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(1864 à 1866), in-8°; III. Cinq fascicules des Notulen ou Procès-verbaux de la Société, etc. (1865-66), in-8°; IV. Catalogue de la Bibliothèque de cette même Société, par J. A. Van der Chijs, bibliothécaire (Batavia et La Haye, 1864, 4 vol. in-8°).

2o Di alcuni Sepolcri della necropoli Felsinea, par le comte sénateur Giov. Gozzadini (Bologne, 1866, br. in-8°).

3o Une brochure in-8° en vers (ou prétendus tels) sous le titre de Premiére olympiade française adressée par M. Desbans, directeur de l'enregistrement et des domaines au Mans, sans rapport aucun avec les travaux de l'Académie. Demande inadmissible d'un jugement sur le système de versification de l'auteur.

4o M. Beauvois adresse, par une lettre, pour le concours des antiquités de la France en 1868, deux exemplaires de son ouvrage intitulé Histoire légendaire des Francs et des Burgondes aux 3 et 4° siècles (Paris et Copenhague, 1867,1 vol. in-8°). Renvoi à la future commission. 5o M. DELISLE fait hommage, au nom de M. Mantellier, de son ouvrage intitulé « Histoire de la Communauté des marchands fréquentant la rivière de Loire et fleuves descendant en icelle (t. I. 4867, in-8°). Le tome II, composé de documents, a été publié en 1864 et offert à cette époque.

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60 M. VINCENT fait hommage de l'analyse (extraite des Comptes rendus de 1867) de ses Recherches sur le calendrier des Lagides, notamment sur la date de la pierre de Rosette et sur celle du décret de Canope.

M. EGGER lit la note suivante: « Sur le texte grec de deux ostraka provenant de la Haute-Egypte.»

<< Dans un mémoire lu à l'Académie en 1856 et inséré au tome XXI de son Recueil (1), je faisais remarquer la variété chaque jour croissante des documents que l'on déchiffre sur les ostraka provenant de la vallée du Nil. Voici deux nouveaux exemples à l'appui de cette observation.

Déjà on connaissait des reçus libellés sous forme épistolaire, soit sur des tessons, soit sur des feuilles de papyrus (2). Deux ostraka acquis à Dekkeh, des mains d'un Nubien, par le général

(1) Ce mémoire est réimprimé, p. 420 et suivantes de mes Mémoires d'Histoire ancienne et de Philologie (1863, in-8°).

(2) Voir le mémoire ci-dessus et les Comptes rendus de l'Académie, séance du mercredi 30 octobre 1867.

Desvaux, qui en a fait don au Musée du Louvre, nous offrent de véritables lettres familières. On en jugera par les textes, malheureusement incomplets, que je vais mettre sous les yeux de nos confrères, en commençant par le plus étendu. Selon l'usage, ces textes ne portent ni accents, ni signes d'aspiration ou de ponctuation; les mots y sont rarement distingués l'un de l'autre par des espaces notables. Les caractères de l'écriture sont d'une belle onciale qui pourrait bien remonter au temps ptolémaïque; ils offrent beaucoup d'analogie avec quelques-uns des papyrus les mieux écrits de la collection du Louvre. Les lettres qui manquent sont presque toutes emportées par la chute du vernis rouge sur lequel elles étaient tracées.

Le nom de la personne qui écrit cette lettre manque dans la suscription. Peut-être n'est-ce pas l'effet d'une fracture de l'ostrakon, Apollonius qui recevait la lettre; connaissant sans doute l'écriture de son correspondant.

Απολλωνίῳ (liota est adscrit)
χαίρειν

1. εἰ καλῶς ἔχ]εις, ἀδελφέ μου, καλῶς σοι...

2.

3.

4.

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προχρέας κα[ὶ] παρὰ Μάγνητος ?

5. σύμβολο]ν πόησον, ἐπὶ (sic, pour ἐπεὶ κἀγὼ αὐτὰς

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On distingue encore le reste d'une treizième ligne. Il est à peu près impossible d'apprécier la longueur des lignes conservées d'après l'apparence des brisures latérales. Je n'ose essayer la restitution et la traduction d'un texte si mutilé; mais il est facile de

reconnaître qu'il contenait des renseignements qui nous eussent été précieux sur certaines opérations financières: πроурɛíα, écrit ici лроxpéα (1), est, d'après un ancien grammairien, le mot de la langue vulgaire pour désigner ce que le dialecte attique appelait άpopuń, plus tard évoýn. Il désigne une mise de fond, distincte du dépôt, naρaxaτał, entre les mains de quelque banquier, comme cela se voit dans le discours de Démosthène pour Phormion. Peutêtre n'est-il pas sans rapport avec le verbe роxpnoτεv qu'on lit à la colonne 6o du règlement sur les travaux de l'agriculture, au n° 63 (planche VI) de la collection LETRONNE. Je n'ose rien affirmer à cet égard. Mais, rapproché des autres textes relatifs aux finances que nous ont rendus les ostraka et les papyrus, le fragment que je publie pourra plus tard s'éclairer de quelque lumière qui nous manque aujourd'hui.

