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LIVRES OFFERTS

M. Gustave SCHLUMBERGER fait hommage à l'Académie du 3o volume de sa publication intitulée : L'Épopée byzantine à la fin du Xe siècle. Les Porphyrogénètes Zoé et Théodora, 1025-1057 (Paris, 1905, in-8°).

M. Paul VIOLLET, au nom de M. D'ARBOIS DE Jubainville, offre à l'Académie un ouvrage intitulé: La famille celtique, étude de droit comparé (Paris, 1905, in-12).

M. L. Delisle présente à l'Académie, de la part des auteurs, les publications suivantes :

1o Léon Dorez, Publications du Musée britannique (Paris, 1901, in-8°; extr. de la Revue des Bibliothèques);

2o Du même, Les manuscrits à peintures du Musée britannique (Paris, 1904, in-8°; extr. de la même Revue);

3o Du même, Rabelæsiana; I. Le Catalogue rabelaisien de l'abbaye de Saint-Victor et le « Dialogus Epithalamicus » de Henri Geldorp; II. Romipètes» et « Torcoule ». Janus Pannonius, Érasme et Rabelais (Paris, 1904, in-8°; extr. de la même Revue);

4o Chanoine Ulysse Chevalier, correspondant de l'Institut, Repertorium hymnologicum, Catalogue des chants, hymnes, proses, séquences, tropes, en usage dans l'Église latine, depuis les origines jusqu'à nos jours (Louvain, 1904, in-8°; extr. des Analecta Bollandiana);

5o Lucien Magne, Le Palais de justice de Poitiers; étude sur l'art français au XIVe et au XVe siècle (Paris, 1904, in-4o).

M. le duc DE LA TRÉMOÏLLE dépose sur le bureau un volume intitulé: Mon grand-père à la cour de Louis XV et à celle de Louis XVI. Nouvelles à la main (Paris, 1904, in-4o).

M. BARBIER DE MEYNARD a la parole pour un hommage :

« J'ai l'honneur d'offrir à l'Académie, de la part de M. de Motylinski, directeur de la Medersa de Constantine, un travail intitulé: Le dialecte berbère de R'edamès. R'edamès, ou plus ordinairement Ghadamès,

est le nom moderne de l'antique Cydamus citée par Pline dans la Mauritanie. M. de Motylinski, qui s'était préparé depuis longtemps à l'étude du berbère par des recherches sur les dialectes parlés dans le M'zab et le Djebel Nefousa, s'est proposé aujourd'hui de pénétrer plus avant dans la connaissance du berbère tripolitain sur lequel nous étions jusqu'ici imparfaitement renseignés par quelques relations de voyage. Les circonstances politiques ne lui ayant pas permis de se rendre au cœur du pays, à R'edamès même, il obtint, l'année dernière, du gouverneur général de l'Algérie, une mission dans la région de Touggourt et d'El-Oued. C'est le résultat de cette exploration linguistique qu'il donne ici sous forme de notes grammaticales et de textes recueillis soit oralement, soit par correspondance. Il y joint trois vocabulaires, une transcription et une traduction; le volume se termine par la traduction de deux manuscrits inédits dont l'un est une chronique de R'edamès et l'autre un recueil de renseignements précieux sur le Sahara. Les études comme celles auxquelles M. de Motylinski consacre son activité et sa grande expérience des dialectes locaux, ont une double utilité. D'une part, elles sauvent de l'oubli les idiomes indigènes qui ne tarderont pas à être absorbés par la langue arabe de plus en plus envahissante, et, d'autre part, elles fournissent une contribution importante aux recherches scientifiques qui ont pour objet les dialectes parlés dans l'Afrique du Nord.

« J'offre en même temps à l'Académie, au nom de M. René Basset, un de ses plus zélés correspondants, un Extrait de la description de l'Espagne rédigée en arabe par un auteur qui vivait au x11° siècle et dont le nom ne nous a pas été conservé. Ce texte n'est pas absolument inédit, mais les morceaux que M. Basset en a tirés d'après sept copies conservées en Algérie et dans nos bibliothèques d'Europe, renferment de très curieux renseignements sur l'Espagne musulmane. Ce spécimen, publié avec un appareil critique soigneusement élaboré et suivi d'une traduction fort exacte, fait désirer que l'auteur réalise le projet, qu'il a annoncé depuis plusieurs années, de donner le texte complet et une étude d'ensemble sur ce curieux document. »

M. S. REINACH a la parole pour un hommage :

« J'ai l'honneur d'offrir à l'Académie, de la part de l'auteur, M. le capitaine Raymond Weill, un ouvrage considérable intitulé: Recueil des inscriptions égyptiennes du Sinaï. Bien que l'auteur n'ait pas visité lui-même cette région, il a pu faire connaître un grand nombre de textes inédits qui en proviennent, découverts par lui au British Museum, où dormaient depuis plus de trente ans les documents, copies et estampages, rapportés par la grande mission anglaise de

4868. Il a eu, en outre, à sa disposition les carnets inédits des explorateurs anglais, qui lui ont été prêtés par le Palestine Exploration Fund. Des recherches diligentes dans tous les ouvrages et articles consacrés au Sinaï lui ont permis de compléter les matériaux que lui fournissaient les bibliothèques anglaises. Les textes sont commentés et traduits; ils sont précédés d'une savante introduction, exposant l'histoire des établissements égyptiens dans la péninsule sinaïtique. M. le capitaine Weill a produit une œuvre importante à la fois pour l'égyptologie, pour la géographie et pour l'histoire industrielle de l'ancien monde; c'est un beau début pour le jeune officier d'artillerie dont une impérieuse vocation, née dans les loisirs d'une garnison lointaine, a fait un égyptologue de grand avenir. »

M. S. REINACH dépose, en outre, sur le bureau son livre intitulé : Apollo, histoire générale des arts plastiques (Paris, 1904, in-8°).

