Compte-rendu général des travaux de la Société scientifique et médicale de Montbéliard, Bände 23-24

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Seite 206 - ... font les premiers citoyens, se repaître d'une profession imaginaire pour leurs descendants, et répéter imbécilement d'après le régent de sixième : Oh 1 le latin conduit à tout.
Seite 353 - C'étaient les gens de Zurich qui se trouvaient en avant sur la route par où l'ennemi arrivait. Ils se replièrent après avoir perdu cinq des leurs. Les chefs s'assemblèrent pour régler l'ordre de la bataille. Les Alsaciens furent laissés à la garde du camp pour arrêter les sorties de la garnison d'Héricourt. Le reste de l'armée fut divisé en deux parts : l'une , sous les ordres de Félix Reller, de Zurich, mar* cha en belle ordonnance vers l'ennemi.
Seite 354 - Passavent, où la veille s'était réunie l'armée du comte de Romont. Les bagages et les munitions furent pillés ; le feu fut mis au village ; l'avoyer Scharnachtal sauva des chariots d'artillerie et une grosse coulevrine qui fut menée en triomphe à Berne.
Seite 206 - On a négligé ce qui regarde les affaires les plus communes et les plus ordinaires, ce qui fait l'entretien de la vie, le fondement de la société civile. La plupart des jeunes gens ne connaissent ni le monde qu'ils habitent ni la terre qui les nourrit, ni les hommes qui fournissent à leurs besoins, ni les animaux qui les servent, ni les ouvriers et les artisans qu'ils emploient ; ils n'ont même là-dessus aucun principe de connaissance.
Seite 354 - BenoistGonrard, deSoleure, rapporta la bannière du seigneur de Liesle, qu'il avait prise de sa main. Le carnage avait été grand; plus de deux mille hommes restèrent sur le champ de bataille ; de huit cents habitants de Faucogney, qui passaient pour les plus vaillants de la Comté , il n'en revint qu'un sur dix. Les Suisses, accoutumés à leurs cruelles guerres contre les Autrichiens , n'avaient jamais su ce que c'était que mettre à rançon ; ils n'accordaient merci à personne, et murmuraient...
Seite 353 - Seharnachtal , avaient suivi un chemin à travers le bois. Leur choc fut terrible. Les Lombards, les Flamands, les Picards et les Bourguignons étaient assurément vaillans et avaient l'expérience de la guerre. Toutefois , ils n'avaient jamais rien vu de pareil à cet élan furieux des Suisses. Ces cris épouvantables, cette ardeur à s'exciter, à se surpasser les uns les autres, cette impétuosité irrésistible, eurent bientôt jeté l'effroi parmi l'armée du comte de Roniont.
Seite 353 - Bourguignons étaient assurément vaillans et avaient l'expérience de la guerre. Toutefois, ils n'avaient jamais rien vu de pareil à cet élan furieux des Suisses. Ces cris épouvantables, cette ardeur à s'exciter, à se surpasser les uns les autres, cette impétuosité irrésistible, eurent bientôt jeté l'effroi parmi l'armée du comte de Romont. Son infanterie fut rompue. La cavalerie essaya de venir l'appuyer et d'arrêter la marche des Suisses. Les longues piques ne laissèrent point approcher...
Seite 353 - Vincent ! » Et aussitôt l'artillerie commença à tirer. De ce côté étaient les gens de Berne, de Lucerne, de Soleure et de Bienne, qui, sous la conduite de l'avoyer Scharnachtal, avaient suivi un chemin à travers le bois. Leur choc fut terrible. Les Lombards, les Flamands, les Picards...
Seite 352 - Le 1 3 novembre , un peu avant le jour , un écuyer de Strasbourg , nommé de Haag , qui était allé au fourrage avec quelques autres, tomba dans les postes avancés d'une armée ennemie. Il rentra promptement au camp, et avertit que les Bourguignons approchaient. Bientôt on aperçut la lueur de leurs feux et de lincendie d'un village qu'ils brûlaient. C'était le maréchal de Bourgogne qui arrivait avec environ cinq mille combattans.
Seite 354 - Ces cris épouvantables, cette ardeur à s'exciter, à se surpasser les uns les autres, cette impétuosité irrésistible, eurent bientôt jeté l'effroi parmi l'armée du comte de Romont. Son infanterie fut rompue. La cavalerie essaya de venir l'appuyer et d'arrêter la marche des Suisses. Les longues piques ne laissèrent point approcher les chevaux. Le nombre des assaillants semblait s'accroître à chaque moment, et leur attaque devenait plus vive. Le combat ne dura guère. Le désordre et le...

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