In-18, faux-titre, titre-frontispice gravé orné d'un fleuron finement colorié représentant un buste de femme dont la main droite agite une marotte. 180 pages y compris la table des matières. Six charmantes gravures coloriées dont le sujet est emprunté à des anecdotes insérées dans le volume, jolies scènes très bien composées, les personnages vêtus à la mode de 1819. Bals de Janvier, la Jolie solliciteuse, le Virtuose des Salons, le Médecin des boudoirs, la Rose a ses épines, le Peintre à la mode. Le texte se compose d'intéressants articles sur l'histoire des modes, la naissance de la mode, la mode chez les peuples de l'antiquité, au moyen-âge, au commencement du XIXe siècle; puis revue de chaque mois : les Étrennes, le Carnaval, l'Ambassadeur Persan, le Panorama de Jérusalem, Longchamp, Tivoli, les Promenades publiques, l'Exposition de l'industrie où le bibliophile admire la Henriade de Didot et le Xenophon d'Eberhart, le Salon dans lequel on remarque le Naufrage de la Méduse, la Galatée de Girodet et le Massacre des Mamelucks de Vernet. 1820 L'Esprit des Femmes. A Paris, chez Louis Janet, libraire, successeur de son père, rue St Jacques, no 59. Vol. in-18. 46 pages plus un feuillet pour la table, suivies du Petit courrier des dames; douze feuillets pour les jours et les mois, les six derniers sont surmontés d'un médaillon avec sujets appropriés aux mois. En avril, la Pêche, en octobre, la Récolte des raisins, en novembre, la Chasse à courre, etc. Le titre-frontispice est gravé et orné d'une petite vignette représentant un buste de femme sur un piédestal aux pieds duquel une lyre, des branches de laurier et un rosier fleuri. AIR De la Croisée. A qui veut faire un almanach Quand, d'après ce titre on compose; Avec l'esprit des femmes. Six figures gravées au pointillé : Empire des femmes, Talents de femmes, Beauté des femmes, Puissance des femmes, La Boudeuse, La Coquette, très jolies compositions donnant fidèlement les costumes de 1820. Dans le texte, quelques poésies bien tournées entr'autres celle-ci : LA PETITE MAITRESSE. Je n'aime pas qu'on me répète Ce mot d'amour me rompt la tête, On ne me parle que d'amour; Toujours aimez moi ! je vous aime! J'aime à dormir après l'aurore, J'aime à contempler la nature, J'aime le retour du printemps, J'aime les fleurs et la verdure, J'aime la bonne compagnie, J'aime aussi la fraîcheur des roses, Mais sur mon visage surtout. J'aime encor beaucoup d'autres choses Me dire que je suis cruelle, Si l'on pouvait en trouver un. 1820 Candeur et bonté ou les quatre àges d'une femme, par Augustin Legrand. A Paris, chez Louis Janet, libraire, rue Saint-Jacques, no 59 et Pélicier, libraire au Palais-Royal. In-18, 51 pages. Un feuillet pour l'exposé des tableaux et quatre pour les articles du calendrier. Titre gravé, avec un fleuron représentant une couronne composée d'un bouton de rose, une rose entr'ouverte, une rose épanouie et un souci : Voilà la vie! Recueil d'images ayant pour frontispice Les Quatre Ages. Les tableaux sont divisés en quatre séries précédées chacune d'un titre gravé, orné d'une fleur avec sa signification dans leur langage. La Jeune enfant. Boule de neige: Naïveté de l'enfance. La jeune enfant, La poupée, Le devoir religieux, Les amusemens, La 1re communion. La jeune fille. Œillet rose: Candeur, élégance. 6e tableau. Quinze ans, L'amitié, La mélancolie, Les confidences, La mariée. La femme. Rose: Grâces, éclat, beauté. 12e tableau. Vingt ans, Les occupations, Le triomphe d'une mère, La consolation. La femme agée. Reine Marguerite, Automne. 20e tableau. La bonne maman, Les petits enfans, La bienfaisance, Le repos. << Candeur et bonté » n'est pas à proprement parler un almanach de modes; mais ce charmant petit volume peut se classer dans leur série, les vingt-cinq figures nous donnant les costumes des enfants, des jeunes filles, des femmes jeunes et vieilles en 1820, dans des scènes à un ou plusieurs personnages. Legrand, dans la préface, dit qu'il n'a eu qu'à copier les modèles qu'il avait sous les yeux « de jeunes enfants bien élevés, une fille déjà mère, une épouse aimable, sensible, l'exemple et le bonheur de la maison ». (A suivre). Vte DE SAVIGNY DE MONCORPS. L'OEUVRE DES GONCOURT ESSAI BIBLIOGRAPHIQUE " Quelques mots d'explication sont nécessaires en tête de ce petit travail. Ébauchée dès 1869 avec l'agrément, et, je puis bien dire avec l'aide des deux frères, puisque j'avais pris mes notes sur leurs propres exemplaires et recueilli de leur bouche des particularités qu'ils pouvaient seuls connaître, cette Bibliographie devait d'abord, dans la pensée d'Edmond de Goncourt, accompagner les Préfaces et manifestes littéraires qu'il avait extraits de l'ensemble de leurs écrits et elle fut annoncée en même temps que ce livre au verso de la couverture des Pages retrouvées. Sur ces entrefaites, M. Alidor Delzant obtint d'Emond de Goncourt communication de documents qui lui permirent d'écrire un livre des plus documentés dont l'appendice renferme également une liste sommaire des articles et des livres parus de 1851 à 1889; mais M. Delzant s'est moins attaché à décrire ses volumes qu'à en donner l'historique, ainsi que l'indication des critiques ou la reproduction des lettres qu'ils avaient provoquées et il a volontairement négligé plus d'un détail qui, aux yeux des amateurs, peuvent avoir leur |