Études littéraires, Band 2Auguste Durand, libraire, 1846 - 857 Seiten |
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Beliebte Passagen
Seite 1 - Les Français arrivent tard à tout, mais enfin ils arrivent. La lumière s'est tellement répandue de proche en proche, qu'on éclatera à la première occasion; et alors ce sera un beau tapage. Les jeunes gens sont bien heureux; ils verront de belles choses.
Seite 202 - Bonaparte, car le nom que vous vous êtes fait "est plus mémorable que les titres qu'on vous fait, vous m'avez permis d'approcher assez de votre personne pour qu'une sincère affection pour vous se mêlât souvent à mon admiration pour vos qualités; je suis donc profondément affligé de ce qu'ayant pu vous placer dans l'histoire au rang des fondateurs, vous préfériez être imitateur. « Mes sentiments particuliers, plus que votre autorité, me font, à dater de ce jour, une obligation de me...
Seite 44 - Créateur et conservateur ! 0 toi ! seul incréé, seul grand, seul nécessaire, Auteur de la vertu, principe de la loi, Du pouvoir despotique immuable adversaire, La France est debout devant toi. Tu...
Seite 267 - Comment cela, bon Dieu? — Hippias, le 24 juillet , s'est foulé le bras en tombant de cheval ; il est resté six jours dans sa chambre , le septième il est sorti le bras en écharpe, et le huitième il a* été nommé administrateur général. Voilà l'histoire d'Hippias. Ajoutons qu'il a renvoyé le valet qui l'accompagnait le jour de sa chute. — Mais Hippias n'entend rien à l'administration ; c'est un homme aimable. Vous savez — Tête sans cervelle! Je vous dis qu'Hippias est sorti le bras...
Seite 78 - Hélas ! pour arracher la victime aux supplices, De mes pleurs chaque jour fatiguant vos complices, J'ai courbé devant eux mon front humilié : Mais ils vous ressemblaient, ils étaient sans pitié.
Seite 204 - Vous vous amusez à refaire le lit des Bourbons... Eh bien! je vous prédis que vous n'y coucherez pas dix ans. » On a remarqué qu'il n'y coucha , en effet , que neuf ans et neuf mois. Voilà presque le vates antique; par malheur, les bonnes prophéties ne sauvent pas les mauvais vers.
Seite 414 - Delavigne qui est si noble et Lamartine qui est si grand, vous avez su dans le demi-jour découvrir un sentier qui est le vôtre et créer une élégie qui est vousmême. Vous avez donné à certains épanchements de l'âme un accent nouveau. Votre vers, presque toujours douloureux, souvent profond, va chercher tous ceux qui souffrent, quels qu'ils soient, honorés ou déchus, bons ou méchants.
Seite 117 - Ta gloire est sûre, il faut l'attendre : Ce n'est point un présage vain ; Chérile n'osera prétendre Au prix qu'un nouvel Alexandre Promet à l'illustre écrivain. Que le mérite se console. Un héros gouverne aujourd'hui : Des arts il veut rouvrir l'école Et faire asseoir au Capitole Tous les talents dignes de lui '. * Cet vers oui «té adressés à M.
Seite 96 - Vous m'avez délaissé, doux rêves de la vie Plaisirs, gloire, bonheur, patrie et liberté, Vous fuyez loin d'un cœur vide et désenchanté. Les travaux, les chagrins ont doublé mes années, Ma vie est sans couleur, et mes pâles journées M'offrent de longs ennuis l'enchaînement certain , Lugubres comme un soir qui n'eut pas de matin. Je vois le but, j'y touche, et j'ai soif de l'atteindre.
Seite 118 - Messieurs, ne serai-je point assez malheureux pour trouver un écueil ? Car en portant à M. Chénier ce tribut de respect que tous les morts réclament, je crains de rencontrer sous mes pas des cendres bien autrement illustres. Si des interprétations peu généreuses voulaient me faire un crime de cette émotion involontaire, je me réfugierais au pied de ces autels expiatoires qu'un puissant monarque élève aux mânes des dynasties outragées.