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seignourie de Montgachot 1, de franc alleuf en toute justice, que peust valoir par communes années x livres tournois. Ledit escuier fournira ung homme d'armes et ung homme de pied, habilliez comme dessus.

248. Noble homme Hugues de Loiges 2, seigneur dudit lieu, tient sadite seignourie de Loiges 3, du fied de mondit seigneur, en toute justice, que peust valoir, par communes années, la somme de ije livres tournois.

Ledit escuier fournira trois hommes à cheval, c'est assavoir deux coustelliers, et ung de trait, et aussi ung homme de pié, habilliez comme dessus.

249.

Noble damoiselle Anthoine de Cressey, dame de Marcey et de Colonges-la-Magdeleine 5, en partie, tient en son nom, comme ou nom de ses enffants, en rièrefied de mondit seignour, et du fied de Coulches, partie de Colonges en toute justice, que peust valoir, par communes années, la somme de xij livres tournois.

250. Noble homme Jehan de Fussy 6, escuier, seigneur en partie de Colonges, tient ladite seignourie de Colonges en rièrefied de mondit seignour et du fied de Coulches en toute justice, que peust valoir, par communes années, xxxviij livres tournois de rente.

Ledit escuier fournira ung homme de pied, habillié comme dessus.

1. Montgachot, aujourd'hui Montgauchon, com. d'Étang, cant. de Saint-Légersous-Beuvray.

2. Hugues de Loges, fils de Guillaume et d'Agnès de Bourbon, suivant Baudiau, le Morvand, III, 279); fils de Simon et de Françoise d'Amanges, suivant H. Abord, Hist. de la Réforme et de la Ligue à Autun, I, 175, avait épousé Louise, alias Claude de Rabutin d'Épiry. (V. n° 24 et 232.)

3. Loiges, aujourd'hui Morlet, cant d'Épinac, arr. d'Autun.

4. Marcey, aujourd'hui Mercey, com. de Cheilly, cant. de Couches-les-Mines, arr. d'Autun.

5. Collonge-la-Madeleine, cant. d'Épinac, arr. d'Autun.

6. Jean de Fussy ou mieux Fussey appartenait sans doute à une ancienne famille qui tirait son nom de la terre de Fussey, près Beaune. (Courtépée, II, 323. Baudiau, III, 417, note.) Il était encore seigneur en partie de Collonge, en 1503, ainsi que Marguerite de Saint-Seine, Hugues de Jaucourt et Henri de Roussillon pour l'autre partie.

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251. Noble homme Jehan de Bournonville 1, seignour de Champcigny 2 en partie, tient sadite seignourie du rièrefied de mondit seignour et du fied de Dracy-Saint-Loup en toute justice, que peust valoir, par communes années, la somme de iiijxx livres tournois.

Ledit escuyer fournira ung homme de trait à cheval et ung homme de pied, habilliez comme dessus.

252.- Noble damoiselle Jehanne Lobbe, dame de Lailly, tient en rière fied de mondit seignour, sadite seignourie de Lailly en toute justice et jurisdiction, que peust valoir, par communes années, la somme de cxij livres tournois.

Ladite damoiselle fournira deux hommes à cheval, c'est assavoir ung coustellier et ung de trait, habilliés comme dessus.

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253. Noble homme Guiot Bataille 5, tient en fied (illisible) sa seignourie de Drosseon 7, en toute justice, que peust valoir ung chascun an, par communes années, la somme de xxx livres tournois.

Ledit escuier fournira ung homme à pied, habillié comme dessus.

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254. Noble homme Jehan de Moisy 8, seignour de Vergoncey, tient en rièrefied de mondit seignour sadite seignourie de Vergoncey 9, et du fied d'Igornay 10, en toute

1. Jean de Bournonville, seigneur de Champcigny en 1474; Robert et Louis de Bournonville en 1503; ce dernier possédait en outre les terres de la Salle, Muse et la Tour-de-Ravelon.

2. Champcigny, com. de Saint-Léger-du-Bois, cant. d'Épinac, arr. d'Autun.

3. Dracy-Saint-Loup, cant. et arr. d'Autun. 4. Lailly, com. de Saint-Léger-du-Bois.

gneur de Lally et de Sauturne en partie.

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En 1503, Nicolas Bréchart était sei

5. Guyot Bataille, fils de Guillaume, reprit fief de Drousson en 1473. 6. Il faut probablement lire : de mondit seigneur.

7. Drosseon, Drousson, autrefois paroisse de Saint-Denis-de-Péon, aujourd'hui com. de Curgy, cant. et arr. d'Autun. En 1503, noble homme et sage maître Antoine Garnier, licencié en lois, et Louis Garnier, étaient seigneurs en partie de Drousson; Hugues, Antoine, Alexis et Jehan Maigny, possédaient l'autre partie de cette seigneurie.

8. Jean de Moisy, seigneur de Vergoncey en 1474; Philippe de Moisy, Jean de Vaulx et Aymé de la Roche en 1503.

9. Vergoncey, com. de Curgy.

10. Igornay, cant. de Lucenay, arr. d'Autun. (V. n° 231.)

justice, que peust valoir, chacun an, la somme de lv livres tournois.

Ledit escuier fournira ung coustellier à cheval, habillié comme dessus.

255. Noble et puissant seignour messire Anthoine Rolin1, chevalier, seigneur de Monestoy, tient sadite seignourie de Monestoy 2, en toute justice, mais du fied est débat entre le procureur de mondit seignour et le seignour de Molinot 3, que peust valoir, par communes années, ve livres tournois.

