Œuvres complettes de J. J. Rousseau, citoyen de Genève: PolitiqueChez Bélin, Caille, Grégoire, Volland, 1793 |
Im Buch
Ergebnisse 1-5 von 60
Seite 16
... besoin . Il s'ensuit que , dans une position si heureuse , elle n'aurait cu rien à craindre que d'elle - même , et que si ses citoyens s'é- taient exercés aux armes c'eût été plutôt , pour entretenir chez eux cette ardeur guer- rière et ...
... besoin . Il s'ensuit que , dans une position si heureuse , elle n'aurait cu rien à craindre que d'elle - même , et que si ses citoyens s'é- taient exercés aux armes c'eût été plutôt , pour entretenir chez eux cette ardeur guer- rière et ...
Seite 21
... besoin , pour de- venir parfaitement heureux , que de savoir Vous contenter de l'être . Votre souverai- neté acquise ou recouvrée à la pointe de l'épée , et conservée durant deux siècles à force de valeur et de sagesse , est enfin plei ...
... besoin , pour de- venir parfaitement heureux , que de savoir Vous contenter de l'être . Votre souverai- neté acquise ou recouvrée à la pointe de l'épée , et conservée durant deux siècles à force de valeur et de sagesse , est enfin plei ...
Seite 22
... besoin de plus de secours étrangers que ne vous en procure votre industrie ; et cette liberté précieuse qu'on ne maintient chez les grandes natior s qu'avec des impôts exhorbitans , ne vous coûte presque rien à conserver . Puisse durer ...
... besoin de plus de secours étrangers que ne vous en procure votre industrie ; et cette liberté précieuse qu'on ne maintient chez les grandes natior s qu'avec des impôts exhorbitans , ne vous coûte presque rien à conserver . Puisse durer ...
Seite 24
... besoin les sages avis des plus éclairés et des plus zélés d'entre vous mais que l'équité , la mo- dération , la plus respectueuse fermeté con- tinuent de régler toutes vos démarches , et de montrer en vous à tout l'univers l'exem ple d ...
... besoin les sages avis des plus éclairés et des plus zélés d'entre vous mais que l'équité , la mo- dération , la plus respectueuse fermeté con- tinuent de régler toutes vos démarches , et de montrer en vous à tout l'univers l'exem ple d ...
Seite 53
... besoin , d'avidité , d'oppression , de désirs et d'orgueil , ont transporté à l'état de nature des idées qu'ils avaient prises dans la société : ils parlaient de l'homme sauvage , et ils peignaient l'homme civil . SUR L'ORIGINE etc. 53.
... besoin , d'avidité , d'oppression , de désirs et d'orgueil , ont transporté à l'état de nature des idées qu'ils avaient prises dans la société : ils parlaient de l'homme sauvage , et ils peignaient l'homme civil . SUR L'ORIGINE etc. 53.
Häufige Begriffe und Wortgruppen
à-la-fois aisé alimens animaux ARISTOT assez au-lieu aupa avantages besoin bête bonheur Caraïbes cesse chefs choses citoyens civil cœur commun constitution corps devoir différence dire doit enfans enfin entr'eux espèce état eût faible fallut femelle femme fesant force frugivores funeste fussent galité genre-humain gens gouvernemens gouvernement heureux hommes Hottentots idées impôts jamais l'amour l'autre l'espèce humaine l'esprit l'Etat l'état de nature l'homme sauvage l'inégalité laisse liberté Loango Locke lois long-temps magistrats mains mâle Mandrills manière de vivre maux maximes ment misère mœurs mutuellement n'en n'eût nations naturelle nécessaire nourrir observer Otanès particuliers passer passions patrie pays pèce père peuple philosophe Platon plutôt politique Pongos pouvoir premier presque propre propriété publique puisse qu'à qu'un raison rence respect reste riches rien s'il sage sagesse semblables sentiment serait seul siège de Troye société soin sophismes sorte souf Sparte sujet sur-tout talens terre tion toyens trouve véritable vertu vices volonté générale
Beliebte Passagen
Seite 221 - L'amour de soi-même est un sentiment naturel qui porte tout animal à veiller à sa propre conservation, et qui, dirigé dans l'homme par la raison et modifié par la pitié, produit l'humanité et la vertu. L'amour-propre n'est qu'un sentiment relatif, factice, et né dans la société, qui porte chaque individu à faire plus de cas de soi que de tout autre, qui inspire aux hommes tous les maux qu'ils se font mutuellement, et qui est la véritable source de l'honneur.
