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O le plus beau des enfants des hommes! ở splendeur de la gloire du Père et son Fils bienaimé, en qui il a mis toutes ses complaisances, venez et visitez une âme trop indigne de vous recevoir, mais préparez vous-même en elle votre demeure!

Que n'ai-je, ô Jésus ! les dispositions de la plus pure des Vierges, lorsqu'elle vous reçut dans ses chastes entrailles! Que n'ai-je celle des Saints, lorsqu'ils s'unissaient à vous dans l'adorable sacrement!

Agneau sans tache, et qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de moi.

Bon Pasteur, pain véritable, Jésus, aimable Jésus, ayez pitié de moi.

Récitez le Confiteor, et répétez trois fois avec le Prêtre Domine, non sum, etc.

Après la communion, donnez au moins un quartd'heure à l'action de grâces, et ne perdez aucun des instants où votre Dieu daigne habiter au milieu de vous; ouvrez-lui votre cœur, et désirez les grâces qu'il vous présente. Conjurez-le de vous parler luiméme, et écoutez-le dans le silence et le recueillement de votre âme. Oh le moment précieux, si vous savez en profiter !

MON bien-aimé est à moi, et je suis à lui.
Mon Dieu est mon tout.

Vous êtes le Dieu de mon cœur, et mon partage pour l'éternité.

J'ai trouvé celui que mon âme chérit; je le possède, et ne le quitterai jamais.

Je crois., Seigneur, aidez mon incrédulité. Vous êtes vraiment le Dieu caché et Sauveur. J'ai mis en vous mon espérance, ô mon divin Maître! elle ne sera jamais confondue.

O vous qui pénétrez les cœurs! vous savez que je vous aime, que je veux sincèrement vous aimer.

Eh! qui me séparera désormais de la charité de Jésus-Christ ?

Mais que rendrai-je au Seigneur pour toutes les grâces qu'il m'a faites?

Seigneur, enseignez-moi vous-même ce que vous voulez que je fasse...

Mon Fils, donnez-moi votre cœur.

Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang, demeure en moi, et moi en lui.]

Il possède en lui-même la vie éternelle.

Je vis donc; mais non, ce n'est plus moi qui vis, c'est Jésus-Christ qui vit en moi.

Admiration humble.

EST-IL possible que le Dieu de majesté habite dans mon cœur, que celui que les cieux ne peuvent contenir, s'abaisse jusqu'à la plus chétive créature? Grand Dieu! comment vous donnezvous ainsi à un ver de terre? Comment abaissezvous votre grandeur jusqu'à ce néant, jusqu'à cet abîme de misères? Et qui suis-je, pour que vous daigniez seulement vous souvenir de moi ? O faveur ineffable! ô bonté sans exemple!

Adoration.

PÉNÉTRÉE du bienfait qui m'unit à vous, ô Jésus, je me jette à vos pieds, et je vous adore comme le Fils unique du Très-Haut, comme mon Créateur, comme mon Sauveur et comme mon souverain bien. Oh qu'heureuse est mon âme de pouvoir en ce moment vous adorer de la manière la plus parfaite et la plus digne de vous! Oui, mon Dieu, c'est par vous, c'est avec vous, c'est en vous qu'elle rend à la divinité qui habite en elle, les plus profonds hommages.

Offrande.

Je vous appartiens, ô mon Sauveur, à une infinité de titres, et je ne vous rends ici que ce qui est à vous mais le don inestimable que je reçois augmente en moi le désir de me vouer plus parfaitement à votre service. Je vous consacre donc, ô Jésus! mon âme et toutes ses puissances, mon corps et tous ses sens, mon cœur et toutes ses affections. Je vous offre ma vie, ma santé, mes forces, mes talents et mes biens; je vous offre enfin tout ce que j'ai, et tout ce que je suis dans l'ordre de la nature et de la grâce.

Remerciment.

O DIEU libéral et magnifique! quelles actions de grâces peuvent égaler le bienfait que vous me faites! Vos dons surpassent ma faible intelligence, et mon cœur ne peut en sentir tout le prix. Suppléez à mon impuissance, ô Esprits

bienheureux! et prêtez-moi vos sentiments: mais, que dis-je ? votre cœur, ô Jésus! n'est-il pas en moi? Eh! qu'il m'est doux de m'unir à lui, pour acquitter ma gratitude.

Joignez ici vos actions de grâces à celles que notre Seigneur rendit à son Père après la cène où il institua ce divin Sacrement.

Demandes.

JAMAIS, ô mon bon Maître! vous n'entrâtes en aucun lieu sur la terre sans y laisser des marques de votre divine présence: vous êtes dans mon âme n'userez-vous pas envers elle de la même miséricorde,? Daignez, ô bonté infinie! répandre sur moi vos bénédictions les plus abondantes. N'ayez égard ni à mon indignité, ni au peu de préparation que vous trouvez dans la demeure que j'ose vous offrir pardonnez-moi, divin Sauveur, tous mes péchés, toutes mes négligences et tous les défauts dont je m'humilie devant vous. Accordez-moi la grâce de vous aimer plus parfaitement, et de mourir mille fois plutôt que de vous offenser par un péché mortel. Faites que j'accomplisse en toutes choses votre adorable volonté, et que je renonce à la mienne, qui lui est si souvent contraire. Donnez-moi la force de résister aux tentations, et le courage de vaincre mes passions et mes mauvaises habitudes, particulièrement telles... et telles...

Spécifiez ici celles qui dominent le plus en vous, et prenez une ferme résolution de travailler fortement à

les combattre. Présentez aussi à notre Seigneur vos autres besoins spirituels et temporels, et faites-le avec amour et avec confiance.

Priez surtout pour la sainte Église, pour vos supérieurs spirituels et temporels, pour l'union, la concorde et la paix entre les Chrétiens; pour vos parents, vos bienfaiteurs et vos amis vivants et morts; pour ceux de vos frères qui sont dans la peine ou dans l'erreur; pour les âmes du purgatoire, et particulièrement pour celles qui ont le moins de secours. S'il y a des indulgences qui leur soient applicables, tâchez de les gagner en leur faveur.

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ACTES

Que l'on peut faire après la Communion. Vous êtes en moi, Seigneur je le crois, et je douterais plutôt de mon existence que de cette vérité consolante. Quelque incompréhensible que soit cet ineffable mystère, votre parole me suffit: elle est pour moi plus infaillible que le témoignage de mes sens. Eh! qu'il m'est doux de croire à ce prodige de votre tendresse !

Dites à votre Dieu, dans l'admiration

de ses bontés :

O ami véritable! ô le bien-aimé de mon âme, vous avez pris possession de mon cœur. Quelle joie et quelle félicité peut égaler le bonheur de celui qui vous possède! Est-il au monde un objet capable de me séparer de vous? Non, Seigneur: aidée de votre grâce, à laquelle je veux corres

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