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d'histoire, le tome IX, 3e partie, de ses Mémoires (Munich, 4866, in-4"). 3° Sur quelques anciennes COMPOSITIONS (Darstellungen) de l'époque des Empereurs d'Allemagne, lecture faite dans la séance de l'Académie royale de Bavière, le 28 mars 1867, pour la fête du 108° anniversaire de sa fondation par le Dr Wilh. v. Giesebrecht, membre de la classe d'histoire (in-4°, 1867, en allemand).

4° Exploration archéologique de la Galatie, etc., par MM. Perrot, Guillaume et Delbet: 18 et 19e liv. (in-fo).

5o La légende de Cadmus et les établissements phéniciens en Grèce, par M. Fr. Lenormant (Extr. du t. XV des Annales de philosophie chrétienne, Paris, 1867, in-8°).

6o EXλyvixà 'Avézoota, etc. Recueil publié aux frais de l'Etat, par Constantin N. Sathas, tomes I et II (Athènes, 1867, in-8°). Le tome I, après une introduction étendue et intéressante de M. Sathas, renferme un poëme ou récit en vers de Jean Coronæos, sur les exploits des volontaires grecs en Europe au XVe siècle; le tome II, la guerre de Grète au XVIIe siècle, racontée en 24 chants par Athanase Scliros, natif de Pikridès, 1er médecin du gouvernement de Venise à Candie, mort en 1664 dans la ville assiégée. Cette chronique compte 9287 vers et s'étend de l'année 1644, date du début de la guerre, à la nomination du marquis Giron Francesco Villa, comme capitaine-général de Candie. La publication en est faite d'après une copie de Mustoxydi on ignore où se trouve maintenant le manuscrit original. — A l'occasion de cette présentation M. Fr. Lenormant adresse au bureau la note suivante : << Une autre chronique grecque, en vers, de la guerre de Candie par un moine crétois nommé Akakias Diakrousis, en religion frère Anthimos, laquelle s'étend jusqu'à la prise de Réthymo en 1646 et au commencement du blocus de la ville même de Candie, a été imprimée à Venise sous le titre de : Διήγησις διὰ στοίχων τοῦ δεινοῦ πολέμου τοῦ ἐν τῇ — Νήσῳ Κρήτῃ γενομένου, εἰς τὴν ὁποίαν περιέχει, τὴν — · σκληρότητα καὶ αἰχμαλωσίαν τῶν ἀπέων ἀγαρηνῶν, καὶ — πῶς ἐκυρίευσαν ὄχι μόνον τὰ Χανιά, καὶ τὸ Ῥέθυ- μον μὰ καὶ ὅλον τὸ νησί, καὶ ὅλον ἕνα πολε μοῦσιν, καὶ αὐτὸ τὸ μεγάλον Κάστρον. - Συντεθεῖσα παρὰ Ἀνθίμου Ἱερομονάχου τοῦ διὰ τοῦ θείου, καὶ ̓Αγγε --- λικοῦ σχήματος ̓Ακακίου μὲ τὸ νομασθέντος τοῦ Διακρούση (sic). Elle parut pour la première fois en 4667, ainsi que l'enseigne une note de la seconde édition : πρωετυπώθει (sic) εἰς τούς (sic) αχξζ', οἰκείοις αὐτοῦ ἀναλλωμασι (sic) μὲ διάφωραις (sic) προσθήκαις, καὶ νῦν νεωστὶ μετατυπωθεῖσα καὶ μετὰ πλείστης Snipeλelas Stopwɛica. La réimpression fut publiée à Venise en 1679, en format in-12, chez Valentino Mortali et constitue une plaquette de 64 pages.

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Cette chronique en vers n'est signalée ni par Papadopoulo Vréto ni par aucun de ceux qui ont traité jusqu'à présent de la littérature et de la bibliographie du grec moderne. On n'a encore retrouvé aucun exemplaire de la première édition. L'unique exemplaire connu de la seconde a été découvert par moi à Athènes en 1863 et rapporté à la bibliothèque de l'Institut. »

7° Mémoires de la Société littéraire des sciences de Castres, 6o volume (1867, in-8°).

8° Annales de philosophie chrétienne: août 1867.

