Du sentiment de la nature dans l'antiquité romaineG. Bridel, 1866 - 172 Seiten |
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Seite 80 - J'ai passé les premiers à peine. Au banquet de la vie à peine commencé, Un instant seulement mes lèvres ont pressé La coupe en mes mains encor pleine. Je ne suis qu'au printemps, je veux voir la moisson; Et comme le soleil, de saison en saison, Je veux achever mon année. Brillante sur ma tige et l'honneur du jardin, Je n'ai vu luire encor que les feux du matin, Je veux achever ma journée.
Seite 156 - Que peu de temps suffit pour changer toutes choses ! Nature au front serein, comme vous oubliez ! Et comme vous brisez dans vos métamorphoses Les fils mystérieux où nos cœurs sont liés...
Seite 68 - ... omnibus incutiens blandum per pectora amorem efficis ut cupide generatim saecla propagent.
Seite 156 - Crois-tu donc que je sois comme le vent d'automne, Qui se nourrit de pleurs jusque sur un tombeau, Et pour qui la douleur n'est qu'une goutte d'eau?
Seite 155 - Brûle de remonter à sa source enflammée. Je respire, je sens, je pense, j'aime en toi. Ce monde qui te cache est transparent pour moi : C'est toi que je découvre au fond de la nature, C'est toi que je bénis dans toute créature. Pour m'approcher de toi j'ai fui...
Seite 68 - ... te, dea, te fugiunt venti, te nubila caeli adventumque tuum, tibi suavis daedala tellus summittit flores, tibi rident aequora ponti placatumque nitet diffuso lumine caelum.
Seite 84 - At postquam nec te nec vela fugacia vidi, Et quod spectarem, nil nisi pontus erat, Lux quoque tecum abiit, tenebrisque exanguis obortis Succiduo dicor procubuisse genu.
Seite 117 - Undecumque ex aequo ad caelum erigitur acies, paribus intervallis omnia divina ab omnibus humanis distant. Proinde, dum oculi mei ab illo spectaculo, cuius insatiabiles sunt, non abducantur, dum mihi solem lunamque intueri liceat, dum ceteris inhaerere sideribus, dum ortus eorum occasusque et intervalla et causas investigare vel ocius...
Seite 78 - Qua nulla humano sit via trita pede. Tu mihi curarum requies, tu nocte vel atra Lumen, et in solis tu mihi turba locis.
Seite 124 - Pline a travaillé sur un plan bien plus grand, et peut-être trop vaste : il a voulu tout embrasser , et il semble avoir mesuré la nature et l'avoir trouvée trop petite encore pour l'étendue de son esprit. Son Histoire naturelle comprend , indépendamment de l'histoire des animaux , des plantes et des minéraux , l'histoire du ciel et de la terre , la médecine , le commerce...