Abbildungen der Seite
PDF
EPUB

cours a été reproduit, en 1691, dans le tome III du recueil d'oraisons funèbres dont nous parlerons tout à l'heure.

5o Oraisons funèbres. Une réimpression ou contrefaçon très rare de celle de Marie-Thérèse se trouve dans l'Abrégé de la vie de très auguste et très vertueuse princesse Marie Thérèse d'Autriche par le R. P. Bonaventure de Soria son confesseur, et son oraison funèbre prononcée à Saint-Denis le 1er de septembre 1683, par Messire J.-B. Bossuet evesque de Meaux. Paris, Lambert Rolland, 1683; pet. in-12.

Un Recueil de diverses oraisons funèbres, harangues, discours et autres pièces d'éloquence des plus célèbres auteurs de ce temps. (A L'Isle, chez Jean Henry, 1691, 3 vol. in-12), contient, de Bossuet, les oraisons funèbres de la reine d'Angleterre, de Madame, de Le Tellier, de Marie-Thérèse et de Condé.

6o Lettre avec la réponse de Dubourdieu. M. l'abbé Bourseaud (p. 216) semble en révoquer en doute l'existence. Elle est, du reste, mal indiquée dans l'article BOSSUET, de la Biographie Michaud. En voici le titre exact: Lettre de M. l'Evesque de Condom avec la réponse de M. Dubourdieu le fils, ministre à Montpellier, et un sermon du même auteur sur le bonheur de la sainte Vierge. A Cologne, chez Bernard à Vado le jeune, 1682; in-12 (Nationale, D2 4306). La lettre de Bossuet avait été communiquée à Dubourdieu, mais sans lui avoir été adressée directement.

70 Histoire des Variations. L'abbé Fr. Boutard (1664-1729), à qui ses poésies latines et l'amitié de Mlle de Mauléon avaient valu la protection de Bossuet, fit de l'Histoire des Variations une traduction latine qu'il acheva en 1710. Bossuet en avait même revu une partie. Elle n'a jamais été imprimée, quoique Boutard ait sollicité pour la mettre au jour l'appui de l'Assemblée du clergé : Illustrissimis cleri gallicani Præsulibus Epistola nuncupatoria Protestantium Variationibus latine translatis præfigenda. S. 1., 1726; in-4 de 7 pages (Mazarine, A 15.393). Le manuscrit de Boutard existe-t-il encore?

8° Lettres à la sœur Cornuau. Les éditions présentent des différences considérables avec les manuscrits, qui, du reste, ne concordent pas entre eux. En l'absence des originaux, il faudrait du moins pouvoir vérifier le texte sur la copie faite par Mme Cornuau elle-même pour le cardinal de Noailles. Mais sait-on ce qu'est devenue cette précieuse copie ?

DU XIXE SIÈCLE

Un bibliophile du Nouveau Monde des plus distingués, membre du Grolier-Club, a eu l'idée originale de faire recouvrir l'ouvrage sur la reliure moderne de M. Matthews, publié tout récemment par le Grolier-Club, d'une reliure dont l'ornementation rappelle les différents motifs de décoration employés par les meilleurs relieurs français du commencement de ce siècle à nos jours, depuis Bozérian jusqu'à Cuzin. L'exécution d'une semblable reliure, offrant un ensemble harmonieux, présentait bien des difficultés; elles ont été surmontées d'une manière si heureuse par M. Léon Gruel, l'artiste auquel s'est adressé l'amateur américain, que nous croyons être agréables à nos lecteurs en leur donnant la description complète de cette curieuse reliure et sa reproduction par la simili-gravure.

Pour bien suivre les différentes phases importantes de la décoration représentées sur cette reliure, et procéder par ordre chronologique, il faut commencer par en décrire le deuxième côté du verso.

Disons d'abord que le volume est couvert en veau brun et sans nerfs.

L'ensemble est composé de quatre encadrements de genre différent et d'un milieu décoratif.

1o Encadrement extérieur :

Style Ier Empire. Bordure sur fond de mosaïque rouge, composée de branches de lauriers et de palmes formant compartiments, et recevant le chiffre formé des lettres G C enlacées qui est celui du Grolier-Club de New-York.

2o Encadrement: Style Bozérian. Bordure sur fond de mosaïque gros bleu, composée de fers or et à froid alternés; les coins à petits fers sont dorés sur un semis de mille points or, genre de décoration cher à cet artiste.

Le 3o encadrement se rapprochant le plus du centre, représente le genre adopté par Thouvenin; et les fers à froid qui composent cette bordure sont frappés à même le fond de la reliure, c'est-à-dire sur le veau.

Le centre, sur fond de maroquin noir, est entouré d'un large filet de mosaïque citron, et occupé par une racine décorative tigée, feuillée et fleurie, vert bleu et citron, et sur l'ensemble se déroule un ruban blanc aux retroussis rouge et sur lequel on lit : L. GRUEL RELIEUR PARIS. Cette composition représente les premiers types originaux créés par la Maison Gruel de 1845 à 1855.

Nous passons maintenant au premier côté du plat recto. Une bordure extérieure de dix filets, genre PurgoldBauzonnet, encadre l'ensemble de la composition formée de cinq compartiments dont quatre, de forme triangulaire coupée au sommet, sont séparés entre eux par une suite de sept filets or passant les uns sur les autres, tels qu'en employaient Trautz et Cuzin.

Le premier de ces compartiments, celui qui occupe le haut, est composé de caissons mosaïqués bleu et orange, inspirés de ceux que Lortic affectionnait tout particulièrement et qu'il appelait sa création XIXe siècle.

Celui de gauche est un ornement palmé néo-grec, traité en mosaïque de couleur havane dorée à froid sur fond de maroquin noir et qui est un des tout premiers essais de cette manière de sertir la mosaïque et qui était présenté par la Maison Gruel-Engelmann à l'Exposition universelle de 1867.

A droite, et comme pendant du précédent, le genre très typique créé par Marius Michel se trouve représenté

compositions, et traitée en mosaïque verte, La Vallière, rouge vif, et rouge foncé sur fond noir.

L'encadrement qui entoure la composition du centre, est une légère guirlande de roses, en or sur fond de maroquin blanc, inspirée des gracieux ornements employés par Mercier, successeur de Cuzin. Au centre, un panneau décoratif moderne, très finement modelé et ciselé à même le fond de la reliure, porte la marque du Grolier-Club et le chiffre H. W.

Enfin le compartiment du bas est ce qu'on peut appeler une composition fin de siècle. Un paysage dans lequel se trouvent la mer, le soleil, des nuages, des plantes, des arbres, des fleurs, des balustrades, etc., etc..., sont rendus au jeu de filets en mosaïque de peau sans le secours d'aucune peinture (14 tons).

Le dos reçoit le titre de l'ouvrage : WILLIAM MATTHEWS MODERN BOOKBINDING. NEW-YORK, 1889, sur un ruban de maroquin blanc, traversé çà et là, par des branches feuillagées et mosaïquées.

W. O.

« ZurückWeiter »