M. HERON DE VILLEFOSSE offre à l'Académie le XLV volume, année 1905, de l'Almanach historique, topographique et statistique du département de Seine-et-Marne (Meaux, 1905, 247 p., avec fig. dans le texte).

Cette publication à laquelle reste attaché le nom respecté de son fondateur, M. Le Blondel, libraire-éditeur à Meaux, renferme une mine précieuse de renseignements pour tous les érudits qui s'intéressent à la Brie et au Gâtinais. L'histoire et l'archéologie y sont représentées chaque année par d'intéressants mémoires. Comme ses aînés, le présent volume renferme plusieurs notices historiques sur des communes du département; ce sont les communes de Grisy-surSeine, Héricy, Livry-sur-Seine, Vaux-le-Pénil : une innovation heureuse consiste à faire suivre chaque notice de la bibliographie complète concernant la commune. On a souvent constaté avec étonnement et regret l'absence de documents relatifs à l'histoire de l'art à Provins pour l'époque où cette ville parvint à l'apogée de sa prospérité; une curieuse note de M. H. Stein nous fait espérer que ces documents ne sont pas tous perdus : M. Stein fait connaître en effet un compte de l'année 1287, relatif à deux architectes, Pierre de Jaulgonne et Hue de Vitry, chargés de la direction des travaux à Provins, ainsi qu'un marché conclu en 1283 avec un artiste local nommé Richard de Provins pour les verrières de l'église Saint-Ayoul. On retrouvera encore d'autres documents de ce genre. Les noms du regretté Th. Lhuillier, de M. G. Leroy, à l'activité duquel ce volume doit la meilleure part de ce qu'il renferme, de MM. Maurice Lecomte, Husson, F. Lebert, Abel Bertier, etc., figurent au bas des princi

paux articles, sans parler de ceux qui sont restés anonymes. Les titres de quelques mémoires: Le menhir du Grand-Berger, Le Chemin-Pavé de Troyes à Meaux, Les moulins de Meaux, Étienne Chevalier, etc., suffisent à montrer la diversité des sujets traités. Une utile bibliographie départementale pour les années 1903-1904, présentée par arrondissements, termine le volume.

M. HÉRON DE VILLEFOSSE dépose ensuite sur le bureau, de la part du R. P. Delattre, correspondant de l'Académie à Carthage :

1° Deux hypogées de Gamart (extr. de la Revue tunisienne). Ce compte rendu détaillé de la découverte de deux grands tombeaux faite par les Pères Blancs est accompagné de deux plans dessinés par M. Élie Blondel.

2o Marques céramiques trouvées à Carthage, 1902-1904 (extr. de la Revue tunisienne). Ce sont des estampilles grecques relevées sur des anses d'amphore, des marques latines copiées sur des briques, sur des grands vases ou sur des lampes.

SÉANCE DU 9 DÉCEMBRE

M. le Ministre de l'instruction publique et des beaux-arts adresse au Secrétaire perpétuel l'ampliation d'un décret présidentiel, en date du 5 décembre 1904, qui approuve l'élection faite par l'Académie, de M. A. Thomas, pour remplir la place de membre ordinaire devenue vacante par suite du décès de M. A. de Barthélemy.

Le SECRÉTAIre perpétuel donne lecture du décret.

Il introduit ensuite M. A. THOMAS et le présente à l'Académie.

Le PRÉSIDENT, au nom de l'Académie, souhaite la bienvenue au nouvel élu et l'invite à prendre place parmi ses confrères.

L'ordre du jour appelle l'élection d'un Secrétaire perpétuel. Il est procédé au scrutin.

1904.

46

Il y a 34 votants; majorité 26 (les deux tiers des membres vivants).

Au premier tour de scrutin, M. Perrot obtient 20 suffrages; M. Bouché-Leclercq, 11; MM. Foucart et de Lasteyrie, chacun 1. Ꭹ a un bulletin blanc.

II

Au deuxième tour de scrutin, M. Perrot obtient 22 suffrages; M. Bouché-Leclercq, 10; M. Oppert, 1. Il y a un bulletin blanc. Au troisième tour de scrutin, M. Perrot obtient 25 suffrages; M. Bouché-Leclercq, 8; M. de Lasteyrie, 1.

Au quatrième tour de scrutin (33 votants), M. Perrot obtient 26 suffrages; M. Bouché-Leclercq, 7.

En conséquence, M. Georges PERROT, ayant obtenu la majorité requise par le règlement, est proclamé élu secrétaire perpétuel de l'Académie. Son élection sera soumise à l'approbation de M. le Président de la République.

L'Académie est invitée à désigner un membre du Comité de rédaction du Journal des Savants.

M. L. DELISLE, actuellement délégué de l'Académie, est réélu.

Il est ensuite procédé à l'élection de deux délégués de l'Académie à la Commission du legs Debrousse.

Sont désignés: MM. L. DELISLE et CAGNAT.

M. CAGNAT dépose sur le bureau de l'Académie, de la part de M. le prince Abamélek-Lazarew, la photographie du Tarif de Palmyre découvert par le prince en mars 1882 et déposé aujourd'hui au Musée impérial de l'Ermitage à Saint-Pétersbourg.

M. BARTH Communique une lettre de M. Finot, directeur de l'École française d'Extrême-Orient, datée de la frontière du Siam et de la Birmanie, et donnant une intéressante appréciation de l'art architectural siamois, bien inférieur à celui du Cambodge.

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