Abbildungen der Seite
PDF
EPUB

l'appareil figuré ci-dessous (fig. 1). La bobine H qui reçoit le courant de la pile, par les bornes Bet Best inductrice, la bobine H' que l'on peut amener au-dessus de la bobine H est induite et le courant qu'elle produit est recueilli par les fils attachés à l'excitateur Ev ob Jaieg De étoistnals b nollieoqzol ed

Comme le courant induit est instantané, il faut un mécanisme qui permette d'interrompre et de rétablir fréquemment le courant de la pile. A cet effet, sur le trajet du courant inducteur, on place un interrupteur figuré en R. C'est un levier élastique terminé par une petite masse de fer. Le courant est transmis par cette pièce, qui repose, lorsque l'appareil ne marche pas, sur une borne en communication avec la pile. Dans l'intérieur de la bobine H est placé un bâton de fer doux.

[ocr errors]
[ocr errors]
[ocr errors]
[graphic]
[ocr errors]
[ocr errors]
[ocr errors]
[ocr errors]
[ocr errors]
[ocr errors]

Fig. 1. Appareil physiologique d'induction du professeur Ranvier.

Or, quand on ferme le courant de la pile, le fer doux de la bobine s'aimante et attire la masse du trembleur R. Comme le courant ne passe que lorsqu'il y a contact de ce trembleur avec la borne B, l'attraction qui fait cesser le contact a en même temps interrompu le courant. Par suite, l'aimantation produite par ce courant cesse avec lui, et le marteau revient par inertie à sa première place, ce qui ferme de nouveau le circuit." On obtient par cet artifice une série de fermetures et d'interruptions qui déterminent dans la bobine induite autant de courants. Le nombre des interruptions règle le nombre de courants produits dans le circuit induit. Plus le bras du levier est long, plus ses mouvements sont lents, et plus il est court, plus la production des courants induits est rapide.

Ce fait a son importance dans la pratique médicale. En effet, les courants alternatifs à oscillation trop rapide sont difficilement

supportés. C'est pourquoi il faut abandonner les petits appareils où le marteau est trop court.

M. Trouvé construit d'excellents appareils d'induction, où la longueur du marteau est graduée à volonté. Un arc de cercle divisé, sur lequel se meut une aiguille, permet de savoir le nombre d'oscillations employé. Cet exemple est bon à suivre.

Dans les appareils magnéto-faradiques, les interruptions sont obtenues mécaniquement à l'aide d'une manivelle, qui fait tourner rapidement un électro-aimant autour des pôles d'un aimant permanent. A chaque passage devant un pôle il se produit, dans le circuit de l'électro-aimant, un courant d'approche et un courant d'éloignement. Ces courants sont recueillis par un commutateur spécial, qui peut redresser les courants, lesquels, on le sait, sont de sens contraire. On peut donc avec ces appareils obtenir tous les effets des courants de la pile, avantage qui n'existe pas dans les instruments volta-faradiques.

L'exposition de 1881 offrait deux types nouveaux de ces appareils, l'un construit par M. Chardin, dit appareil étincelle, l'autre par M. Gaiffe. Le petit appareil de M. Chardin est foot bien construit et capable de donner des courants très énergiques ; l'étincelle est assez forte pour allumer une mèche imbibée d'essence. La quantité d'électricité produite est considérable, mais il nous paraît difficile d'utiliser cet instrument dans la pratique médicale.

Le modèle de M. Gaiffe est également un appareil destiné à tout autre usage que la pratique médicale, mais nous pensons qu'il pourra, un jour donné, rendre des services inattendus. C'est, en somme, une petite machine magnéto-électrique, constituée par une bobine longue, genre Siemens, tournant entre les poles de plusieurs aimants permanents. Le courant produit est capable d'illuminer une fine baguette de charbon. En modifiant l'appareil, il nous semble qu'on pourrait l'employer comme in strument d'éclairage; peut-être même rendrait-il des services dans la pratique thérapeutique, comme l'a fait ressortie M. Tripier dans une de ses remarquables conférences.

Outre ce nouvel instrument, on pouvait encore voir dans les vitrines de M. Gaiffe l'appareil destiné à un usage absolument médical. Comme on peut le voir dans la figure 2, J'aimant est multiple, ce qui augmente sa force; de plus, autour des pôles de cet aimant est enroulée une double bobine. Cette bobine recueille

les courants déterminés par les variations d'intensité magnétique de l'aimant. Ces courants s'ajoutent à ceux de Télectro

[ocr errors][ocr errors][graphic][subsumed][ocr errors][ocr errors][subsumed][subsumed][ocr errors]

Fig. 2. Appareil magnéto-faradique à bobines combinées de A.

[merged small][ocr errors]

rotatif, et l'on peut ainsi obtenir des effets très puissants, malgré le petit volume de l'appareil.

[ocr errors]
[ocr errors][graphic][ocr errors][ocr errors][ocr errors][ocr errors][subsumed][ocr errors][ocr errors][subsumed][subsumed][subsumed][ocr errors][ocr errors][ocr errors]
[ocr errors]

Fig. 3. Grand appareil d'induction du docteur Tripier.

Ces appareils magnéto-faradiques sont peu employés aujourd'hui; mais l'avenir leur rendra certainement justice et leur chuber mood 5350 surdod J nep red shot th

[ocr errors]

usage reviendra dans la pratique. Les courants qu'ils fourmssent sont, en effet, à haute tension, et la quantité est assez considérable, avantage qui n'est pas à dédaigner dans certains cas. Voyons, maintenant, les appareils nouveaux présentés par les fabricants parmi les instruments volta-faradiques.

Comme modèles nouveaux, nous ne trouvons que trois types vraiment intéressants: instruments de Stohrer, à Leipzig, instruments de Gaiffe et Trouvé, à Paris.

Si nous voulions énumérer tous les types présentés, nous

[graphic]

Fig. 4. Appareil portatif à chariot.

pourrions faire un long défilé de noms, mais tous ces modèles sont vieux et nous préférons les laisser de côté

[ocr errors]

La figure 3 représente le grand modèle d'induction construit, par M. Gaiffe, sur les indications de M. le docteur Tripier. Ce superbe appareil est essentiellement un appareil de bureau; il représente, en effet, une longueur de 1 mètre. 6021 ob niat Il se compose d'une planchette divisée sur laquelle peuvent glisser trois bobines induites de rechange, l'une à gros fil pour obtenir des courants de quantité, l'autre à fil moyen, et la der

i

2

nière à fil très fin et très long pour les courants de haute tension. L'interrupteur, de construction spéciale et compliquée, quoique d'un maniement facile, peut donner de 50 à 3000 interruptions par seconde, o ir an pal Joonstuisar Pnoval On peut avec cet instrument obtenir tous les effets thérapeu- [

[merged small][graphic][ocr errors][ocr errors][ocr errors][ocr errors][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed]

tiqués les plus variés. Pour l'animer, il faut employer une pile assez forte. La meilleure est une batterie de deux grands éléments en chlorure de zinc.

Comme le coût de cet appareil est assez considérable, M. Gaiffe fils a imaginé un interrupteur très ingénieux, permettant d'obtenir de 120 à 3 000 intermittences, moins précis, mais très simple et surtout moins coûteux. Ces deux modèles d'appareils sont parfaits. in cobe

Nous ne saurions trop, en effet, recommander l'appareil à

« ZurückWeiter »