Manet tamen Christus totus Sub utraque specie. A sumente non con cisus, sang devient notre breu vage; il est lui-même tout entier sous chacune des deux espèces. Il ne peut être divisé; et celui qui le reçoit sous Non confractus, non la moindre partie de ses divisus, Integer accipitur. Sumit unus, sumunt mille; espèces, le reçoit tout en tier. Qu'il soit reçu d'un mille ou d'un seul, un Quantùm isti, tantùm seul ne reçoit pas moins ille : que mille, et tous s'en Nec sumptus consu- nourrissent sans le con mitur. Sumunt boni, sumunt mali, Sorte tamen inæquali, Vitæ vel interitus. Mors est malis, vita bonis : Vide paris sumptionis Quàm sit dispar exi tus. Fracto demùm Sa cramento, sumer. Les méchants le reçoivent comme les bons, avec cette différence, que les uns y trouvent la vie, et les autres la mort. Il est la vie des bons et la mort des pécheurs ; la communion, quoique semblable au dehors produit au dedans des effets bien contraires. Que votre foi ne s'ébranle point en voyant Ne vacilles sed me- rompre l'hostie; mais mento souvenez-vous qu'il n'y a Tantùm esse sub frag! pas plus sous l'hostie en tière que sous la moindre partie. Le seul signe est divisé, et non la substance qu'il représente et qu'il renferme elle n'en souffre pas même la moindre altération. VOILA le pain des Anges, qui est devenu le pain des hommes voyageurs; c'est | un pain pour les enfants, qui ne doit point être donné aux chiens. Il a été figuré par l'immolation d'Isaac, par le sacrifice de l'Agneau pascal, et par la maine que Dieu donna aux Juifs. Pasteur plein de bonté, Jésus, vrai pain de vie, ayez pitié de nous soyez notre nourriture et notre défense, et mettez-nous un jour en possession des vrais biens dans la terre des vivants. Vous dont la science et le pouvoir sont également infinis, qui nous nourris sez ici-bas de votre pro mento, Quantùm toto tegitur. Nulla rei fit scissura, Signi tantùm fit fractura, Quâ nec status, nec statura Signati minuitur. rum, Factus cibus viatorum; Verè panis filiorum, Non mittendus canibus. In figuris præsignatur, Cùm Isaac immolatur, Agnus Paschæ deputatur, Datur manna patribus. Bone Pastor, panis vere, Jesu, nostri miserere: Tu nos pasce, tuere ; Tu nos bona fac videre nos In terra viventium. Tu qui cuncta scis et vales, Qui nos pascis hic mortales, Tuos ibi commensa- pre chair, faites-nous les, Cohæredes et sodales Ave, verum Corpus natum de Maria, Virgine; Verè passum, immolatum, in cruce pro homine; Cujus latus perforatum asseoir un jour à votre table dans le ciel, et rendez-nous les cohéritiers et les compagnons des saints habitants de cette bienheureuse patrie. Ainsi soit-il. Je vous adore, ô vrai corps de Jésus! né de la Vierge Marie, qui avez souffert et avez été immolé sur la croix pour les hommes; dont le côté, étant percé sur la croix undâ fluxit et san-jeta un ruisseau de sang guine: Esto nobis prægustatum mortis in examine. et d'eau que nous ayons le bonheur de vous recevoir à l'heure de la mort, pour nous soutenir dans O Jesu dulcis! ô Jesu l'examen qui doit suivre. pie! O Jesu, Fili Maria! tu nobis miserere. Amen. Ant. O quàm suavis est, Domine, Spiritus tuus! qui ut dulcedinem tuam in filios de O Jésus, doux et miséri- Ant. Oh que votre Esprit est bon, Seigneur ! puisque, pour marquer votre tendresse envers monstrares, pane sua- vos enfants, vous nourvissimo de cœlo præs-rissez d'un pain délicieux, descendu du ciel, ceux tito, esurientes reples qui ont faim, pendant bonis, fastidiosos dique vous laissez dans vites dimittens inanes. l'indigence ceux qui n'ont que du dégoût pour vos dons. Ant. O festin sacré, où Jésus-Christ est reçu, où la mémoire de sa Passion est renouvelée, où l'âme est remplie dé grâces, et où le gage de la gloire future nous est donné! Alleluia. Ant. O sacrum convivium, in quo Christus sumitur, recolitur memoria Passionis ejus, mens impletur gratiâ, et futuræ gloriæ nobis pignus datur. Alleluia. OREMUS. DEUS, qui nobis, sub Sacramento mirabili, Passionis tuæ memoriam reliquisti; tribue, quæsumus, ità nos Corporis et Sanguinis tui sacra Mysteria venerari, uf Redemptionis tuæ fructum in nobis jugiter sentiamus: Qui vivis et regnas cum Deo Patre in unitate Spiritûs-Sancti Deus, per omnia sæcula sæculorum. Amen. Voyez la traduction aux Litanies du Saint Sacrement. Pour la Fête de l'Assomption de la Sainte O VIERGE glorieuse! ce jour est pour vous un jour de triomphe et de bienfaisance. Il m'invite à me consacrer d'une manière toute spéciale à votre service, et à implorer votre protection avec une confiance sans bornes. Pénétrée du plus sincère regret de vous avoir jusqu'ici honorée avec si peu de ferveur et de fidélité, je vous demande humblement pardon d'une aussi lâche indifférence pour la plus tendre des Mères, et prends devant vous la résolution de ne passer aucun jour sans vous rendre de sincères hommages, et sans me proposer quelqu'une de vos vertus à imiter. De quelle joie, de quels sentiments mon âme est émue, Vierge sainte ! en vous voyant élevée audessus de tous les chœurs des Anges, et assise à la droite de votre divin Fils! Ah! qu'il m'est doux d'unir mes applaudissements et mes cantiques à ceux que le ciel vous adresse! et tandis que tous les Bienheureux déposent à vos pieds leurs couronnes, qu'il m'est avantageux de remettre mon cœur entre vos mains, et de vous supplier d'en faire un cœur selon le vôtre ! Placée au plus baut degré de gloire et de puissance, daignez vous souvenir, ô divine Marie! que vous êtes notre Mère, et que le Tout-Puissant est votre Fils; montrez-lui ces heureuses mamelles dont il a sucé le lait, et conjurez-le, par tous les titres que vous avez à sa tendresse, de nous ouvrir la source des grâces les plus abondantes, d'attirer nos cœurs à lui, et de nous faire mériter, par la plus fidèle correspondance, le bonheur d'éter éternellement associés à vos récompenses. Ainsi soit-il. Pour la Fête de tous les Saints. REINE de tous les Saints, glorieux Apôtres, Martyrs invincibles, généreux Confesseurs, |