Le second morceau est évidemment d'une date plus récente, car le nom propre Gaius, qu'on y lit, atteste le temps de la domination romaine; en tout cas, d'une écriture plus négligée. Il n'a pas moins souffert des injures du temps; mais il offre quelque intérêt.

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Au contraire du premier texte, ici c'est le commencement qui

(1) xpix pour xpela est attesté par le Grand Étymologique et par Hésychius, au mot xperó,

nous manque. Nous avons le salut final et nous lisons avec certitude trois petites phrases: « J'ai reçu de Gaius les deux statères [que je lui avais] prêtés. Remercions les dieux. Nous sommes relevés d'une grande maladie. » On ne voit pas clairement si les actions de grâce s'adressent aux dieux pour le premier ou pour le second des deux faits annoncés: je crois pourtant qu'il s'agit plutôt du second. »

M. JOURDAIN Commence la lecture en communication d'un Mémoire ayant pour titre : « Sur l'authenticité de quelques écrits attribués à Robert Grosse- Tête, »>

Séance du vendredi 13.

PRÉSIDENCE DE M. DE LONGPÉRIER.

Le procès-verbal de la séance précédente est lu et la rédaction en est adoptée.

Il est donné lecture de la correspondance officielle.

Par un message en date du 11 décembre, M. le Ministre de l'Instruction publique adresse ampliation de deux décrets rendus sur sa proposition, le 7 du même mois, et par lesquels la double élection que l'Académie a faite de MM. RITSCHL et FLEISCHER, pour remplir les deux places d'associés étrangers vacantes par suite des décès de MM. GERHARD et BOECKн, est approuvée.

L'ordre du jour appelle l'exposition et l'examen des titres des candidats présentés à la place d'associé étranger vacante par suite du décès de M. BOPP.

L'Académie se forme en comité secret.

La séance étant redevenue publique, l'Académie passe à l'élection. M. LE PRÉSIDENT rappelle que les candidats présentés par la Commission sont MM. Mommsen, Max Müller et Lepsius. Ont été ajoutés à cette liste M. De Rossi, sur la proposition de M. LABOULAYE, appuyée par plusieurs membres, et M. Diez, sur celle de M. MAURY et des mêmes membres. Le dépouillement du scrutin accuse 34 votants: majorité 18 voix. 12 voix sont don

:

nées à M. De Rossi, 11 à M. Mommsen, 8 à M. Max Müller, 3 à M. Lepsius. Au 2o tour de scrutin, et sur le même nombre de votants, M. De Rossi obtient 15 voix, M. Mommsen 14, M. Max Müller 5. Au 3 tour, M. De Rossi 18 voix, M. Mommsen 16. -M. De Rossi ayant obtenu la majorité absolue des voix, M. LE PRÉSIDENT le déclare élu associé étranger de l'Académie. — Son élection sera soumise à l'approbation de l'Empereur.

Par suite de la décision de l'Académie, doivent être faits aujourd'hui et d'urgence, les deux rapports pour la présentation des candidats aux quatre places reconnues vacantes de correspondant étranger et à celle de correspondant régnicole. - L'Académie se forme de nouveau en comité secret.

Séance du vendredi 20.

PRÉSIDENCE DE M. DE LONGPÉRIER.

Le procès-verbal de la séance précédente est lu et adopté pour la partie publique.

Il est donné lecture de la correspondance officielle.

Par une lettre en date du 19 décembre, M. le PRÉSIDENT DE L'INSTITUT informe le Président de l'Académie que la première séance générale trimestrielle de 1868 aura lieu le mercredi 8 janvier prochain et le prie d'inviter l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres à désigner un lecteur pour cette séance. — La désignation sera mise à l'ordre du jour de la prochaine séance.

M. le conseiller d'État, directeur de l'Imprimerie impériale, offre à l'Académie, pour être déposé à la Bibliothèque de l'Institut, comme les précédents, le tome V du Livre des Rois de Firdousi, publié sous sa direction. -L'Académie sait que cet ouvrage, d'une exécution vraiment monumentale, fait partie de la grande Collection orientale poursuivie par l'Imprimerie impériale depuis longues années, et qu'il est dû au savoir d'un de ses membres, M. MOHL.

M. LE PRÉSIDENT éprouve la douleur d'avoir à notifier à l'Aca

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