Mémoires politiques et militaires pour servir à l'histoire de Louis XIV et de Louis XV, Band 6

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Chez la Société Typographique, 1778
 

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Seite 43 - agi ; et c'est en agissant pour la plupart du temps « offensivement qu'ils ont acquis cette gloire immor« telle aux troupes françaises, et pour eux une ré« putation au-dessus du temps et de l'envie. Il ne « dépendra que de Votre Majesté de remettre les « choses sur le même pied : elle nous a donné des « échantillons de ce que peut un prince éclairé et « sage à la tête de ses troupes. Qu'elle ordonne à ses « généraux de battre partout ses ennemis, et ils se
Seite 24 - par une paix plus affermie que celle de Westpha« lie , le règne le plus beau et le plus glorieux qu'ait « eu aucun de ses prédécesseurs? » On voit que le négociateur se livroit un peu à l'enthousiasme. Mais quoique ses idées fussent trop vastes pour avoir un fondement assez solide en pareilles conjonctures, la confédération projetée n'en étoit pas moins l'ouvrage d'une profonde politique, et ne pouvoit manquer de produire de grands effets. Après plusieurs alternatives d'espérance...
Seite 9 - Dans la nécessité de soutenir vigoureusement ia guerre pour la finir avec honneur, il falloit négocier et combattre : on avoit besoin d'alliés contre une ligue très-redoutable. Des raisons particulières devoient intéresser la France au sort de l'empereur bavarois : si le maréchal ne les avoit pas fait valoir, n'y avoit pas insisté avec force, le ministère, ne sentant que le fardeau de l'alliance du malheureux Charles vu, l'eût probablement abandonné , au risque de s'attirer sur les bras...
Seite 281 - Bien-dinuf, qui lui lui donné la racme aimée où il écrivoit cette lettre. répéterai rien dans cette lettre, pour ne la pas fatiguer inutilement. Je me bornerai donc à lui rendre compte de quelques particularités qui ne doivent être que pour elle; et je crois que Votre Majesté approuvera cette précaution, par la...
Seite 164 - L'évidence sembloit naître de la plume du maréchal de Noailles. Mais comment établir ce plan, qu'il avoit toujours inutilement désiré, si la volonté souveraine flottoit entre les incertitudes ou les contradictions mutuelles des ministres ? Le succès de nos armes en Flandre pouvoit seul réparer les pertes qu'on faisoit ailleurs; et les conquêtes du Roi étoient moins...
Seite 283 - Il vous chérit, sire, et ne parle de vous qu'avec tendresse et le plus vif intérêt. Il n'ya personne ici qui ne dît à Votre Majesté qu'il est plus touché de vos succès en Flandre que de ceux de l'Infant en Italie ; et on peut dire avec vérité que ce prince a le cœur tout français. A l'égard de la Reine, elle me paroît avoir de l'esprit, de la vivacité ; entend finement, répond juste : elle a une politesse noble.
Seite 106 - La campagne de 1744^ ou le prince de Conti et les Français firent des prodiges de valeur, ayant été plus glorieuse qu'utile, on résolut de tenter un autre passage, et l'on fit une alliance avec les Génois, exposés aux invasions du roi de Sardaigne. Dès que le passage en Italie fut ouvert par...
Seite 171 - Au reste , on sait que l'Académie francaise, en s'occupant de mots et d'orthographe, a pour objet principal la perfection du goût. Les noms célèbres qui ornent ses fastes depuis son origine, et surtout les ouvrages immortels d'une partie de ses membres , sont de solides garans de sa gloire. Noailles s'occupoit alors des tristes affaires d'Italie. Elles n'offroient plus que sujets de honte et de crainte. Quelle humiliation pour la France d'avoir même abandonné...
Seite 303 - ... puisse désormais mettre en doute qu'elle ait d'autre objet, dans la continuation de la guerre, que de forcer ses ennemis à concourir au rétablissement de la paix à des conditions raisonnables. Ces principes une fois exposés, il convient d'examiner : Quelle est, parmi les ennemis, la puissance dont l'influence peut contribuer le plus à rétablir ou à éloigner la paix; Quel est l'objet que cette puissance peut se proposer dans la poursuite de la guerre; Ce qu'il convient et ce qu'il est...
Seite 95 - ... et que, peut-être, Votre Excellence ignore ellemême; je crains donc que, dans une attaque un peu vive, ils ne forcent de toutes parts leurs officiers à marcher, et lorsque je les...

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