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La tombe de M. Caillé est placée dans la crypte, joignant le mur de façade, au côté de l'épître.

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Cette tombe est placée dans la crypte, du même côté et

à la suite de celle de M. Saulnier.

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Cette tombe joint celle de M. Caillé, du côté de l'épitre.

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Cette tombe se voit dans la crypte, du même côté et à la

suite de celle de M. Ségala.

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Cette tombe est placée dans la crypte, au côté de l'épître,

joignant celle de M. Calmettes.

PRIEURÉ DE SAINT-SYMPHORIEN

Quelques années avant son élévation à l'épiscopat, saint Euphrone, qui devait illustrer le siège d'Autun de 450 à 490, fit construire en l'honneur de saint Symphorien, et au lieu même où la tradition fixait le supplice de ce premier martyr de l'Église éduenne, une splendide basilique 1 pour le service de laquelle il établit, croit-on, un collège de clercs réguliers. Adalhard, Théodoric, Bozon, Richard, Raoul et Hugues le Noir, comtes d'Autun, furent successivement abbés de ce monastère placé sous la règle de saint Antoine et de saint Basile, et d'où sortirent saint Lautein, saint Germain de Paris, saint Droctovée, saint Virgile, évêque d'Arles, et tant d'autres illustres et pieux personnages.

Des chanoines furent substitués aux premiers religieux vers la fin du dixième siècle; au onzième, la réforme fut mise à Saint-Symphorien par des moines de Fleury-surLoire 2; enfin, l'an 1656, les chanoines réguliers de SaintAugustin, réformés à Sainte-Geneviève de Paris par le cardinal de la Rochefoucauld, y furent établis et y restèrent jusqu'à la Révolution. 3

De la basilique de saint Euphrone qui avait, en avant de l'altarium ou du sanctuaire, un portique dans lequel se

1. Gregor. Turon. Histor. lib. II, cap. xv.

2. Gallia Christ., t. IV, col. 436 et suiv.

3. Cf. Saint Symphorien et son culte avec tous les souvenirs historiques qui s'y rattachent, par l'abbé Dinet. Autun, Dejussieu, 1861, t. II, p. 376.

trouvait le tombeau du saint martyr 1, il ne subsiste qu'un fragment, c'est une plaque de marbre blanc, débris présumé d'un retable, sur laquelle sont gravés la vigne et l'agneau symboliques. Ce fragment, découvert par M. de Saulses, le 12 décembre 1877, et donné par lui au musée de la Société Éduenne, ayant été décrit ailleurs 2, il nous paraît inutile d'y revenir, d'autant qu'il ne porte aucune trace d'inscription.

Au temps de l'épiscopat de saint Léger, c'est-à-dire vers 670, il y eut une translation du corps de saint Symphorien, mais la brièveté du texte qui mentionne ce fait ne nous permet là-dessus aucun commentaire : « Quantumque in amore martyrum ejus mens fuit devota silentibus indicat sancti Symphoriani martyris sepultura seu translatio sancti corporis gloriosa. >>

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Nous sommes ensuite obligés de traverser plus de huit siècles avant de rencontrer un renseignement sur l'église de Saint-Symphorien. En 1467, le cardinal Rolin, évêque d'Autun, faisant réparer cet édifice, trouva, dans une chapelle souterraine soutenue par vingt-sept colonnes, trois tombeaux d'une sorte de grès du pays, lesquels, d'après une inscription citée plus loin 4, renfermaient les corps de saint Symphorien, de son père saint Fauste et de sa mère sainte Augusta. Il en tira des reliques qu'il enchâssa précieusement dans un coffret de 50 marcs d'argent 5. Ce coffret, comme la plupart des ossements qu'il contenait, périrent dans l'incendie du 29 juin 1570, jour auquel l'église fut brûlée par les huguenots de Coligny, en présence du roi de Navarre, qui

1. « Basilica... quæ studio summo antistitis nostri (Euphronii) celsum protulit ædificata fastigium. . Tum perceptis apicibus basilica... sub porticu ad sepulcrum S. Symphoriani progreditur. »

2. Harold de Fontenay, Découverte faite à Autun d'un marbre chrétien. (Mém. de la Soc. Éduenne, nouv. série, t. VII, p. 503 à 509.)

3. Vita anonym.-D. Pitra, Histoire de saint Léger. Paris, Waille, 1846, p. 190 et note 1.

4. Art. VII.

5. Courtépée, Description du duché de Bourgogne, nouv. éd., t. II, p. 521,

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