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fouilles sur la rive gauche du Nil, dans la nécropole de l'ancienne Thèbes. Je suis retourné à Deir-el-Bahari, où s'élève le grand temple de la reine Hatscheps ou, lequel, découvert par Mariette, a été complètement déblayé aux frais de la Société « Egypt Exploration Fund ».

« Du côté sud du temple se voyaient de grandes buttes qui d'après certains indices, devaient recouvrir ou des tombes ou

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des édifices de la XI dynastie, c'est-à-dire d'une époque mal connue. On n'est pas d'accord sur l'origine et sur la suite des rois qui ont occupé le trône durant cette période troublée.

« J'ai attaqué ces buttes dans la partie voisine du grand temple partant d'une petite cour située au pied du spéos d'Hathor, dans laquelle, au cours de mes précédentes fouilles, j'avais

trouvé des tombes de la XIe dynastie. Je n'ai pas tardé à arriver à un mur de soutènement appliqué contre une plateforme de rocher parallèle au grand temple.

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<< En suivant ce mur de soutènement dans la direction de l'Est, nous avons atteint une double rangée de piliers carrés, bordant la face orientale de la plateforme, et absolument semblables à ceux qu'on voit dans le grand temple. Ils portent tous

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le nom de Mentouhotep Nebkheroura, auquel M. Maspero donne la quatrième place dans la série, ce qui veut dire que cette colonnade est antérieure de près de mille ans au temple de la XVIII dynastie.

«Obligé de revenir à Genève à la fin de l'année, j'ai dû abandonner les fouilles au moment où la date de l'édifice venait

ton majeur); et il faut considérer en même temps comme très probable que toutefois Archytas a exercé sur lui, directement ou non une grande influence, dont témoigne le début du préambule. Car je ne crois pas du moins qu'on puisse faire remonter plus haut qu'Archytas la position du postulat fondamental sur lequel a reposé toute la théorie mathématique de la musique jusqu'au siècle dernier, à savoir que les nombres des vibrations des cordes vibrantes sont inversement proportionnels aux longueurs de ces cordes. Des raisons techniques tirées de la comparaison des deux démonstrations similaires que j'ai indiquées, me feraient même admettre une autre influence mathématique un peu postérieure, par exemple celle d'Eudoxe.

Si l'on se rend compte enfin de l'objet véritable que se propose l'auteur, il nous sera difficile, à nous modernes, de ne pas voir une gageure soutenue contre le bon sens, car il ne s'agit de rien moins que de déterminer a priori, sans effectuer aucune mesure, et avec le minimum de données empruntées aux connaissances musicales, quels sont les rapports numériques correspondant aux intervalles reconnus. comme consonants. Mais il est en même temps impossible de ne pas rapprocher de ce but un passage bien connu de la République de Platon (VII, 531), où il est dit que dans l'étude de la musique il ne faut pas préférer les oreilles à la raison, que le problème est de rechercher quels sont les nombres consonants et ceux qui ne le sont pas, et pourquoi il en est ainsi. Avons-nous affaire à un platonicien qui a poussé à l'extrême la pensée du Maître? Platon a-t-il au contraire fait allusion à une tentative déjà effectuée dans son entourage et voulu insinuer à ce sujet que la divergence entre cet essai et l'opinion d'Archytas ne pouvait être tranchée que par la raison?

L'incertitude où nous sommes encore de la date réelle de la rédaction des divers livres de la République ne permet guère de se prononcer entre ces deux alternatives; on peut

cependant, je crois, retenir que notre auteur appartenait plus ou moins étroitement au cercle dit de l'Académie de Platon. Mais on doit aussi, à mon avis, se garder de supposer que Platon aurait pleinement approuvé la tentative singulière de la prétendue Division du Canon, qu'il n'aurait pas été choqué de l'étrange confusion entre ce qui est que et ce qui est vépo, que décèle le postulat essentiel de l'opuscule. Voici ce postulat dans toute sa hardiesse : les intervalles consonants forment par la combinaison de deux sons un résultant unique, les autres non; des rapports entre nombres, les uns se dénomment en employant un seul nom de nombre, les autres non. Il est dès lors vraisemblable (eixés) que les intervalles consonants correspondent à des rapports numériques à dénomination simple, c'est-à-dire à des rapports multiples ou à des rapports épimores (d'un quantième en sus).

SÉANCE DU 5 AOUT

Le PRÉSIDENT annonce à l'Académie que M. Noël Valois, pressenti par lui, accepte de faire, à la séance publique annuelle des. cinq Académies, une lecture sur le sujet suivant: La croyance à la prochaine fin du monde dans les derniers siècles du moyen âge.

M. CLERMONT-GANNEAU commente les papyrus araméens de l'époque achéménide, provenant d'Égypte, dont il avait déjà été question dans la précédente séance. Il propose ensuite une interprétation conjecturale d'une inscription nabatéenne de basse époque, trouvée aux environs de Pétra et insérée au Corpus inscriptionum semiticarum, mais déclarée jusqu'ici inintelli

M. OPPERT et M. le marquis DE VOGUE présentent à ce sujet. quelques observations, qui provoquent de la part de M. Clermont-Ganneau des explications supplémentaires.

M. HÉRON DE VILLEFOSSE Communique à l'Académie la note suivante qui lui a été adressée par M. Paul Dissard, conservateur des Musées archéologiques de la ville de Lyon, et qui est relative à quatre inscriptions latines récemment découvertes dans cette ville:

1

Épitaphe de Caius Apronius Raptor, Trévère, décurion de Trèves, négociant en vins établi à Lyon, au quartier des Canabae, batelier de la Saône, patron de l'une et de l'autre de ces corporations, et d'Apronia, fille d'Apronius Bellus.

Partie droite d'une très grande table de pierre brisée en trois morceaux, trouvée en 1903 en creusant pour l'établissement des fondations d'un groupe de maisons situé à l'entrée de la rue Saint-Pierre-de-Vaise, près du transept septentrional de l'église de ce nom.

Hauteur 1m 40, longueur probable de la table complète environ 2m 50, longueur actuelle prise à la base 1m 55, à la partie supérieure 108; épaisseur 0m 40. Hauteur des lettres de la première ligne 0 15, de la seconde 0m 145, de la troisième 0m 12, des suivantes 0 10.

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