256. Item, tient ledit chevalier sa terre et seignourie d'Illan 4, avec ses appartenances, en toute justice, du fied de mondit seignour l'évesque d'Ostun et du rièrefied de mondit seignour, en valeur, chacun an, viiju livres tournois de rente.

Ledit chevalier fournira deux hommes d'armes et ung homme de trait à cheval, habilliés comme dessus.

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257. Noble seignour messire Jacques de Traves 5, chevalier, seignour de la Pourcheresse, tient en fied de mondit. seignour sadite seignourie de la Pourcheresse 6, en toute justice, qui peust valoir ung chascun an, ije lxxiij livres tournois.

Ledit chevalier fournira ung homme d'armes, habillié comme dessus.

1. Antoine Rolin, chambellan du duc de Bourgogne, puis du roi Louis XI, maréchal, grand veneur héréditaire de Hainaut, nommé en 1476 grand bailli et capitaine général de cette province, était le second fils de Nicolas Rolin, chancelier de Bourgogne, et de Marie de Landes. Il avait épousé Marie d'Ailly. (D'Arbaumont, Nicolas Rolin, chancelier de Bourgogne, p. 34. · V. aussi plus haut, n° 61.)

2. Monestoy, aujourd'hui Épinac, chef-lieu de cant., arr. d'Autun.

3. Molinot, cant. de Nolay, arr. de Beaune (Côte-d'Or).

4. Illan, aujourd'hui Island, com. de Saint-Martin-de-la-Mer, cant. de Liernais, arr. de Beaune.

5. Jacques de Traves était de la famille de Choiseul. On trouve en 1304 Théobald de Traves, en 1443 Pierre de Traves (Mém. Soc. Ed., n. série, VI, 232; IX, 147), et en 1503 Claude et Celce de Traves, tous seigneurs de la Porcheresse. 6. La Porcheresse, com. d'Auxy, cant. et arr. d'Autun.

TOME XI.

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258.

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Noble dame Marie de Crosey et noble seignour messire Anthoine de Roussillon 1, chevalier, son fils, seigneurs de Collonge-la-Magdeleine, en partie, tiennent ladite seignourie de Colonges 2 en rièrefied de mondit seignour et du fied de Coulches, en toute justice, que peust valoir tous les ans, par communes années, xl livres tournois.

Ladite dame et fils fourniront deux hommes de pied, habilliés des habillements devant dits.

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259. Noble homme et saige maistre Guillaume de Clugny 3, licencié en lois, tient sa seignourie de Reigny 4, en toute justice, haulte, moienne et basse, du rièrefied de mondit seigneur et du fied de Lailly 5 et de Dracy 6 pour moitié, en valeur, chacun an, de xl livres tournois de rente.

260.

Item, tient ledit maistre Guillaume, sa terre et seigneurie de Montholon 7, en toute justice.

Ledit escuier fournira ung homme de trait à cheval, habillié comme dessus.

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261. Noble seigneur, messire Anthoine de Montjeu 8, licencié en lois, tient sa terre et seignourie dudit lieu en

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1. Antoine de Roussillon, d'une ancienne famille tirant son nom du château de Roussillon, dont on voit encore les traces sur le territoire de la commune d'Anost. 2. Collonge-la-Madeleine, cant, d'Épinac, arr. d'Autun.

3. Guillaume de Clugny, seigneur de Monthelon, licencié en droit, conseiller de Charles le Téméraire, le second en sa cour de parlement à Malines, puis maître des requêtes ordinaire du roi Louis XI, testa le 1er juin 1508. Il avait épousé Françoise de Messey. (Harold de Fontenay, Epigraphie autunoise, Saint-Jeanl'Evangéliste, dans les Mém. de la Soc. Eduenne, t. X, p. 365.)

4. Relgny, aujourd'hui Rigny, com. de Saint-Léger-du-Bois, cant. d'Epinac, arr. d'Autun.

5. Lailly, même commune. (V. no 251.)

6. Dracy-Saint-Loup, cant. et arr. d'Autun.

7. Montholon, aujourd'hui Monthelon, cant. et arr. d'Autun.

8. Antoine de Montjeu, fils de Jean et de Philiberte Pioche, fut conseiller et chambellan de Charles le Téméraire, et son ambassadeur auprès de la république de Venise. Il ne parait pas s'être marié, et mourut vers 1184. (Doret et de Monard, Montjeu et ses Seigneurs, p. 73.) Après lui, la seigneurie de Montjeu-en-Montagne alla aux enfants de son frère Odile. En 1503, c'est l'un d'eux, Philibert, qui est seigneur du lieu.

9. Montjeu, com. de Broye.

toute justice, du fied de mondit scignour, en valeur de ije lx livres tournois de rente, comprins en ce qu'il a és paroiches de Broyes 1, Saint-Pierre de Brion2, pour ce ij lx livres tournois de rente.

Ledit seigneur fournira ung homme d'armes, habillié comme dessus.

262. Guillemette Roline 3, vesve de feu honorable homme André de Vernoy, tient en franc alleuf et en justice, la terre de Montromble en valeur, chacun an, toutes charges deduites, de x livres de rente.

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1. Broye, cant. de Mesvres, arr. d'Autun.

Signé GARNIER.

2. Saint-Pierre-de-Brion, aujourd'hui Brion, cant. de Mesvres, arr. d'Autun. 3. Guillemette, fille de Jean Rolin, seigneur de Montromble en 1399, vierg d'Autun en 1415 et cousin du chancelier.

4. Montromble, hameau dépendant des communes d'Autun et de Marmagne.

GABRIEL DUMAY.

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