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sionnaires de 8 h. 1/2 du matin à 4 h. 1/2 du soir,'qui prennent le déjeuner.

Tous les demi-pensionnaires quittent le collège le jeudi à 11 heures.

Les externes n'assistent qu'aux classes qui ont lieu de 8 h. 1/2 à 11 heures, et de 2 h. à 4 h. 1/2.

Tout élève doit présenter à son entrée : 1o son acte de naissance; 2o un certificat de vaccine; 3° un certificat de bonne conduite, s'il a déjà été dans un autre établissement,

Les prix, payables d'avance en trois termes, sont les sui

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Les répétitions, les leçons d'art d'agrément, etc., se paient en sus de la pension et le montant doit en être déposé à l'avance à l'économat.

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Les prix sont ainsi fixés par mois répétitions jusqu'en 3e année inclusivement, 25 fr. (12 leçons); 45 fr., à partir de la 4o. Piano, 20 fr. (12 leçons), plus 3 fr. pour location et accord du piano. Violon, chant, 25 fr. (12 leçons).— Instruments à vent, 20 fr. (12 leçons). Escrime, 15 fr. (12 leçons). Danse, 12 fr. (8 leçons). Gymnastique, 10 fr. (8 leçons). Équitation (3 fr. 50 c. la leçon). Tout mois commencé doit être payé en entier.

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Les élèves externes des cours d'enseignement primaire supérieur sont admis gratuitement (à la suite d'un concours) depuis la rentrée d'octobre 1883. Mais l'administration a pensé que les 5 et 6 années d'études appartenant en fait beaucoup plus à l'enseignement secondaire qu'à l'enseignement primaire supérieur, il convenait de ne pas les comprendre dans le régime de la gratuité. Toutefois, afin de ne pas fermer l'accession aux études supérieures aux élèves de l'enseignement primaire qui feraient preuve d'aptitudes exceptionnelles, il a été créé, pour ces deux années d'étude, soixante bourses d'externat gratuit affectées, par voie de concours, tant aux élèves

externes des précédentes études du collège Chaptal qu'à ceux des autres écoles supérieures municipales.

Le collège Chaptal compte aujourd'hui 580 internes, 400 demi-pensionnaires et 300 externes. Ce développement a inspiré au Conseil d'administration la pensée d'établir hors Paris un collège particulièrement destiné aux jeunes élèves, qu'on appellerait le Chaptal-des-Champs. Le choix de l'emplacement n'est pas encore arrêté (novembre 1883).

SECTION IV. Enseignement secondaire des jeunes filles.

La loi du 21 décembre 1880 autorise les communes à fonder des établissements destinés à l'enseignement secondaire des jeunes filles. Pour obtenir la fondation d'un lycée, les villes doivent, conformément à la loi du 15 mars 1850 (art. 73), faire les dépenses de construction et d'appropriation requises à cet effet, fournir le mobilier et les collections nécessaires à l'enseignement, assurer l'entretien et la réparation des bâtiments. L'art. 3 du décret du 28 juillet 1881, rendu pour l'exécution de cette loi, ajoute que, pour établir un collège communal de jeunes filles, toute ville doit, conformément aux prescriptions de la loi du 15 mars 1850 (art. 74), satisfaire aux conditions suivantes fournir un local approprié à cet usage et en assurer l'entretien; placer et entretenir dans ce local le mobilier nécessaire à la tenue des cours et à celle du pensionnat, si l'établissement doit recevoir des élèves internes, et garantir, en outre, pour une période de dix ans au moins, les traitements fixes du personnel chargé soit de l'administration, soit de l'enseignement.

Les directrices des lycées et collèges sont nommées par le ministre, sur la proposition des recteurs, après entente avec l'administration locale (art. 16).

Le Conseil municipal a été saisi par plusieurs de ses membres d'une proposition tendant à bénéficier des dispositions précitées par la création, à Paris, d'un ou plusieurs lycées de jeunes filles. Tout en admettant, en principe, que la Ville devrait participer à la création d'établissements d'enseignement secondaire pour les filles, le Conseil, désireux d'obtenir pour la Ville les mêmes droits sur les établissements secondaires à créer que ceux qu'elle possède sur les écoles d'enseignement primaire supérieur, nomma (séance du 22 mars 1882) une dé

légation chargée de négocier avec le ministre de l'Instruction publique au sujet de la création des lycées ou collèges de jeunes filles, sur les bases suivantes :

1° L'enseignement religieux n'y sera pas donné.

