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CHAP. XXIX. Hugues, chanoine régulier de
Saint-Victor [écrivain latin, 1142]
CHAP. XXX. [Benoit, chanoiue de Saint-Pierre,

1143]; Hugues Métellus, chanoine régu-
lier de Toul [vers 1148, écrivains latins].
CHAP. XXXI. Orderic Vital, moine de Saint-
Evroul [écrivain latin du XIIe siècle]
CHAP. XXXII. Suger, abbé de Saint-Denis, mi-
nistre d'Etat et régent du royaume de
France, [écrivain latin, 1151].
CHAP. XXXIII. Alger, diacré et scolastique de
Liége [écrivain latin, vers l'an 1132 ou
1135].
CHAP. XXXIV Guillaume, abbe de Saint-
Thierry, écrivain latin, vers l'an 1150].
CHAP. XXXV. Robert Pullus, cardinal et chan-
celier de l'Eglise romaine [vers 1150];
Bernard des Portes [1152]; Jean de la

386

568

587

Vézelay, 1167; Isaac, abbé de l'Etoile,
1169, écrivains latins].

CHAP. LXIII. [Richard, chanoine et prieur de
Saint-Victor, 1173; Gilduin, prieur de
Saint-Victor, 1155; Achard, prieur de
Saint-Victor et ensuite évêque d'Avran-
ches, 1171; Ervise, abbé de Saint-Victor,
1177; Guarin, abbé de Saint-Victor
1172; Odon, chanoine de Saint-Victor,
et ensuite abbé de Saint-Père, après 1181,
tous écrivains latins]

§1. Hymnes et offices de saint Victor et de
saint Augustin dans le Bréviaire Victorin.
§ II. Summa Britonis ou des Mots difficiles
de la Bible.

Pages

691

575

697

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§ VI. Attributions douteuses.

§ VII. Fausses attributions.

ART. II. Des proses d'Adam de Saint-Victor,

723

724

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CHAP. XLVIII, Hugues, archevêque de Rouen
[écrivain latin, 1164]

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CHAP. LXX. Pierre de Blois, archidiacre de

Bath en Angleterre, écrivain latin, [vers

l'an 1200].

CHAP. LXXI. [Alain, évêque d'Auxerre, 1186;
le bienheureux Pierre, huitième abbé de
Clairvaux, 1186; Robert de Thorigny,
abbé du Mont-Saint-Michel, 1186; Ai-
meric, patriarche d'Antioche, 1187; Jean
Beleth, théologien de Paris, 1190, écri-
vains latins].
CHAP. LXXII. [Reynerus ou Regnier, moine de
Saint-Laurent de Liége, 1188; Henri de
Marcy, abbé de Haute-Combe, puis évê-
que d'Albano, cardinal, 1188; Baudouin,
archevêque de Cantorbéry, 1188; Bona-
curse, comte romain, 1190; Bernard,
abbé de Fontcauld, vers 1192; Bernard
Septimel ou le Pauvre, vers 1192, tous
écrivains latins].
CHAP. LXXIII. [Laborant, cardinal, vers 1190;
Ermengaud ou Ermengard, 1192; Garnier,
évêque de Langres, 1198; Geoffroi, sous-
prieur des chanoines de Sainte-Barbe en
Normandie, 1198; Godefroi de Saint-
Victor, le même personnage probable-
ment que le précédent; Maurice de
Sully, évêque de Paris, 1196; Odon, évê-
que de Toul, 1198; Alexandre, abbé de
Jumiéges, 1200; Matthieu de Vendôme,
1200; Thomas de Citeaux, vers 1200;
Jean Algrin, cardinal, 1137, écrivains la-
tins].

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796

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CHAP. LXXIV. Théodore Balsamon, patriarche

d'Antioche [écrivain grec, vers le com-

mencement du XIe siècle].

CHAP. LXXV. Le bienheureux Joachim, abbé
et fondateur de Flore en Calabre [1202;
Eustathe, archevêque de Thessalonique,
écrivain grec sur la fin du XIIe siècle]

CHAP. LXXVI. [Martin, prêtre, chanoine régu-

lier dans le monastère de Saint-Isidore

de Léon, 1203; Gauthier de Châtillon,

1200; saint Wilhelme ou Guillaume, abbé

de Saint-Thomas-du-Paraclet, 1203; Ab-

salon, archevêque de Lunden en Suède,

1201; Willelmus ou Guillaume dit Blan-

ches-Mains, archevêque de Reims, 1202;

Jean de Bélmeis, archevêque de Lyon,

1202; Hugues V, dix-septième abbé de

Cluny, 1207; Rostang, moine de Cluny;

Baudouin, comte de Flandre, empe-

reur de Constantinople 1204; Elias

de Coxida, septième abbé du monas-

tère des Dunes, 1203; Thomas Ro-

delius ou Rodolius, moine, 1203, écrivains

latins]

CHAP. LXXVII. Guibert, abbé de Gemblours
[écrivain latin, mort en 1208].

