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un pavois par des figures allégoriques. Cette belle miniature de la grandeur du volume est signée Bedau.

Une dédicace, Ludovico XIV Magno, écrite en lettres d'or et signée de Chamlay, dans une draperie soutenue par des enfants. Un second grand portrait de Louis XIV à cheval terrassant ses ennemis.

L'abrégé historique de la campagne écrit en bâtarde et 34 cartes et plans du siège de Valenciennes, du siège de Saint-Omer, etc., etc.,.. avec cartouches composés de personnages allégoriques et d'animaux, très finement peints.

Une magnifique miniature pliée, représente la Bataille de Cassel.
Bibliothèque nationale (no 7893).

ARÉGÉ HISTORIQUE DE LA CAMPAGNE DE 1678.

maroq. vert, dent., tr. dor. (Anc. rel.)

In-fol.,

Manuscrit sur vélin de 76 feuillets écrits en bâtarde et orné de lettres peintes en or et couleurs et de tableaux en miniature. Ce beau volume est composé comme suit :

Un superbe frontispice peint en miniature, signé Bedau f. représentant la France armée en guerre, entourée de figures allégoriques à l'action.

Le portrait de Louis XIV en médaillon posé sur une colonne tronquée. Autour, des personnages, la Force, la Sagesse, l'Histoire, le tout finement peint par Bedau.

Un feuillet pour la dédicace écrite en lettres d'or sur une draperie avec enfants et attributs.

Le premier feuillet est orné d'un sujet en tête peint en miniature et titre en lettres d'or. Un autre feuillet avec sujet en tête et plusieurs beaux culs-de-lampe dorés.

25 plans et sièges, plan du siège de la ville et citadelle de Gand, siège de la ville d'Ypres, etc.,... ornés de cartouches d'une curieuse finesse.

2 magnifiques miniatures pliées, Le Bourgmestre de Gand présenté à Louis XIV et la Bataille de Saint-Denis (cette dernière signée Bonnet).

Bibliothèque nationale (no 7894.)

(A suivre).

BARON ROGER PORTALIS.

LES

PETITS ROMANTIQUES

JEAN POLONIUS

(Comte XAVIER LABENSKY)

(FIN)

III

Jean Polonius, en 1830, semblait n'avoir que quelques efforts à faire encore pour atteindre à un des premiers rangs dans la littérature française: son nom était connu, le public attendait de lui une œuvre décisive. Cette œuvre se fit si longtemps attendre que quand elle parut, l'auteur avait eu le temps d'être oublié, sauf de quelques esprits versés dans les écrits du romantisme.

Comment expliquer ce silence, qui lui devint funeste? Ce ne fut ni lassitude, ni dédain, mais tout ensemble l'éloignement où il était de la France, et les circonstances particulières d'une époque peu propice, pensait-il, à une œuvre aussi étendue, aussi étrangère surtout aux préoccupations du moment, que l'était le poème d'Erostrate

cet Empedocle, qui en était comme l'avant-coureur. C'est onze ans seulement après la publication de ce dernier en 1829, que parut son nouveau poème. Bien qu'il porte la date de 1840, la Bibliographie de la France l'annonça dans son fascicule du 2 janvier 1841, sous le no 42 (1). En voici la description :

Erostrate | Poème | par M. X. Labensky | auteur des poésies publiées sous le nom de Jean Polonius | Paris | librairie de Charles Gosselin | 9, rue SaintGermain-des-Prés | MDCCXL. In-8. Prix : 7 fr. 50.

2 ff. n. c. pour le faux-titre (au verso: Imprimerie de H. Fournier et Cie rue de Seine, 14 bis). v-xII pp. pour la Préface, 306 pp. pour le poème, et 1 p. n. ch. pour la table. Sur le titre, marque ordinaire de la librairie Gosselin : C. G. dans un fleuron (2).

