Si celui qui, né avec une passion ardente pour les sciences, y a consacré les veilles de la jeunesse ; si celui qui, dévoré de la soif de connaître, s'est arraché aux jouissances de la fortune pour aller au-delà des mers contempler le plus grand spectacle qui puisse s'offrir à l'oeil du philosophe, et méditer sur l'homme libre de la nature et sur l'homme libre de la société, placés l'un près de l'autre |