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A l'Elévation de la sainte Hostie.

Je vous adore, ô Verbe éternel et anéanti pour mon amour! je reconnais que vous êtes réellement et substantiellement sous ces apparences, vous que les Anges adorèrent dès le moment de votre incarnation; vous qui reçûtes les adorations des Mages dans la crèche, et qui êtes l'objet continuel des nôtres, dans ce divin sacrement: vous êtes mon Seigneur, mon Sauveur et mon Dieu; je mets en vous toute ma confiance; je vous aime de toute l'étendue de mon cœur ; je m'offre et me consacre au Père Éternel, en l'union d'un même sacrifice avec vous.

Demandez en ce moment précieux les grâces particulières qui vous sont le plus nécessaires; demandezles avec une foi vive et avec une ferme confiance, en vertu des mérites infinis de la victime immolée.

A l'Elévation du Calice.

Je vous adore, ô vous qui m'avez racheté et qui avez lavé dans votre sang précieux les péchés des hommes: vous avez expié les miens sur la croix ; vous êtes ressuscité pour ma justification; vous êtes monté au ciel pour m'assurer le prix de vos souffrances; vous y régnez avec le Père et le Saint-Esprit; et vous en descendrez visiblement au dernier jour, pour juger les vivants et les morts.

J'implore vos miséricordes, ô Père Éternel! pour l'amour de votre divin Fils, l'objet de vos complaisances; je vous l'offre, comme la seule

hostie digne de votre majesté suprême, et la seule victime qui puisse expier mes péchés.

Excitez dans votre âme des sentiments d'humilité profonde, de contrition, de reconnaissance, d'amour et de confiance, en la présence de votre Dieu.

Au Memento pour les morts.

SOUVENEZ-VOUS, Seigneur, de vos serviteurs et de vos servantes, qui nous ont précédés avec le signe de la foi, et qui, étant morts en votre grâce, sans avoir entièrement expié leurs fautes, attendent que vous leur fassiez miséricorde. Ayez pitié de ces âmes souffrantes, ô mon Dieu! spécialement de celles de N. N. et de celles qui sont les plus abandonnées. Ce sont vos créatures, vos enfants, vos épouses, vos élus; vous les aimez, et ce sang est répandu pour elles; donnez-leur la paix, le rafraîchissement, la lumière et la félicité que l'Église vous demande en leur faveur, par les mérites du plus auguste sacrifice.

Au Nobis quoque peccatoribus.

QUELQUE pécheurs que nous soyons, nous n'en espérons pas moins en vous, Dieu de bonté : nos misères sont grandes, mais vos miséricordes sont infinies; et l'espoir que nous avons d'être reçus dans la compagnie de vos Saints n'est point fondé sur nos mérites, mais sur ceux de Jésus-Christ notre Seigneur, qui vit et règne avec vous et avec le Saint-Esprit, dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.

Récitez le Pater avec le Prêtre, ou la prière suivante.

ÉCOUTEZ, Seigneur, l'humble prière d'un enfant prodigue qui vient se jeter à vos pieds. J'ose vous appeler mon Père, mon tendre Père, autorisée par l'ordre exprès de votre Fils Jésus. Qu'il soit sanctifié à jamais, et partout, ce nom adorable que j'ai déshonoré par tant de péchés. Que votre royaume s'établisse en moi et dans tous les cœurs; que votre volonté, à laquelle j'ai résisté tant de fois s'accomplisse sur la terre comme au ciel. Donnez-moi chaque jour le pain dont j'ai besoin, mais surtout le pain de larmes et de componction si nécessaire et si utile à un pécheur. Pardonnezmoi mes iniquités, comme je pardonne sincèrement et de bon cœur toutes les injures qui m'ont été faites. Préservez-moi de la rechute dans le péché, en éloignant les tentations et les occasions dangereuses auxquelles je suis exposée, et délivrez-moi du mal uniquement à craindre, je veux dire de la perte de votre grâce en ce monde, et de celle de votre gloire en l'autre. Ainsi soit-il.

Au Pax Domini, et à l'Agnus Dei.

AGNEAU de Dieu, qui avez été immolé sur la croix, et qui continuez sur l'autel votre sacrifice, pour effacer les péchés du monde, ayez pitié de nous pardonnez nos offenses, et donnez-nous la paix que le monde ne peut donner; la paix avec vous, par une véritable réconciliation et une parfaite soumission à vos volontés; la paix avec nous

mêmes, par la victoire sur nos passions; la paix avec notre prochain, par l'union d'une charité sincère; la paix de l'Église et de l'État, par l'extinction des hérésies, des schismes, des guerres, et de tout ce qui peut altérer l'unité catholique, la charité fraternelle et la tranquillité publique.

Au Domine, non sum dignus.

SEIGNEUR, je ne suis pas digne que vous entriez dans mon âme par la communion réelle de votre corps sacré et de votre sang précieux.

Je déteste de tout mon cœur les péchés qui me rendent indigne d'une aussi grande faveur ; mais, ô mon Dieu! vous pouvez me les pardonner; dites seulement une parole, et je serai guérie de tant d'infirmités qui me déshonorent à vos yeux; permettez-moi de ramasser au moins les restes sacrés qui tombent de votre table; donnez-moi quelque part aux biens que vous communiquez aux âmes fidèles dans votre ineffable sacrement; donnez-moi une foi vive, une espérance ferme et une charité ardente, qui m'unissent à vous spirituellement, qui anéantissent en moi tout ce qui vous y déplaît, qui vous fassent régner seul dans mon cœur, et qui me disposent à vous recevoir au plus tôt d'une manière réelle et digne de vous, afin que votre corps et votre sang, devenant la vie de mon âme, la conservent dans votre grâce, et lui assurent des droits à la vie éternelle.

Aux dernières Oraisons.

JE bénis, Seigneur, votre sagesse et votre puis

sance infinies qui nous ont préparé cet aliment tout divin; je rends grâces à votre bonté, qui a bien voulu nous en gratifier; j'adore votre majesté suprême, qui n'a pas dédaigné de s'abaisser ainsi jusqu'à nous. Mais comment reconnaître dignement, ô mon Dieu! tout ce que vous avez fait en ma faveur? Je m'unirai à vous, Seigneur Jésus, et en actions de grâces de vos bienfaits, j'invoquerai votre saint nom, et le louerai éternellement. Ah! puisque vous vous donnez à moi si libéralement et si généreusement, je me donne dès ce jour, et pour jamais, entièrement et irrévocablement à vous.

A la Bénédiction.

O Dieu tout puissant! Père, Fils et Saint-Esprit, daignez, en considération du grand sacrifice qui vient de vous être offert, nous bénir le temps et pour l'éternité.

A l'Evangile de saint Jean.

pour

Je vous adore, ô Jésus! dans votre naissance éternelle au sein de votre Père, et dans votre naissance temporelle au sein d'une Vierge trèspure. Ah! puisque, devenu semblable à nous selon la chair, vous avez voulu nous rendre enfants de Dieu selon l'esprit, rendez-moi digne de cette haute destinée, et faites que je renaisse par vous, en vous connaissant, en vous aimant, et en vous suivant comme ma lumière véritable, afin que je conserve cette filiation divine que j'ai reçue du

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