20 Les droits de la ville de Paris sur les établissements à créer seront les mêmes que ceux qui lui appartiennent sur les établissements d'enseignement primaire.

Cette délégation, à la suite de longs pourparlers avec les représentants du ministère de l'Instruction publique, a formulé ses desiderata dans une note dont voici la teneur :

Nomination de la directrice par le ministre, sur la présentation du Conseil municipal.

Obligation pour la Ville d'entretenir le collège pendant une période déterminée, dans les limites des dépenses minima prévues par le traité.

Vote annuel du budget de l'établissement par le Conseil municipal; création facultative de chaires nouvelles, après entente avec le ministre; sup pression facultative des chaires non prévues par le traité.

Commission d'administration et de perfectionnement composée en nombre égal de membres désignés par le ministre et de membres elus par le Conseil municipal; la Commission nommant elle-même son président.

La Commission est investie des attributions des bureaux d'administration institués près des collèges. A titre de Commission de perfectionnement, ses attributions seront déterminées ainsi qu'il suit :

Elle donne son avis sur les matières du programme d'enseignement et sur les chaires à créer. Elle délégue un ou plusieurs de ses membres pour visiter les classes, assister aux leçons des professeurs et lui rendre compte de l'état de l'enseignement: ces inspections ont lieu après avis donné au rec

teur.

Elle donne son avis préalable sur la nomination du personnel enseignant, réservée au ministre; elle présente au ministre des candidats pour la nomination du personnel administratif.

Mais les négociations poursuivies sur ces bases n'ont pu aboutir, et le Conseil municipal n'a pas cru devoir revendiquer plus longtemps des droits que le gouvernement se réservait expressément.

Un décret du mois d'août 1883 a créé à Paris, rue Saint-Andrédes-Arts, un établissement d'enseignement secondaire, dirigé et entretenu par l'État, et dénommé lycée Fénelon. Les cours d'enseignement secondaire, divisés en cinq années (élèves de douze à dix-sept ans), sont organisés, conformément aux dispositions de la loi du 21 décembre 1880, du décret et de l'arrêté du 14 janvier 1882 et des programmes du 28 juillet suivant.

Ces cours comprennent les matières suivantes : la morale.

la lecture à haute voix, la langue et la littérature françaises; la littérature ancienne et les littératures modernes ; quelques notions de latin; l'histoire générale, l'histoire de France, la géographie et la cosmographie; les langues vivantes (anglais ou allemand); l'économie domestique, le droit usuel, l'hygiène; l'histoire naturelle; la physique et la chimie; l'arithmétique, la géométrie et les éléments de l'algèbre; le dessin; la musique vocale; la gymnastique; la couture; la coupe et l'assemblage. Les cours des 1, 2 et 3' années (1re période) sont obligatoires. Une partie de ceux des 4 et 5° années (2o période) sont facultatifs.

Les élèves sont ou des externes libres ou des externes surveillées, ou des demi-pensionnaires.

CHAPITRE LII

ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

La Ville participe aux charges de l'enseignement supérieur en assurant l'entretien de la Sorbonne et des Facultés de droit et de médecine et en concourant pour moitié aux frais des grosses réparations et améliorations exécutées dans ces établissements. Elle subventionne aussi un certain nombre d'établissements d'enseignement supérieur.

Observatoire météorologique de Montsouris. Depuis 1876. la ville de Paris attribue une subvention annuelle de 22.600 f. à l'observatoire de Montsouris pour que des études de météorologie appliquée à l'hygiène soient faites dans les divers quartiers de la ville.

Ce service municipal, placé dans les attributions du directeur des travaux de Paris, et sous le contrôle d'une Commission prise parmi les membres du Conseil et de l'Administration municipale, est lui-même partagé en trois sections: Climatologie proprement dite, analyses chimiques, analyses microscopiques. Les analyses chimiques et microscopiques portent :

Sur les eaux servant à l'alimentation;

Sur les eaux d'infiltration du sol parisien;

Sur les émanations du sol et des égouts de Paris;

Sur l'air qui circule dans les divers quartiers, ou séjourne dans les lieux habités ou fréquentés par le public.

Les substances dosées chimiquement, d'une manière régulière sont pour l'air, l'ozone, l'acide carbonique, l'azote ammoniacal et l'azote des matières d'origine organique; pour les eaux ou les émanations du sol, l'azote ammoniacal, l'azote nitrique et l'azote organique, ainsi que la quantité d'oxygène qu'elles prennent au permanganate en s'oxydant. Le chlore, le soufre, le phosphore sont l'objet de recherches éventuelles. La recherche et la culture des organismes microscopiques sont

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