissante. Le facies est pâle, les yeux excavés. Réflexes rotuliens légèrement exagérés. Inégalité pupillaire (dilatation à gauche). Foie un peu gros.

Anorexie. Urines normales; cependant l'élimination des phosphates, chlorures, carbonates et des urates est augmentée. La circulation cutanée est très accentuée, surtout sur le thorax, où on voit un large réseau veineux à nombreuses mailles. Pouls 96. Pas de micro-polyadénie. Rate légèrement hypertrophiée.

Appareil respiratoire. - Poumon gauche: Vibrations exagérées en arrière, en avant et latéralement. Matité absolue dans le tiers supérieur du poumon, en arrière et latéralement, et dans la fosse sous-claviculaire.

La pression exercée immédiatement au-dessous du chef claviculaire du sterno-cléido-mastoïdien éveille une douleur très vive. (Même remarque pour le côté droit.)

Auscultation. En avant, dans la fosse sous-claviculaire, latéralement sous l'aisselle, et en arrière dans tout le tiers supérieur du poumon gauche, on entend des craquements et de nombreux râles sous-crépitants à fines et moyennes bulles, indiquant un début de ramollissement du poumon gauche.

-

Poumon droit. Vibrations thoraciques exagérées, surtout en arrière. Submatité dans le creux sous-claviculaire et dans la fosse sus-épineuse. A l'auscultation, respiration rude, expiration prolongée, saccadée. Nombreux craquements dans la fosse sus-épineuse.

Examen microscopique.

bacilles de Koch.

Les crachats fourmillent de

Le malade se plaint en outre de violentes douleurs intercostales du côté droit. Son poids est de 62 kilogrammes. Léger mouvement fébrile vers le soir (37 à 38°).

Le traitement classique est institué (suralimentation, suraération, injections sous-cutanées de cacodylate de Na, codéine, révulsion, etc.). Mais la situation du malade ne s'améliore pas.

Devant cet état de choses, nous nous décidons à avoir recours au sérum antituberculeux de Marmorek. Voici, prises quotidiennement, les doses injectées, la quantité des crachats et la température :

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Repos Injection 5 cc. Crachats plus clairs T. 36°9

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Depuis quelques jours le malade présentait quelques signes d'intolérance sérique : douleurs dans les articulations et érythème. La série de dix injections étant terminée, on arrête l'administration du sérum.

Les jours suivants, le malade ressent encore quelques douleurs articulaires, qui bientôt disparaissent complètement.

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