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M. Pasteur, a' sujet de cette interessat les fails suivants

Dans la séance du 25 mai mai 1880 de l'Académie de médecine, j'ai annoncé que M. Alph. de Candolle avait eu l'obligeance d'appeler mon attention sur quelques pages d'un ouvrage qu'il a publié en 1873, relatives à l'immunité dont nous jouissons aujourd'hui pour diverses maladies infectieuses, comparativement aux époques antérieures, et à ce qui se passe encore de nos jours, foutes les fois, par exemple, que les Européens importent la variole dans des populations qui n'ont pas été éprouvées antérieurement par ce fléau. M. de Candolle, qui est porté à attribuer notre immunité relative à une ine influence d'hérédité, m'invitait à soumettre à une épreuve expérimentale les vues préconçues de son ouvrage, en provoquant des naissances à l'aide de poules vaccinées pour le cholera des poules. J'avais avant la lettre de M. de Candolle, mais son aimable invitation me détermina à tenter des essais, plus tôt peutêtre que je ne l'aurais fait sans cela.

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sous les différents aspects décrits ci-dessus; c'est parce qu'il tue ces pa-
rasites que le sulfate de quinine fait disparaître les accidents de l'impalu-
disme.
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Séances des 18 et 25 octobre. Présidence de M. LEGOUEST.

Excision des polypes de l'utérus à l'aide du constricteur, par M. GUENIOT. Dans ce travail, M. Guéniot a pour but de démontrer: 1o qu'au double point de vue de la sécurité et de la simplicité opéOratoire, de même que sous le rapport de l'étendue du champ d'application, la méthode d'excision par l'instrument tranchant est le plus souvent très inférieure au procédé du serre-noud; 2° que, malgré sa grande analogie d'action avec ce dernier, le procédé d'excision par l'écraseur de Chassaignac n'offre pas non plus les mêmes avantages. Suivant M. Guéniot, le serre-neud présente sur l'instrument tranchant et l'écraseur de Chassaignac les avantages essentiels suivants : 1o de mettre à l'abri de l'hémorrhagie (qualité qu'il possède au même degré que Pécraseur à chaîne); 2° d'être d'une application généralement facile et de ne point nécessiter l'abaissement préalable, soit du polype, soit de l'utérus; 3o enfin d'offrir un champ d'action presque illimité, c'est-à-dire de rendre possible l'extraction des tumeurs qui s'implantent presque sur le fond de la matrice.

Il termine en formulant cette unique conclusion des trois méthodes ou procédés utilisables pour l'ablation des polypes utérins, celle qui consiste dans l'emploi du serre noeud lui paraît être de beaucoup la plus avantageuse, puisqu'elle se montre à la fois la plus sûre, la plus simple et la plus susceptible d'une application très étendue.

A l'appui de cette communication, M. Guéniot met sous les yeux de l'Académie un polype utérin qu'il a enlevé par le procédé qu'il préconise. Cette tumeur présente surtout ceci de particulièrement intéressant au point de vue opératoire, qu'elle est très vasculaire seulement dans sa partie supérieure, c'est-à-dire près de son implantation. En conséquence, une ablation par l'instrument tranchant aurait pu avoir de graves inconvénients au point de vue de l'hémorrhagie.

M. BLOT. Le but que s'est surtout proposé M. Guéniot est d'éviter l'écoulement sanguin; à ce point de vue, le serre-nœud de Maisonneuve n'a pas le même mode d'action que la chaîne de l'écraseur de Chassaignac; il expose davantage aux hémorrhagies; parce qu'il coupe au lieu de mâchonner les tissus comme le fait l'instrument de Chassaignac. M. Guéniot semble avoir exagéré la difficulté d'application de la chaîne de l'e

craseur.

M. GUENIOT fait observer que l'instrument dont il se sert n'est pas un fil, mais une corde métallique dont la surface de section est plus grande que celle même de la chaîne de l'écraseur. Il ajoute que ce serre-nœud est beaucoup plus maniable et permet d'obtenir plus facilement la section perpendiculaire à l'axe, l'écraseur ayant une tendance à donner une section oblique.

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** ́Effet de l'électricité dynamique sur les opacités du corps vitré, par M. GIRAUD-TEULON.. Pour apprécier sainement la valeur thérapeutique du courant constant plus ou moins longtemps prolongé, dans les opacités vitrées, M. Giraud-Teulon a commencé par jeter un coup d'eil rétrospectif sur les formes anatomiques qui constituent ces al

térations.

