188 Le médecin doit obten medecin 1915 choisir ses appareils selon les effets qu'il veut en se ces faits; quantité Les appa appareils statiques donnent des courants de lubas t très faible quantité à tension colossale. Les piles donnent une grande 2012 d'électricité, mais leur tension est faible, et l'on ne peut avec elles agir efficacement au point de vue mécanique, par exemple pour... obtenir des contractions musculaires, qu'en accouplant en série un renoni Jasup grand nombre de couples, de manière à additionner leurs forces électro-motrices, qui s'ajoutent, comme nous le verrons plus loin; les appareils d'induction donnent une moyenne entre les deux premiers électro-moteurs, leur tension peut être graduée avec la grosseur du fil des bobines, et est, dans tous les cas de beaucoup supérieure à la tension des piles, mais bien inférieure à celle des appareils statiques. La quantité est plus grande que dans ces derniers, mais moindre que dans les piles. De plus, les courants induits sont de très courte durée. § 1. Appareils statiques. Deux types de machines peuvent convenir aux applications thérapeutiques, la vieille machine électrique classique de Ramsden plus ou moins modifiée, et les appareils à double influence, tels que la machine de Carré, de Holtz, de Tæpler, de Voss, etc. Les machines à simple influence, telles que la machine de Ramsden (fig. 1), sont d'un fonctionnement très simple. Tout le monde en connaît l'explication, le plateau de verre s'électrise positivement en passant entre deux paires de coussins. La partie électrisée arrive devant les peignes des conducteurs métalliques, isolés sur pieds de verre, agit par influence en attirant le fluide négatif, qui vient, en s'écoulant par les pointes, neutraliser le plateau électrisé, tandis que le fluide positif, repoussé loin de la charge de même nom du plateau, reste seul sur le conducteur. On trouve à l'exposition une grande quantité de machines de Ramsden, cet appareil étant aujourd'hui de construction cou Le rendement est bon, mais la machine a besoin de grands soins as et ne fonctionne bien que quand elle est très propre ang propre, ce qui trisyontre inconvénient, est élémentaire, et très chaude. Elle a os al 19 c'est que pour donner beaucoup le plateau de verre doit être énorme : Imètre de e diamètre au moins au moins, ce qui augmente d'aut plus le prix de la machine.q auda in stromyogr M. Luirzard a construit, sur les indications de ons de M. le docteur^· tant 353 tway li'up stolto al golge alioguq, e peiods hob arobim s Arthuis, une machine de Ramsden où le plateau est très vaste et. le conducteur cylindrique arrondi et élargi au milieu en une grosse sphère. On obtient avec cette machine ents et mais pour fournir une forte charge au collecteur, qui est très b Stangent il a fallu augmenter la surface des coussins, et par consé- 146 quent la dimension des peignes. Il en résulte que des étincelles do gros, -ros moito temos ab tud boops the lives lys Jon .oshemsh Fig. 1. Machine de Ramsden. bossy ab mozda pub al eina pod les topbar 9J peuvent, lorsque la tension est très forte, éclater entre les et les coussins. Cet inconvénient s coussins, Get inconvenient se retrouve d'ailleur retrouve d'ailleurs dans toutes les grosses machines de Ramsden. paron Nous trouvons cet ennui évité dans le modèle pas TOME CI. 8° LIVR. 23 le plateau de verre est très grand, et isolé sur deux montants par un long axe de verre plein. Le frottoir est situé juste en face le collecteur, et par conséquent une étincelle ne peut pas jaillir entre eux. De plus, les coussins étant montés sur une grosse sphère de métal, on peut recueillir à volonté les deux électricités. La machine de Holtz est une excellente machine de laboratoire, elle débite une grande quantité d'électricité, mais elle est très capricieuse et ne marche que lorsqu'elle est dans une atmosphère sèche et chaude. De plus, elle a le désagrément d'avoir besoin, pour fonctionner, d'être amorcée. Tous les constructeurs fabriquent cette machine, on en peut voir un superbe modèle dans les vitrines de M. Ducretet. Un constructeur, M. Andriveau, a exposé un modèle Holtz dans lequel l'amorçage