Oeuvres complètes, Band 6Hachette, 1865 |
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Seite 13 - S'il falloit bassement ramper auprès des grands, Que n'en ai-je appris l'art dès mes plus jeunes ans ! Mais sur d'autres leçons on forma ma jeunesse. On me dit de remplir mes devoirs sans bassesse, De respecter les grands , les magistrats , les rois , De chérir les humains , et d'obéir aux lois : Mais on m'apprit aussi qu'ayant par ma naissance Le droit de partager la suprême puissance, Tout petit que j'étois, foible, obscur citoyen, Je faisois cependant membre du souverain j Qu'il falloit...
Seite 15 - J'abjurai pour toujours ces maximes féroces , Du préjugé natal fruits amers et précoces, Qui dès les jeunes ans , par leurs acres levains , - Nourrissent la fierté des cœurs républicains ; J'appris à respecter une noblesse illustre, Qui même à la vertu sait ajouter du lustre. Il ne serait pas bon dans la société Qu'il fût entre les rangs moins d'inégalité.
Seite 168 - ... c'est au poète à faire de la poésie, et au musicien à faire de la musique ; mais il n'appartient qu'au philosophe de bien parler de l'une et de l'autre.
Seite 19 - Qu'à m'égarer dans ces bocages Mon cœur goûte de voluptés! Que je me plais sous ces ombrages ! Que j'aime ces flots argentés ! Douce et charmante rêverie, Solitude aimable et chérie, Puissiez-vous toujours me charmer!
Seite 165 - Il est vrai que, quoique nous ayons eu d'excellents poètes et même quelques musiciens qui n'étoient pas sans génie, je crois notre langue peu propre à la poésie , et point du tout à la musique. Je ne crains pas de m'en rapporter sur ce point aux poètes mêmes; car, quant aux musiciens, chacun sait qu'on peut se dispenser de les consulter sur toute affaire de raisonnement.
Seite 239 - C'est à eux comme professeurs de leur nation et de l'univers, d'éclairer la multitude par leurs lumières et de la guider par leurs préceptes. En fait de goût la cour donne à la nation des modes et les philosophes des lois. Il ne leur faut que le courage, qu'ils n'ont pas toujours, d'affronter les opinions les plus généralement reçues et souvent les plus absurdes, de les attaquer avec toute la force de la raison, de les exterminer partout où ils les trouvent.
Seite 84 - Pauvres aveugles que nous sommes ! Ciel , démasque les imposteurs , Et force leurs barbares cœurs A s'ouvrir aux regards des hommes.
Seite 180 - A l'égard des contre-fugues, doubles fugues, fugues renversées, basses contraintes, et autres sottises difficiles que l'oreille ne peut souffrir et que la raison ne peut justifier, ce sont, évidemment, des restes de barbarie et de mauvais goût, qui ne subsistent, comme les -portails de nos églises gothiques, que pour la honte de ceux qui ont eu la patience de les faire.
Seite 3 - Soit qu'une nuit brillante, en étendant ses voiles, Découvre à mes regards la lune et les étoiles; Alors suivant de loin La Hire et Cassini, Je calcule, j'observe, et, près de l'infini, Sur ces mondes divers que l'éther nous recèle, Je pousse, en raisonnant...
Seite 243 - Rameau un très grand talent , beaucoup de feu , une tête bien sonnante , une grande connoissance de renversements harmoniques et de toutes les choses d'effet; beaucoup d'art pour s'approprier, dénaturer, orner, embellir les idées d'autrui , et retourner les siennes; assez peu de facilité pour en inventer de nouvelles; plus d'habileté que de fécondité, plus de savoir que de génie, ou du moins un génie étouffé par trop de savoir; mais toujours de la force et de l'élégance, et très souvent...