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0m 95 et mesurant 0m 20 de diamètre. Les lettres sont hautes de 0m 05.

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Domino) nostro) Flavio) Honorio, invicto Imp(eratori), semper Aug(usto).

14o Le second est une plaque tumulaire à sommet arrondi, épaisse de 0m 20, large de 0m48 et haute d'un mètre dont 0m 40 pour le fronton orné d'un croissant montant et d'un fleuron.

L'épitaphe est gravée en lettres de hauteur décroissante, mesurant: 0075 à la première ligne, 0m06 à la seconde, 0055 à la troisième, 0m 05 à la quatrième, 0045 à la cinquième et enfin 0m 02 à la dernière dont elle est séparée par le trait du cadre rectangulaire qui l'entoure.

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Numerius Caesius, Felicis f(ilius), ex undecim primis, Bisicensis, pius vixit an(nis) LXXI. [Hic] situs est.

Cette épitaphe a été trouvée à la hauteur du kilomètre 30 de la voie dans une petite ruine située à deux kilomètres

au Nord, dans la direction de Bijga (Bisica). Elle est relative à un magistrat indigène de cette localité, au temps où celle-ci n'était encore qu'une cité pérégrine, et confirme l'indication qui nous avait déjà été fournie par une autre épitaphe de même provenance, celle d'un certain Zopyrus Tironis filius) Bisicensis ex undecim primis1 à savoir que la civitas Bisicensis était administrée par des undecimprimi comme Chidibbia, Vazis Sarra3 et les gentes Bacchuiana1 et Saboidum, alors que la plupart des autres localités préromaines de la même région avaient à leur tête des suffètes 6.

CONTRIBUTION A L'HISTOIRE DE L'EQUITATUS ROMAIN, PAR M. W. HELBIG, ASSOCIÉ ÉTRANGER DE L'ACADÉMIE.

Dans un travail publié dans les Mémoires de l'Académie, tome XXXVII (1902), p. 157 et suiv., j'ai exposé mon opinion sur les insig dans les États grecs des vii et vie siècles av. J.-C. C'étaient des citoyens qui entraient en campagne non pas comme soldats de cavalerie, mais comme hoplites montés; ils ne faisaient à cheval que les marches et combattaient généralement à pied. Ils se divisaient en deux catégories. Chaque hoplite de l'une de ces catégories entretenait deux chevaux, dont l'un était monté par l'hoplite luimême, l'autre par son valet. Chacun des hoplites apparte

1. C. I. L., VIII, 12302. 2. Ibid., 1327 =14875. 3. Ibid., 12006, 12007.

4. Ibid., 12331.

5. Ibid., 7041.

6. Voir la liste de ces localités que j'ai donnée dans le Bulletin archéologique, 1899, p. 164. (Gauckler, Note sur les ruines du Bou-Arada). A ces localités de la région du Fahs, il faut joindre en outre celle de Gales, d'après une inscription encore inédite nouvellement découverte au DjebelMansour).

nant à la seconde catégorie ne disposait que d'un seul cheval qui, selon les circonstances, servait comme moyen de transport soit à l'hoplite, soit à son valet, soit à tous les deux. Les hoplites, une fois arrivés à cheval au champ de bataille, mettaient pied à terre, donnaient les montures à garder à leurs valets et se rangeaient dans la phalange dont le choc devait décider du sort de la journée. Lorsque les États grecs abolirent les hoplites montés et organisèrent une cavalerie dans le sens précis du mot, le mot inneis, qui jusqu'alors avait servi à désigner la première troupe, fut appliqué à la dernière. C'est pourquoi les générations suivantes oublièrent bientôt le caractère de la troupe qu'anciennement avaient formée les insis, et commencèrent à croire que les inneig, dès le début, avaient été des soldats de cavalerie. Aristote lui-même1 commet cette erreur. Il dit qu'après l'abolition de la royauté, dans la plupart des États grecs, le gouvernement échut d'abord aux inmets. Cela veut dire que les ini seuls y jouissaient de tous les droits politiques. Il résulte des monuments grecs des vir et VIe siècles que ces i entraient en campagne comme hoplites montés. Aristote supposait qu'ils faisaient leur service militaire comme soldats de cavalerie.

Dans la note que j'ai l'honneur de présenter à l'Académie, je démontrerai que les equites romains passèrent par les deux mêmes phases que les ini grecs. Originairement, c'étaient des fantassins montés. Ce ne fut qu'à l'époque des guerres samnites que les Romains organisèrent une véritable cavalerie, c'est-à-dire une troupe capable de combattre indépendamment de l'infanterie, en mettant à profit, selon les circonstances, soit la vitesse, soit la pesanteur des chevaux. De même que l'ancienne troupe de fantassins montés, la nouvelle troupe était appelée equitatus. Avec le temps, les Romains oublièrent qu'il y avait une disfé

1. Polit., IV, 13 (II, p. 1297 3, 17 Bekker).

Imperatori) Caes(ari) Flavio Valerio Constantino Pio, Felici, Invicto, Aug(usto), pontifici) max(imo), tribun (icia) potestate) VIII, co(n)suli III, imp(eratori) VII, p(atri) patriae), proco(n)s(uli), municipium Felix Thabbora numini majestatique ejus devotum.

Ce texte est exactement daté par les titres de l'empereur Constantin auquel il est dédié, de l'année 313 de notre ère. Il en résulte qu'au début du Ive siècle, la bourgade antique dont les ruines subsistent à l'Henchir-Tambra avait acquis assez d'importance pour s'élever au rang de municipe. L'épithète de Felix qui lui est attribuée indique assez que le développement de sa prospérité était dû à la fécondité de son sol, comme celle de Frugiferum attribué au municipe voisin de Thignica.

D'autres textes épigraphiques récemment découverts au même endroit confirment l'importance de ce centre agricole, presque ignoré jusqu'ici. Ce sont des ex-voto à Vénus ou à Mercure, des fragments de dédicaces impériales et un assez grand nombre d'épitaphes païennes ou chrétiennes. En voici la liste :

2o Fragment de bas-relief en pierre calcaire, brisé à gauche et mesurant dans l'état actuel 0m 80 de largeur, 075 de hauteur totale, 0m 16 d'épaisseur. Le sujet représente la défaite des Géants qui assaillent l'Olympe; deux de ces monstres anguipèdes ont roulé au bas des pentes rocheuses de la montagne sainte, recouverte de pins aux troncs tordus, aux branches tourmentées et rabougries, chargées de cônes squameux. L'un d'eux, retombant en arrière, cherche à se raccrocher à un rameau. L'autre, incliné et presque prosterné en avant, s'efforce de préserver sa tête des atteintes du foudre, qu'il pare du bras droit, tandis que de la main gauche il cherche encore à ramasser un fragment de rocher pour en frapper les Olympiens vainqueurs. Ceux-ci devaient être groupés à gauche du bas-relief, dans la partie qui manque aujourd'hui.

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