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Les principes actifs (goudron, huile de cade, résorcine, menthol, gaïacol, etc.) sont non seulement associés au camphre, mais forment avec cette substance de véritables combinaisons chimiques.

Le soufre employé est traité spécialement par précipitation d'une solution saturée chaude dans l'essence de térébenthine, puis est chauffé dans un récipient clos entre 125° et 130° avec le mélange de goudron, huile de cade, huile de ricin, lanoline.

Enfin le véhicule l'acétone, également miscible à l'eau et aux corps gras, joint à ses propriétés dissolvantes la qualité de ne pas être irritante et d'exercer au contraire une action locale sédative.

MM. Hallopeau et Balzer se sont joints au Dr Griffon pour dire tout le bien qu'ils pensaient du baume ci-dessus.

Traitement du psoriasis.

Les agents physiques semblent à M. During (Deutsche med. Wochens., 21 décembre 1905) trop négligés : parmi eux la sudation doit jouer un rôle considérable. Il en est de même de la douche de 35 à 40°, de 1 à 2 minutes de durée, se terminant par un jet froid, des bains à 33°, surtout alcalins, en se tenant au-dessous des doses d'alcalin ordinairement employées et en les additionnant de 200 grammes de glycérine. Les rayons de Roentgen rendent parfois des services en cas de psoriasis ancien, avec plaques tenaces, mais ils n'empêchent aucunement les récidives; ils semblent même les favoriser.

Comme traitement local, l'auteur estime qu'on néglige trop, surtout en cas de psoriasis peu éter du et de peau irritable, l'onguent au précipité blanc, à condition d'en surveiller l'emploi. La chrysarobine, au contraire, semble à l'auteur fort peu recommandable, à cause de ses dangers et de ses nombreux inconvénients.

Le pyrogallol et le lénigallol sont très efficaces en pommades de 5 à 10 0/0, mais demandent une surveillance active. Le goudron, d'action plus lente, est en revanche beaucoup plus maniable. Il faut étudier dans chaque cas l'irritation cutanée, si l'on veut

éviter de transformer par la médication un psoriasis banal en psoriasis aigu généralisé.

Comme régime, il faut préconiser toute espèce de changement radical dans l'alimentation; dans les cas aigus, le régime lacté aura la préférence. Dans tous les autres cas, les régimes les plus bizarres pourront exercer une action, mais celle-ci sera toujours momentanée.

L'arsenic n'a donné à l'auteur que des mécomptes : les doses élevées d'iodure de potassium semblent dans quelques cas favoriser l'action des topiques. Ne pas employer la thyroïdine qui est inefficace et dangereuse.

Chirurgie générale.

Etude comparative du chloroforme et de l'éther pour des avulsions dentaires multiples. Pour la pratique des avulsions dentaires, M. Ch. Jean (L'Odontologie, 15 mai 1906) a recours, suivant les circonstances, à l'anesthésie par l'éther ou par le chloroforme.

Pour une opération de moyenne durée, quinze à vingt minutes, anesthésie comprise, ne nécessitant pas plus de 150 à 180 gr. d'éther, ne devant pas exiger de trop nombreuses réapplications du masque et pratiquée sur un malade indemne de toute affection pulmonaire et pouvant, après l'opération, rester une journée dans une pièce chaude, l'éther est à préférer.

Si la durée totale de l'anesthésie et de l'opération doit dépasser quinze à vingt minutes, si les extractions sont très difficiles et très nombreuses, la perte de sang devant être en proportion, il vaut mieux donner le chloroforme selon la méthode de Labbé et Terrier, avec les précautions habituelles. On évite ainsi plus facilement une anesthésie par trop mouvementée et dont la prolongation nécessaire ferait atteindre plus facilement les doses toxiques dites de saturation, qui engendrent plus fréquemment l'apnée toxique avec l'éther qu'avec le chloroforme.

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Mêlez et faites une masse que vous diviserez en pilules de

3 centigrammes roulées dans de la poudre de girofles.

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F. s. a. une pommade, conseillée contre le pityriasis. On peut remplacer le turbith par 3 grammes de soufre sublimé et lavé.