Les opacités du corps vitré résultent de la prolifération des cellules propres de son tissu, et les formes qu'elles présentent à l'anatomo-pathologiste répondent aux différents degrés d'activité de cette prolitération.

Un premier degré atteint l'une des formes suivantes: la forme hypertrophique, et, en cas d'extrême, virulence, la forme suppurative.

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Le processus est-il au contraire languissant, on assiste à la production des modifications régressives.

En recherchant les causes de ces inflammations, on leur reconnaît plusieurs origines. Avec M. Boucheron, M. Giraud-Teulon est d'avis que ce qui s'observe dans une attaque de glaucome aigu nous montre qu'il peut exister dans le corps vitré une opacité très prononcée sans altération importante du tissu; que les observations de guérison rapide des troubles du corps vitré par les courants continus se rapportent probablement à des troubles analogues, c'est-à-dire sans altérations profondes portées à la structure du corps vitré.

En résumé, M. Giraud-Teulon conclut que, dans toute opacité du corps vitré, quels que soient d'ailleurs son degré et son étendue, mais dont le développement n'a pas atteint les formes confirmées de l'hypertrophie, les courants continus constants peuvent être considérés comme le moyen thérapeutique le plus efficace et de l'effet le plus rapide.

Et si nous nous reportons, dit-il, aux conclusions que peuvent nous offrir sur la thérapeutique de cet état morbide les auteurs même les plus nouveaux, nous emporterons la conviction de l'importance de l'acquisition faite dans cette application de l'électricité.

Nous espérons qu'au point de vue du mécanisme physiologique de cette action, l'électro-dynamique aura également, par voie de conséquence, un bénéfice à retirer de cette constatation.

De la péripneumonie contagieuse, par M. J. GUERIN.-M. J. Guérin étudie les trois questions principales soulevées par M. Bouley : 10 La supériorité de l'expérimentation comme moyen de prouver la vertu préservatrice de l'inoculation de la péripneumonie des bêtes bovines;

20 La démonstration de l'utilité et de l'efficacité de l'inoculation comme moyen de prévenir les maladies;

30 L'influence de l'expérimentation sur la solution rigoureuse des problèmes de la médecine.

La conclusion générale du discours de M. J. Guérin est que l'inoculation préventive de la péripneumonie des bêtes bovines est un fait parfaitement établi par l'observation et par l'expérimentation; que l'utilité et l'efficacité pratiques de cette méthode sont très contestables, à cause de ses dangers pour le sujet auquel on l'applique, et à cause d'un danger plus général résultant de la dissémination de la maladie qu'on inocule. En ce qui concerne l'observation et l'expérimentation comme moyens de découvrir et de prouver les causes des maladies, elles coucourent d'une manière différente à ce résultat, mais ne fournissent à l'esprit que les données dont il a besoin pour trouver, prouver et généraliser les causes. M. LEBLANC combat de nouveau les propositions formulées par M. Bouley, Il est suffisant, dit-il, d'abattre les bêtes malades, sans perdre beaucoup d'argent à pratiquer le contact ou les inoculations. Au lieu, dit M. Leblanc, de dépenser beaucoup d'argent d'une manière aussi inutile, il serait préférable d'en consacrer une partie à organiser un service vétérinaire par toute la France, car ce service existe à peine dans quelques départements.

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par M. V. CORNIL.

M. V. Cornil fait sur ce sujet une communication qu'il terminë par le résumé suivant :

En résumé, dans cette observation, les tissus que j'ai examinés étaient remplis de bactéries et tellement modifiés, qu'il était difficile même de déterminer à quel organe on avait affaire. Les bactéries s'y montrent sous différents états: spores, bâtonnets extrêmement fins et petits, bâtonnets très volumineux, présentant des petits grains dans leur intérieur, grands filaments avec des chaînettes de bâtonnets, etc.