9o M. Imbert, de la Société des Antiquaires de l'Ouest, adresse par lettre un exemplaire de l'ouvrage intitulé: Registre de correspondance et biographie du duc Henry de la Trémoille (1649-1667), Poitiers, 1867, 1 vol. in-8°. Cet ouvrage destiné au concours des Antiquités de la France ne pourra y être admis, la période historique à laquelle il se rapporte étant en dehors des limites fixées par le règlement.

10° M. DELISLE fait hommage, au nom de l'auteur, d'un opuscule intitulé Première lettre sur les campagnes du comte de Derby en Guyenne, Saintonge et Poitou, adressée à M. Lacabane, directeur de l'Ecole impériale des chartes, par M. Bertrandy, inspecteur général des Archives (Bordeaux, br. in-8°).

Séance du vendredi 18.

PRÉSIDENCE DE M. DE LONGPÉRIER.

Le procès-verbal de la séance précédente est lu, et la rédaction en est adoptée.

Il n'y a pas de correspondance.

Sont présentés à l'Académie les ouvrages suivants :

1o Au nom de M. de Rossi, correspondant, Bulletin d'archéologie chrétienne n° 4 (juillet et août 1867), renfermant une dissertation étendue sur les monuments du IVe siècle concernant l'église de S. Pudenziana.

2o Par M. le PRÉSIDENT et avec une note de M. Oppert, Inscription cuneiforme du Musée de Zürich, texte et traduction par M. Joseph Grivel, trésorier d'Etat à Fribourg (Suisse), cahier lithographié, in-4o, Cette inscription est un exemplaire de l'inscription modèle (Standard inscription) trouvée à Nimroud et reproduite sur un très-grand nombre de bas-reliefs conservés dans presque tous les musées de l'Europe. M. Grivel l'a éditée et publiée pour la première fois avec une traduction.

Il a exprimé d'une manière très-pratique les idéogrammes en traits et les signes phonétiques en pleins, sans embarrasser le lecteur par la transcription des idéogrammes en caractères phonétiques. La traduction est irréprochable presque de tout point.

3o La guirlande précieuse des demandes et des réponses, publiée en sanscrit et en tibétain et traduite pour la première fois en français par M. Ph. Ed. Foucaux, professeur de sanscrit au collège de France (Paris, 1867, in-8°) avec une courte introduction où le savant traducteur discute la question relative au véritable auteur de cette espèce de catéchisme de morale commun aux Brahmanes et aux Bouddhistes, lequel ne saurait être Çankara Atchârya, le célèbre philosophe et commentateur védantiste.

4o Bulletin de la Société impériale des Antiq. de France: 4o trim. 1866. 5o Revue archéologique : octobre 1867.

6o Mémoires de la Société d'agriculture, sciences et arts d'Angers: 2o trimestre de 1867.

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7° L'Orient: 25 septembre 1867.

8° Négociations de Charles VII et de Louis XI avec les évéques de Metz pour la châtellenie d'Epinal, par M. L. l'Ecole des chartes, etc. (Paris, 1867), in-8°. au concours des Antiquités de la France. mission.

Duhamel, ancien élève de
Double exemplaire destiné
Renvoi à la future com-

A défaut de lectures des membres de l'Académie portées à l'ordre du jour, M. le VICE-PRÉSIDENT continue la lecture du Mémoire de M. Ern. Desjardins, concernant ses explorations archéologiques dans la région du Danube inférieur.

Séance du vendredi 25.

PRÉSIDENCE DE M. DE LONGPÉRIER.

Le procès-verbal de la séance précédente est lu, et la rédaction en est adoptée.

Il n'y a pas de correspondance officielle.

M. DE WITTE lit la note suivante sur le colosse d'Hercule trouvé au théâtre de Pompée à Rome.

« Une des découvertes les plus importantes qui aient été faites à Rome dans ces dernières années est celle de la statue colossale de bronze doré, retrouvée au mois de septembre 1864,

sous les ruines du théâtre de Pompée. Les circonstances de cette découverte sont connues (1); je n'entrerai donc dans aucun détail à cet égard. D'ailleurs l'Académie a déjà reçu une communication relative à cette découverte, au mois d'avril 1866, quand M. BEULÉ, qui venait de voir cette œuvre d'art, en a parlé devant la compagnie (2).