Le matin, avant de faire une nouvelle onction, on lave la tête avec de l'eau de noyer et du savon.

Contre ce même pityriasis, on emploie des frictions, deux fois par semaine, avec de la décoction d'écorce de panama additionnée d'alcool. Les autres jours, on fait, matin et soir, des onctions sur le cuir chevelu, avec gros comme une noisette de baume opodeldoch.

Le Gérant: 0. DOIN.

IMP. F. LEVÉ, 17, RUE CASSETTE.

PARIS-6e

BULLETIN

Corps thyroïde et faim. Question de priorité. Le sexe

à volonté. - Les hôpitaux du Japon. monie. Le sérum antikleptomane.

Souris et pneu

La faim augmenterait, en 'général, dès le début de la médication thyroïdienne. Elle est, d'après les observations de MM. L. Lévi et H. de Rothschild, souvent proportionnelle à l'ingestion de la substance active. Elle diminue ou persiste pendant les intervalles de l'opothérapie. Après la suppression prolongée du traitement, l'amélioration reste durable ou l'état habituel de la faim a tendance à se reproduire.

En même temps que la faim s'accroît, on voit l'appétit naître ou renaître et ses caprices se régler.

En rapprochant l'influence sur la faim de l'ingestion de corps. thyroïde, de l'état de la faim observé au cours du goitre exophtalmique, du myxœdème, de l'hypothyroïdie bénigne, des diverses phases thyroïdiennes de la grossesse, on peut conclure que le corps thyroïde est physiologiquement régulateur de la faim et qu'il existe une anorexie hypothyroïdienne nécessitant un traitement nettement approprié.

On mande de Vienne, lit-on dans le Temps, que K. Ullmann, professeur des maladies de la peau, publie une déclaration dans laquelle il revendique la priorité des observations établissant que les rayons X rendent la couleur primitive aux cheveux grisonnants. On sait que les médecins français Imbert et Marques viennent de s'attribuer cette découverte.

M. Ullmann prétend qu'il y a trois ans, il a lu devant la Société des médecins autrichiens et la Société de dermatologie un rapport contenant ses conclusions à ce sujet.

BULL. DE THÉRAPEUTIQUE. TOME CLII. - 160 LIVR.

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Le Congrès zoologique international, qui s'est tenu a Berlin, a entendu la lecture d'une étude du professeur Schenk, de Vienne, sur la possibilité de la détermination des sexes. On se rappelle que le professeur Schenk soutient que l'on peut exercer une influence sur le sexe d'un enfant, avant la naissance, au moyen de la nourriture qu'on donne à la mère.

Le professeur a cité une série d'observations et d'expériences qui paraîtraient prêter à sa théorie une certaine vraisemblance. En terminant, il a déclaré que ses recherches avaient eu pour seul mobile le désir de découvrir la vérité, et il a démenti de la façon la plus catégorique le bruit d'après lequel il aurait été appelé à une cour européenne, où tous les enfants avaient été jusqu'ici des filles.

*

Il est surprenant de constater la pénurie des hôpitaux du Japon alors que ce pays est si en avance sur tout le reste.

D'après le Dr Register, on n'en compterait pas plus d'une dizaine ce qui est peu pour une population de 45 millions d'habitants. A Tokio, par exemple, il n'en existe que deux, dont l'un hospitalise 2.200 malades par an. C'est dans cet hôpital que Kitasato a son laboratoire.

Comme dans nos hôpitaux, ce sont les tuberculeux qui prédominent dans les salles. A l'hôpital de Tokio, 40 p. 100 des malades sont des phtisiques. La tuberculose est d'ailleurs très répandue au Japon. D'après les statistiques, 32 p. 100 des décès sont dus à cette maladie.

Les maladies de la peau, par contre, sont très rares, ce qui tient sans doute à la grande propreté de la population et à l'habitude des bains fréquents.

A Yokohama, il n'y a qu'un petit hôpital, fort mal installé. Kioto, ancienne capitale du Japon, avec une population de

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