CHAP. LXXVIII. [Alain de Lille, dit le Docteur

universel, 1203; Absalon, abbé de Spri

nekirsbach, 1203, Etienne, abbé de

Sainte-Geneviève de Paris, puis évêque

de Tournai, 1203; Adam, abbé de Per-

seigne dans le diocèse du Mans, 1203,

écrivains latins].

CHAP. LXXIX. [Pierre de Riga, chanoine de

Reims, poète, vers 1209; Odon ou Eudes

de Suily, évêque de Paris, 1208; Gon-

thier, moine de Citeaux, vers 1212; Hé-

linand, moine de Froidmont, 1212; Si-

cardi ou Sicard, évêque de Cremone,

1214; Pierre de Vaux-Cernay, moine,

vers 1218, écrivains latins]. .

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ADDITIONS. Théodore Prodrome, Jean Zonare,

929

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ART. I. Histoire d'Innocent III.

946

TABLE des additions faites par l'éditeur.

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TABLE des notes principales.

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ils sont ici dans l'ordre qui leur convient. Voyez l'énoncé et
la date de ces conciles en tête de chaque article. (L'édit.)

FIN DE LA TABLE DES CHAPITRES.

AUTEURS SACRÉS

ET ECCLÉSIASTIQUES.

AUTEURS ECCLÉSIASTIQUES.

[XII SIÈCLE.]

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1. On met sa naissance 2 vers l'an 1034,
dans la ville d'Aoste, sur les frontières de
Bourgogne et de Lombardie. Son père Gon-
dulfe, et Ermengarde sa mère, lui donnèrent
une éducation convenable à leur condition,
qui était noble. Il fit d'abord des progrès
dans les lettres; mais il s'en dégoûta ensuite
par l'opposition qu'il rencontra au dessein
qu'il avait d'embrasser la vie monastique.
C'était à l'âge de quinze ans. La mort de sa
mère lui fut préjudiciable. La tendresse qu'il
avait pour elle l'avait retenu dans le devoir;
aussitôt qu'il ne l'eut plus, il se livra à ses
passions. Son père s'indisposa contre lui, au
point qu'Anselme, ne pouvant plus en sup-
porter les duretés, abandonna sa patrie. I
passa en Normandie 3, où ayant ouï par-

1 On peut consulter sur saint Anselme son histo-

rien italien, André Raineri, moine de l'abbaye de

Saint-Jean de Parme, 1796; M. Hase, écrivant alle-

maud, dans son ouvrage intitulé Anselme de Can-

torbéry; M. de Montalembert, dans son Esquisse sur

saint Anselme, parue d'abord dans le Correspondant,

puis en brochure, et enfin à la suite de sainte Elisa-

beth de Hongrie, Paris 1861; M. Charles de Rémusat,

saint Anselme de Cantorbéry, Paris, un volume

ler de l'école publique de l'abbaye du Bec
et de Lanfranc, qui y enseignait avec répu-
tation, il alla dans cette abbaye et se mit
sous la discipline de Lanfranc. L'ardeur qu'il
avait eue pour l'étude dans ses premières
années se ranima, et il vit aussi renaître
dans son cœur le désir de la vie religieuse.
2. Il en fit profession dans l'abbaye du
Bec, âgé de vingt-sept ans, et ainsi vers
1060. Comme il n'avait embrassé cet état
qu'après de sérieuses réflexions et dans un
âge mûr, il en remplit si exactement les de-
voirs, que trois ans après il fut fait prieur
de ce monastère, à la place de Lanfranc,
que Guillaume, duc de Normandie, avait
demandé pour abbé d'un monastère qu'il ve-
nait de fonder dans la ville de Caen, sous
l'invocation de saint Etienne. Sa charge de
prieur ne l'empêcha pas de continuer ses
études. Il trouvait même du temps pour

in-8°. Ce travail est remarquable sous plus d'un rap-

port, mais la critique catholique y trouve beaucoup

à reprendre. Voyez aussi l'article de M. Guérin dans

le Dictionnaire de l'Histoire ecclésiastique, publié par

M. Migne. (L'éditeur.)

2 Anselm. vit., lib. I, pag. 2. [Avant de passer en

Normandie, il demeura quelque temps en Bourgogne

appliqué à l'étude.]