se fait constamment à l'aide d'une petite roue en verre frottant entre des coussins. Cette disposition est ingénieuse, mais l'appareil donne-t-il autant? Dans tous les cas, il est aussi fragile que la vraie machine de Holtz, qui a l'inconvénient d'être trop sensible aux changements atmosphériques, nous le répétons. Une machine de Holtz pour être en état de fonctionner doit être conservée sous une cage renfermant des substances desséchantes. Encore, dans ce cas, ne marche-t-elle pas longtemps avec constance, car l'air ambiant se charge bientôt d'ozone et le débit devient alors presque nul. Le même reproche s'adresse à la machine exposée par M. le docteur R. Vigouroux sous le nom de machine Holtz-Carré. Cet instrument est sous cage, donc son rendement doit être défectueux; de plus, il ne marche à peu près qu'avec des condensateurs, détestable condition pour un appareil thérapeutique. Mais il y a une autre critique à faire à M. Vigouroux, c'est que sa machine n'a rien de l'appareil bien connu de M. Carré. Cependant sur le catalogue on trouve : «Machine Holtz-Carré, disposition de M. Vigouroux ». Il ne suffit pas de remplacer dans une machine statique une roue de verre par une roue de caoutchouc pour dire que l'on fait une machine Carré; la disposition de M. Vigouroux n'a rien d'original, il a reproduit la machine de Holtz à amorçage automatique d'Andriveau, seulement il a fait en ébonite le plateau tournant. Cela suffit-il pour constituer une invention? Nous ne le pensons pas, et d'ailleurs on trouve cette machine indiquée dans le catalogue de M. Griffe, édition de 1874; sauf la troisième roue amorceuse, la disposi-. ין tion est la même. La machine dite Holtz-Carré de M. Vigouroux n'a d'ailleurs pas le mérite, si grand pour le médecin, de marcher par tous les temps; nous l'avons vue fonctionner à l'exposition et son débit. était presque nul, tandis que dans les mêmes conditions et à la même heure, toutes les machines Carré fonctionnaient admirablement. Elle n'est donc pas bonne, car elle donne moins que la véritable Holtz, sur laquelle elle n'a pas même l'avantage. d'être moins délicate. Les électro-moteurs statiques vraiment nouveaux sont les machines de Toepler et de Voss, à amorçage automatique, qu'on voit dans l'exposition allemande. La machine de M. Voss surtout nous paraît excellente au point de vue du rendement et du prix de revient. Assurément, si M. Carré doit trouver un rival auprès des médecins, c'est dans M. Voss; mais cependant la machine Voss, quoique plus résistante aux intempéries que celle de Holtz, est encore moins pratique que l'appareil Carré. C'est donc la machine diélectrique de Carré qui reste encore: b.Jigs liupzio!, aujourd'hui i lepo un dess mot le véritable appareil thérapeutique à employer comme source d'électricité statique (fig. 2). Cette machine est une combinaison des machines de Ramsune entre le den et de Holtz, elle peut se nettoyer facilement, et n'exige pas une sécheresse absolue de l'atmosphère pour fonctionner. 92 plateau A, qui frotte les coussins D, peut être en ébonite ou en verre, aujourd'hui on le fait généralement en verre. Chords 291 wIDIDAD Le plateau inducteur B, plus grand, est toujours en ébonite. Ba Le plateau en verre se charge positivement en frottant; la partie électrisée est séparée du peigne inférieur E par le plateau d'ébonite, qui tourne dix fois plus vite que le plateau intérieur. (Corrine A) L'électrisation, par influence du peigne, se fait à travers le plateau de caoutchouc ; une charge négative vient s'écouler par les pointes sur celui-ci et se trouve transportée rapidement au devant du peigne supérieur E, une nouvelle influence se manifeste et le cylindre collecteur C se trouve chargé négativement. 1 Cette machine a un débit beaucoup plus grand que les machines de Ramsden. Nous possédons un modèle Carré, construit par Noé, qui nous donne des étincelles de 22 centimètres dans les meilleures conditions, et 18 centimètres dans les conditions ordinaires. Ce n'est pourtant pas le plus grand modèle. En ajoutant un condensateur à la machine Carré, on peut obtenir des effets très puissants, mais, comme nous le verrons plus |