Les lésions en rapport direct avec les bactéries se divisent en deux séries:

19 Les tubercules lépreux et l'infiltration lépreuse caractérisée par de

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grandes cellules en nombre colossal qui infiltrent le tissu malade et qui sont remplies de bactéries fines. Lorsque l'infiltration lépreuse atteint un Organe mout comme le foie, ou possédant des cavités naturelles comme le testicule, les bactéries y deviennent très volumineuses. Dans ces tissus infiltrés, presque mortifiés et qui s'ulcèrent lorsqu'ils siègent à la peau où sur une muqueuse, la circulation sanguine est peu active ou nulle et les vaisseaux capillaires sont remplis d'infarctos bactéridiens;

པ་

go Dans la plupart des tissus fibreux, les bactéries poussent de longs filaments dans les longs interstices des fibres, les cellules fixes du tissu fibreux étant peu altérées ou normales, mais il en résulte souvent une sclérose, un épaississement de ces tissus fibreux.

La lèpremaladie qui paraît causée par les bactéries et dans laquelle ils jouent le rôle essentiel, est assurément l'un des meilleurs exemples qu'on puisse choisir pour se convaincre de leur importance et pour étudier leur siège, leur mode de dissémination et les lésions déterminées par ellestos

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Du traitement chirurgical des polypes utérins. Discussion. M. LABBE. M. Guéniot, dans son intéressante communication, me paraît avoir laissé dans l'ombre un point important. Les méthodes anciennes n'ont plus rien à faire avec la chirurgie moderne. En effet, aujourd'hui nous nous préoconpons surtout de mettre tout en œuvre pour éviter les accidents infectieux; c'est pourquoi toute opération lente, à temps successifs, ayant pour but la destruction d'une production morbide par gangrène ou par suppuration, doit être laissée de côté. C'est ainsi que la méthode de Levret, pour le traitement des polypes utérins, la ligature, 'qui consiste, comme on sait, à amener la chute lente, progressive, de la tumeur est aujourd'hui complètement abandonnée. Il est cependant un procédé moderne qui s'en rapproche beaucoup par certains côtés : c'est la ligature élastique, préconisée par certains chirurgiens éminents. Quant à moi, je ne accepte pas, et je lui fais le même reproche qu'à la méthode de Levret, c'est-à-dire d'agir avec trop de lenteur. Il y a, dans ce procédé, edes éléments d'infection; il est donc du devoir du chirurgien d'agir plus rapidement, si la chose est possible, et elle l'est.

L'excision, bien que défendue par des chirurgiens très autorisés, me paraît également devoir être rejetée; elle a pour inconvénient, à mes yeux, d'ouvrir parfois des vaisseaux importants et d'exposer à des hémorrhagies. Il est une opération mixte, l'excision combinée avec la cautérisation ponctuée, qui me semble acceptable; mais mieux vaut encore ne recourir qu'à un seul temps de cette double opération. Quant à l'écraséur linéaire, quelque admiration d'ailleurs que je professe pour son inventeur, je n'en comprends l'emploi que dans certains cas précisément analogues à celui de M., Guéniot, où le pédicule est parfaitement accessible et facilement abordable; où l'opération, en un mot, est des plus simples et des plus faciles. Mais il est une variété de polypes utérins dont il faut s'inquiéter: ce sont ces polypes fibreux, volumineux, qui s'insèrent par une large implantation sur le fond même de l'utérus, l'entraînent avec eux en descendant dans le vagin et déterminent ainsi une véritable inversion, un renversement plus ou moins complet de l'utérus. L'emploi de la chaîne de l'écraseur, dans ces cas, peut être des plus dangereux, et il faut que les -jeunes chirurgiens sachent bien que cette chaîne d'écraseur attire les tissus, peut en conséquence englober dans son anse le fond même de l'utérus, et qu'ils peuvent ainsi en amener la perforation et voir sortir par le fond de l'utérus, comme cela est arrivé un de fois! Le choix de l'instrument à employer est donc ici de la plus hante importance. Pour ces polypes, à base large, s'insérant sur le fond même de l'utérus, l'écraseur linéaire doit être laissé de

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serait plutôt applicable, dans ces cas; il offre cet avans. Le serre-nœud

é qu'on peut se

le procurer partout; mais je lui préfère de beaucoup, quant à moi, l'anse galvanocaustique. Là, en effet, où vous placez cette anse, elle fait sa section, de telle sorte que vous savez toujours exactement le point où vous agissez. En outre, la section obtenue par cet instrument est nette et absolument sèche. Quand vous avez bien placé votre anse sur le point que

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