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JEAN LORRAIN. M. de Bougrelon. Illustrations de Marold et de Mittis. Paris, librairie Borel (Édouard Guillaume, directeur) (1 fr.). 16° vol. de la Collection « Lotus bleu ». Il a été tiré, en outre, 25 ex. sur Chine (6 fr.) et 25 ex. sur Japon (6 fr.)..

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La Tentatrice.

Illustrations de A. Calbet

Paris, librairie Borel (Édouard Guillaume, directeur) (1 fr.).

18. vol. de la Collection « Lotus bleu ». Il a été tiré, en outre, un ex. sur Chine, contenant toutes les aquarelles originales, 25 ex. sur Japon (6 fr.) et 25 ex. sur Chine (6 fr.).

Vte DE SPOELBERCH de LOVENJOUL.

Études Balzaciennes. Autour

de Honoré de Balzac. Paris, Calmann Lévy, in-18 (3 fr. 50).

Il a été tiré, en outre, 55 ex. de format in-8, sur pap. de Hollande, pour la librairie Deman, à Bruxelles.

Publications sous presse

Librairie des Amateurs (A. Ferroud): CHARLES NODIER. Inès de las Sierras. 14 compositions dessinées et gravées à l'eau-forte en couleurs, par Paul Avril. Préface par A. de Claye. In-8 jésus.

Tiré à 200 ex. contenant la décomposition des couleurs de toutes les planches (300 fr.).

Librairie G. Boudet et Ch. Taillandier: LÉON MAILLARD. Les Menus et programmes illustrés. Invitations Billets de faire-part · Cartes d'adresse - Petites estampes. Ouvrage orné d'une couverture en couleurs, lithographie originale par Mucha, et de plus de 300 reproductions en noir dans le texte et de 15 reproductions en couleurs hors texte. Gr. in-8.

Il sera tiré 25 ex. sur pap. du Japon (n" 1 à 25), avec une suite sur Chine du trait de toutes les planches en couleurs, à 120 fr.; 25 ex. sur Chine (n° 26 à 50), avec une suite du trait tiré à part de toutes les planches en couleurs, à 100 fr.; et 1000 ex. sur pap. vélin du Marais (no 51 à 1050), à 50 fr.

Pour paraître le 30 octobre 1897.

A VIS

Le Bulletin du Bibliophile, contrairement à son habitude, paraît cette fois avec un léger retard. Ce retard est dû à l'importance de l'article qui est en tête de la livraison et que son intérêt, comme son caractère d'actualité, nous imposait de ne pas ajourner.

Nous signalerons aussi une erreur qui s'est produite dans la pagination du Bulletin. La livraison de mai paginée 221 à 268 aurait dû être chiffrée 257 à 304. Nous reprenons donc aujourd'hui la pagi

L'ÉVANGÉLIAIRE

DE

SAINTE AURE

Tous ceux qui s'intéressent aux manifestations artistiques de nos pères savent sans doute que la Bibliothèque de l'Arsenal possède un manuscrit remarquable entre tous, que l'on désigne d'ordinaire sous le nom de Psautier de saint Louis, bien que l'origine royale de ce beau manuscrit ne soit rien moins que prouvée. Cependant, le Psautier dit de saint Louis fut conservé pendant tout le moyen-âge et jusqu'à la Révolution à la Sainte-Chapelle, où les chanoines le considéraient comme une relique du saint roi. Charles VI fit revêtir d'un drap d'or à fleurs de lis le psautier de son aïeul; et dans un inventaire de 1573, on voit que ce beau livre était « couvert d'une chemise de taffetas pers, semée de fleurs de lys, doublé de sandal rouge ». C'est bien l'étoffe qui subsiste encore

aujourd'hui.

Depuis la fin du XIIIe siècle ou le commencement du XIVe, ce volume eut donc tous les honneurs et reçut tous les témoignages de vénération accordés aux reliques. Que le Psautier de saint Louis ait appartenu ou non à ce prince, je dirais presque : Peu importe.

Même en dehors de l'intérêt qu'il peut offrir au point de vue artistique, n'est-il pas suffisant qu'un volume ait joui d'une célébrité reconnue et ait été l'objet du respect de plusieurs générations pour que nous le considérions nous-mêmes avec une certaine vénération. Mais lorsqu'à cette ancienneté, à cette célébrité, vient encore se joindre

JEAN LORRAIN. M. de Bougrelon. Illustrations de Marold et de Mittis. Paris, librairie Borel (Édouard Guillaume, directeur) (1 fr.). 16 vol. de la Collection « Lotus bleu ». Il a été tiré, en outre, 25 ex. sur Chine (6 fr.) et 25 ex. sur Japon (6 fr.)..

J.-H. ROSNY.

La Tentatrice. Illustrations de A. Calbet Paris, librairie Borel (Édouard Guillaume, directeur) (1 fr.).

18. vol. de la Collection « Lotus bleu ». Il a été tiré, en outre, un ex. sur Chine, contenant toutes les aquarelles originales, 25 ex. sur Japon (6 fr.) et 25 ex. sur Chine (6 fr.).

Vte DE SPOELBERCH de LOVENJOUL. — Études Balzaciennes. Autour de Honoré de Balzac. Paris, Calmann Lévy, in-18 (3 fr. 50).