Cette statue colossale est restée inédite. C'est grâce à l'obligeance du cardinal Antonelli que, l'hiver dernier, pendant mon séjour à Rome, j'ai obtenu l'autorisation d'en faire prendre une photographie, et aujourd'hui je m'estime heureux de pouvoir mettre cette photographie sous les yeux de l'Académie.

Cette statue colossale, haute d'environ 4 mètres (3m 83 cent.), après avoir été restaurée, a été placée dans la grande salle ronde au Musée du Vatican.

Tout le monde est d'accord pour y reconnaître un Hercule jeune ayant la peau de lion suspendue sur le bras gauche. On a rétabli, d'après des modèles antiques, dans la main droite la massue dont on avait retrouvé quelques débris, et dans la gauche les pommes du jardin des Hespérides. La tête, nue et entourée d'une simple bandelette, est légèrement inclinée vers la gauche; la bouche est entr'ouverte; aux tempes paraissent les poils d'une barbe naissante. Mais si tout le monde est d'accord pour reconnaître dans ce colosse Hercule, on ne l'est pas du tout sur l'époque à laquelle il a été exécuté. Lors de la découverte on émit plus d'une opinion, et encore aujourd'hui on est loin d'être du même avis. Rien n'est plus difficile en effet que de fixer d'une manière rigoureuse l'âge d'un monument ancien; car à toutes les époques, dans tous les siècles, on a tenté d'imiter des œuvres d'art qui étaient devenues célèbres.

On a cherché à retrouver dans les traits du fils d'Alcmène un portrait impérial; les uns ont voulu y reconnaître la tête de

2

(1) Bull. de l'Inst. arch., 1864, p. 227 et suiv.

Cf. la Correspon

dance de Rome des 24 sept., 15 oct., 5 nov. 1864 et 24 janv. 1865.

(2) Voir les Comptes rendus des séances de l'année 1866, p. 1041 et

suiv.

Pompée, d'autres celle de Domitien. On a prétendu également que cette œuvre d'art appartenait au quatrième siècle de notre ère et on a cherché à y découvrir de la ressemblance avec les princes de cette époque. Mais un examen attentif (du moins c'est là l'impression que j'ai éprouvée) porte à y reconnaître un type grec. Les cheveux courts, l'absence de barbe, le caractère juvénile de la figure, toutes ces circonstances réunies rappellent le type d'Hercule, tel que nous le montrent les monnaies de la Macédoine, frappées vers la fin du quatrième siècle avant J.-C. On a des monnaies d'Alexandre le Grand et de Philippe Aridée sur lesquelles paraît la tête du conquérant macédonien plus ou moins idéalisée sous la forme d'Hercule imberbe, coiffé de la dépouille du lion. Des monnaies de bronze d'Amyntas II montrent une tête d'Hercule analogue. On rapprochera des tétradrachmes et des drachmes de fabrique macédonienne, la tête juvénile et nue, les cheveux entourés d'une bandelette et caractérisée comme Hercule par la massue, tête empreinte sur les monnaies frappées en Campanie au nom des Romains (4) et aussi, mais sans bandelette, sur les deniers de la gens Cornélia (2). Enfin on pourra comparer la tête de l'Hercule colossal avec un autre type macédonien, l'Apollon à cheveux courts, ceints d'une bandelette, et à large cou qui paraît sur les monnaies d'argent et de bronze frappées depuis Archélaüs et Pausanias jusqu'après Alexandre le Grand.

Je ne veux pas dissimuler toutefois que la tête de l'Hercule colossal rappelle tant soit peu les traits de Domitien, mais je crois que cette ressemblance est fortuite et qu'il ne faut pas s'y arrêter. Tout me porte à croire que nous avons sous les yeux une statue faite par un artiste romain qui s'est inspiré d'un excellent modèle grec de l'école de Lysippe. Mais pour développer les motifs sur lesquels cette opinion repose, il faudrait entrer dans des détails qui prendraient trop d'extension. Qu'il me suffise d'appeler l'attention de l'Académie sur les rapports de style que je crois

(1) Cohen, Monnaies de la république romaine, pl. XLIV, 48, (2) Id., ibid., pl. XIV, Cornelia, 5 et 6.

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