Seite 83 - Nouvelle difficulté pire encore que la précédente : car si les hommes ont eu besoin de la parole pour apprendre à penser, ils ont eu bien plus besoin encore de savoir penser pour trouver l'art de la parole...
Seite 38 - D'autres pourront aisément aller plus loin dans la même route , sans qu'il soit facile à personne d'arriver au terme j car ce n'est pas une légère entreprise de démêler ce qu'il ya d'originaire et d'artificiel dans la nature actuelle de l'homme, et de bien connaître un état qui n'existe plus , qui n'a peut-être point existé , qui probablement n'existera jamais , et dont il est pourtant nécessaire d'avoir des notions justes pour bien juger de notre état présent.
Seite 119 - Plus l'esprit s'éclairoit, et plus l'industrie se perfectionna. Bientôt, cessant de s'endormir sous le premier arbre, ou de se retirer dans des cavernes, on trouva quelques sortes de haches de pierres dures et tranchantes qui servirent à couper du bois, creuser la terre, et faire des huttes de branchages qu'on s'avisa ensuite d'enduire d'argile et de boue. Ce fut là l'époque d'une première révolution qui forma l'établissement et la distinction des familles, et qui introduisit une sorte de...
Seite 154 - Sans entrer aujourd'hui dans les recherches qui sont encore à faire sur la nature du pacte fondamental de tout gouvernement, je me borne, en suivant l'opinion commune , à considérer ici l'établissement du corps politique comme un vrai contrat entre le peuple et les chefs qu'il se choisit; contrat par lequel les deux parties s'obligent à l'observation des lois qui y sont stipulées et qui forment les liens de leur union.
Seite 77 - Son âme, que rien n'agite, se livre au seul sentiment de son existence actuelle sans aucune idée de l'avenir, quelque prochain qu'il puisse être ; et ses projets , bornés comme ses vues, s'étendent à peine jusqu'à la fin de la journée.
Seite 127 - Tant que les hommes se contentèrent de leurs cabanes rustiques, tant qu'ils se bornèrent à coudre leurs habits de peaux avec des épines ou des arêtes , à se parer de plumes et de coquillages , à se peindre le corps de diverses couleurs , à perfectionner ou embellir leurs arcs et leurs flèches, à tailler avec des pierres tranchantes quelques canots de...
Seite 99 - Mandeville a bien senti qu'avec toute leur morale les hommes n'eussent jamais été que des monstres, si la nature ne leur eût donné la pitié à l'appui de la raison : mais il n'a pas vu que de cette seule qualité découlent toutes les vertus sociales qu'il veut disputer aux hommes. En effet, qu'est-ce que la générosité, la clémence, l'humanité, sinon la pitié appliquée aux faibles, aux coupables, ou à l'espèce humaine en général?
Seite 147 - II est donc incontestable, et c'est la maxime fondamentale de tout le droit politique, que les peuples se sont donné des chefs pour défendre leur liberté et non pour les asservir.
Seite 171 - Telle est, en effet, la véritable cause de toutes ces différences : le sauvage vit en luimême ; l'homme sociable, toujours hors de lui, ne sait vivre que dans l'opinion des autres, et c'est pour ainsi dire de leur seul jugement qu'il tire le sentiment de sa propre existence.