C'est le premier et unique volume du comte Labensky, qui soit accompagné d'une Préface; en voici les passages les plus intéressants pour la genèse et l'appréciation de ce poème :

(1) Nous avons longtemps et vainement cherché Erostrate dans cet ouvrage (année 1841); parceque, à la table, le nom de l'auteur a été par erreur écrit Lobensky. Un peu avant ou un peu après Erostrate, qui est comme à cheval sur les deux années 1840 et 1841, avaient paru les livres de vers suivants. En 1840 : Feuilles aux vents, par A. de Loy; Béatrix, par Saint-René Taillandier; Poèmes rustiques, par La Morvonnais; Provence, par Adolphe Dumas; Primavera, par Turquety; la Divine Épopée, par Soumet; Onyx, par Coran; Solitudes, par Juillerat; et parmi les innombrables poésies composées à l'occasion du retour des cendres de Napoléon, le Retour de l'Empereur, par V. Hugo, à côté de l'Empereur n'est pas mort, par Belmontet; SainteHélène et les Invalides, par Ed. d'Anglemont; le Retour, par C. Delavigne, les Funérailles de Napoléon, par Louise Colet. En 1841: Les Cloches, par Lacretelle; Chants civils et religieux, par A. Barbier; Psyché, par A. de Laprade; les Ternaires, par A. Brizeux; Esquisses poétiques de la vie, par E. Alletz; Amours de France, par Ed. d'Anglemont; Chants d'un prisonnier, par A. Esquiros.

(2) Bibl. Nat. : Inventaire Ye 24866.

Nous conservons au nom de l'auteur l'orthographe que lui-même lui a donnée, quoique Sainte-Beuve et les Biographies écrivent Labinsky.

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Jean Polonius, en 1830, semblait n'avoir que quelques efforts à faire encore pour atteindre à un des premiers rangs dans la littérature française: son nom était connu, le public attendait de lui une œuvre décisive. Cette œuvre se fit si longtemps attendre que quand elle parut, l'auteur avait eu le temps d'être oublié, sauf de quelques esprits versés dans les écrits du romantisme.

Comment expliquer ce silence, qui lui devint funeste? Ce ne fut ni lassitude, ni dédain, mais tout ensemble l'éloignement où il était de la France, et les circonstances particulières d'une époque peu propice, pensait-il, à une œuvre aussi étendue, aussi étrangère surtout aux préoccupations du moment, que l'était le poème d'Erostrate

cet Empedocle, qui en était comme l'avant-coureur. C'est onze ans seulement après la publication de ce dernier en 1829, que parut son nouveau poème. Bien qu'il porte la date de 1840, la Bibliographie de la France l'annonça dans son fascicule du 2 janvier 1841, sous le no 42 (1). En voici la description:

Erostrate | Poème | par M. X. Labensky | auteur des poésies publiées sous le nom de Jean Polonius | Paris | librairie de Charles Gosselin | 9, rue SaintGermain-des-Prés | MDCCXL. In-8. Prix : 7 fr. 50.

2 ff. n. c. pour le faux-titre (au verso: Imprimerie de H. Fournier et Cie rue de Seine, 14 bis). v-x11 pp. pour la Préface, 306 pp. pour le poème, et 1 p. n. ch. pour la table. Sur le titre, marque ordinaire de la librairie Gosselin C. G. dans un fleuron (2).

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C'est le premier et unique volume du comte Labensky, qui soit accompagné d'une Préface; en voici les passages les plus intéressants pour la genèse et l'appréciation de ce poème :

(1) Nous avons longtemps et vainement cherché Erostrate dans cet ouvrage (année 1841); parceque, à la table, le nom de l'auteur a été par erreur écrit Lobensky. - Un peu avant ou un peu après Erostrate, qui est comme à cheval sur les deux années 1840 et 1841, avaient paru les livres de vers suivants. En 1840: Feuilles aux vents, par A. de Loy; Béatrix, par Saint-René Taillandier; Poèmes rustiques, par La Morvonnais; Provence, par Adolphe Dumas; Primavera, par Turquety; la Divine Épopée, par Soumet; Onyx, par Coran; Solitudes, par Juillerat; et parmi les innombrables poésies composées à l'occasion du retour des cendres de Napoléon, le Retour de l'Empereur, par V. Hugo, à côté de l'Empereur n'est pas mort, par Belmontet; SainteHélène et les Invalides, par Ed. d'Anglemont; le Retour, par C. Delavigne, les Funérailles de Napoléon, par Louise Colet. En 1841: Les Cloches, par Lacretelle; Chants civils et religieux, par A. Barbier; Psyché, par A. de Laprade; les Ternaires, par A. Brizeux; Esquisses poétiques de la vie, par E. Alletz; Amours de France, par Ed. d'Anglemont; Chants d'un prisonnier, par A. Esquiros.

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(2) Bibl. Nat. Inventaire Ye 24866. Nous conservons au nom de l'auteur l'orthographe que lui-même lui a donnée, quoique Sainte-Beuve et les Biographies écrivent Labinsky.

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