Il a été tiré, en outre, 55 ex. de format in-8, sur pap. de Hollande, pour la librairie Deman, à Bruxelles.

Publications sous presse

· Librairie des Amateurs (A. Ferroud): CHARLES NODIER. Inès de las Sierras. 14 compositions dessinées et gravées à l'eau-forte en couleurs, par Paul Avril. Préface par A. de Claye. In-8 jésus.

Tiré à 200 ex. contenant la décomposition des couleurs de toutes les planches (300 fr.).

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Librairie G. Boudet et Ch. Taillandier: LÉON MAILLARD. Les Menus et programmes illustrés. Invitations Billets de faire-part Cartes d'adresse Petites estampes. Ouvrage orné d'une couverture en couleurs, lithographie originale par Mucha, et de plus de 300 reproductions en noir dans le texte et de 15 reproductions en couleurs hors texte. Gr. in-8.

Il sera tiré 25 ex. sur pap. du Japon (n" 1 à 25), avec une suite sur Chine du trait de toutes les planches en couleurs, à 120 fr.; 25 ex. sur Chine (n° 26 à 50), avec une suite du trait tiré à part de toutes les planches en couleurs, à 100 fr.; et 1000 ex. sur pap. vélin du Marais (no 51 à 1050), à 50 fr.

Pour paraître le 30 octobre 1897.

AVIS

Le Bulletin du Bibliophile, contrairement à son habitude, paraît cette fois avec un léger retard. Ce retard est dû à l'importance de l'article qui est en tête de la livraison et que son intérêt, comme son caractère d'actualité, nous imposait de ne pas ajourner.

Nous signalerons aussi une erreur qui s'est produite dans la pagination du Bulletin. La livraison de mai paginée 221 à 268 aurait dû être chiffrée 257 à 304. Nous reprenons donc aujourd'hui la pagi

DE

SAINTE AURE

Tous ceux qui s'intéressent aux manifestations artistiques de nos pères savent sans doute que la Bibliothèque de l'Arsenal possède un manuscrit remarquable entre tous, que l'on désigne d'ordinaire sous le nom de Psautier de saint Louis, bien que l'origine royale de ce beau manuscrit ne soit rien moins que prouvée. Cependant, le Psautier dit de saint Louis fut conservé pendant tout le moyen-âge et jusqu'à la Révolution à la Sainte-Chapelle, où les chanoines le considéraient comme une relique du saint roi. Charles VI fit revêtir d'un drap d'or à fleurs de lis le psautier de son aïeul; et dans un inventaire de 1573, on voit que ce beau livre était « couvert d'une chemise de taffetas pers, semée de fleurs de lys, doublé de sandal rouge ». C'est bien l'étoffe qui subsiste encore aujourd'hui.

Depuis la fin du XIIIe siècle ou le commencement du XIV, ce volume eut donc tous les honneurs et reçut tous les témoignages de vénération accordés aux reliques. Que le Psautier de saint Louis ait appartenu ou non à ce prince, je dirais presque : Peu importe.

Même en dehors de l'intérêt qu'il peut offrir au point de vue artistique, n'est-il pas suffisant qu'un volume ait joui d'une célébrité reconnue et ait été l'objet du respect de plusieurs générations pour que nous le considérions nous-mêmes avec une certaine vénération. Mais lorsqu'à cette ancienneté, à cette célébrité, vient encore se joindre

l'attrait d'une exécution matérielle exceptionnellement remarquable et d'une conservation parfaite, on peut dire, sans exagération, que des reliques de ce genre sont des joyaux qu'une nation s'honore de posséder.

Le Psautier de saint Louis de l'Arsenal est l'un de ces joyaux, nombreux encore heureusement dans notre France.

Il est un autre livre, auquel la légende aussi attribua. pendant des siècles une origine illustre, et que les Parisiens vénérèrent longtemps comme une relique. Je veux parler du Psautier ou mieux de l'Évangéliaire de sainte Aure, dont M. Léopold Delisle et M. Alfred Franklin ont signalé l'existence avant la Révolution, ce qui équivalait à en déplorer la perte. « Les Barnabites s'étaient établis, en 1631, dans l'ancien prieuré de Saint-Éloi, dit M. Delisle (1); ils y avaient trouvé le psautier que la tradition attribuait à sainte Aure, et qui a dû subsister jusqu'à la suppression des maisons ecclésiastiques ». Et M. Franklin (2), d'autre part, constate en ces termes la présence de ce volume chez les Barnabites : « On conservait, dans la sacristie du couvent, un beau psautier manuscrit, qui passait pour avoir appartenu à sainte Aure; mais l'abbé Lebeuf a prouvé qu'il était de beaucoup postérieur et ne pouvait avoir été écrit avant le règne de Charles III ».

On peut voir par ces deux extraits que le Psautier de sainte Aure était conservé chez les Barnabites de Paris; mais depuis quand cette relique de la sainte se trouvaitelle dans le prieuré de Saint-Éloi, donné aux Barnabites en 1631? Et qu'était sainte Aure elle-même, sainte un peu oubliée aujourd'hui? C'est, je crois, ce qu'il ne sera pas inutile de rappeler. Disons d'abord que sainte Aure a

(1) Le Cabinet des manuscrits de la Bibliothèque nationale, t. II, p. 259.

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