3 Ibid., pag. 3. Ibid., pag. 4.

3. A la mort de l'abbé Herlouin, arrivée le
en 1078, va en vingtième d'août 1078, les frères choisirent
unanimement Anselme 3 pour lui succéder.
Il fut béni le 22 février de l'année suivante,
par Gislebert, évêque d'Evreux. Abandon-
nant l'administration du temporel à ceux de
sa communauté, dont la prudence et la sa-
gesse
lui étaient connues, il ne s'occupait que
des instructions publiques et de la conduite
particulière de ses religieux. Il ne put toute-
fois se dispenser de faire, l'année même de
sa bénédiction, un voyage en Angleterre, à
cause des biens que l'abbaye du Bec y pos-
sédait. Ce fut pour lui une occasion favora-
ble de revoir Lanfranc, son maître, et de
s'entretenir familièrement avec lui sur ce
qui se passait dans son cœur. Lanfranc était
depuis neuf ans archevêque de Cantorbéry.
La sainteté d'Anselme y était bien connue.
Le clergé de cette ville le reçut avec hon-
neur. Il fit en leur présence un discours sur
la charité et la conduite des mœurs, dont
Eadmer, qui était alors un des moines de la
cathédrale, nous a conservé le précis. L'ar-
chevêque était inquiet au sujet du culte que
les Anglais rendaient à un de ses prédéces-
seurs, nommé Elfeg, qu'ils révéraient non-
seulement comme saint, mais encore comme
martyr, non qu'il eût répandu son sang pour
la foi, mais parce qu'il avait été mis à mort
par les païens, pour n'avoir pas voulu se ra-
cheter, dans la crainte de dépouiller ses su-
jets, en recevant d'eux l'argent nécessaire
pour sa rançon. Anselme le rassura 5, et fit
voir qu'Elfeg méritait bien la qualité de mar-
tyr, pour avoir préféré à sa propre vie les
intérêts temporels de ceux qui lui étaient

1 Guibert, lib. I Vitæ, cap. XVI.

2 Anselm. vit., lib. III, pag. 8.

3 Ibid., pag. 9, et Mabill., lib. LXV Annal., num.

39, 40, pag. 153.

4. Ce prince étant mort au mois de sep-

tembre 1087; Guillaume le Roux, son fils et gleterre.

son successeur, voulant profiter du revenu

des églises vacantes, ne les remplissait pas,

sous le faux prétexte qu'il ne trouvait point

de sujets dignes d'être en place. Il y avait

quatre ans qu'il en usait ainsi envers l'Eglise

de Cantorbéry, lorsqu'Anselme vint pour la

seconde fois en Angleterre. Il avait depuis

longtemps différé ce voyage, quoique pressé

de le faire par Hugues, comte de Chestre,

qui voulait se servir de lui pour la fondation

d'un monastère. Les raisons de son délai

étaient qu'il courait un bruit, que s'il passait

en Angleterre, on le ferait archevêque de

Cantorbéry; et comme il n'ambitionnait pas

cette dignité, il ne voulait donner aucun pré-

texte de l'accuser d'ambition. Hugues l'assura

que ce bruit n'était pas fondé, et le pressa une

troisième fois de venir prendre soin de son

âme, parce qu'il se trouvait dangereusement

malade. Anselme, pour ne manquer ni à son

ami, ni à la charité qu'il lui devait, partit en

1092. Son séjour en Angleterre fut de cinq

mois, pendant lesquels il vaqua aux affaires

de son abbaye, et de celle que le comte de

Chestre voulait fonder. Il était près de repas-

ser la mer, lorsque le roi lui en refusa la

permission.

5. Cependant les seigneurs du royaume,

affligés de la désolation de l'Eglise de Can-

torbéry, convinrent entre eux de demander

à ce prince, lorsqu'il tiendrait sa cour, sui-

vant la coutume le jour de Noël, de faire au

moins des prières publiques pour l'élection

d'un archevêque. Guillaume ne put s'y op-

poser, et les évêques prièrent Anselme de

régler lui-même la formule de ces prières.

Un des seigneurs le proposa un jour au roi,

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