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MONOGRAPHIES.

MONOGRAPHIES.

Comme les règles de position, qui se rapportent uniquement aux noms et aux verbes, ne pouvaient fournir qu'un Mémoire peu étendu et, à mon avis, incomplet, j'aurais cru n'avoir pas assez fait pour faciliter, autant qu'il est en moi, l'intelligence du style ancien, si je n'avais donné des Monographies, c'est-à-dire des descriptions très-détaillées de certains caractères qu'on rencontre à chaque pas avec des significations infiniment variées, et sur lesquels la plupart des grammaires ne donnent que quelques lignes. Les auteurs se sont contentés d'en indiquer les emplois ordinaires, tandis qu'à force de lectures et de recherches, j'ai pu leur trouver un nombre considérable d'emplois importants et peu connus, appuyés d'exemples classiques, fidèlement traduits, et minutieusement analysés. Je puis ajouter que, dans ces Monographies, on trouvera une multitude de tournures rendues claires et faciles par l'application des règles de position.

J'ai cru devoir donner après les Monographies, une sorte de vocabulaire, rangé dans l'ordre des clefs, offrant à la fois un grand nombre d'Idiotismes que l'analyse ne peut réduire aux principes de la grammaire, les prépositions les plus fréquentes dans leurs nombreuses acceptions, et quelques locutions particulières qu'une ellipse rend souvent obscures et inintelligibles.

Il me restait un dernier devoir à remplir. J'ai pensé que les principes exposés dans les diverses grammaires et même

les règles de position qui sont le principal objet du présent ouvrage, ne suffisaient pas pour faire connaître complètement le mécanisme de la langue chinoise. Il m'a semblé qu'à l'exemple de l'illustre indianiste Max Müller, qui a donné une traduction mot à mot de l'Hitopadeça, je ferais un travail éminemment utile en ajoutant à mon livre de nombreux morceaux de style ancien, élégant et facile, qui seraient traduits mot à mot, et clairement analysés.

J'ai publié, en 1859, un Recueil de Contes et d'Apologues indiens, qui ont été traduits du Sanscrit en Chinois entre le 5me et le 8me siècle de notre ère. J'ai copié, dans l'Encyclopédie chinoise intitulée Yu-lin, les textes des pièces les plus intéressantes de ce Recueil; je les ai divisés par phrases de 20 à 30 caractères, puis j'ai traduit mot à mot chaque signe précédé d'un chiffre auquel répond le chiffre de sa prononciation, de sorte que, sans être sinologue, on peut suivre toutes les parties du texte, comme si l'on était guidé de point en point par un maître ou par une personne exercée.

MONOGRAPHIE

DE

TCHI 之

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Le dictionnaire Choue-wen explique tchi par tehh'ou sortir, parce que, sous sa forme antique (en écriture Tch'ouen), ce signe signifiait la première pousse d'une plante qui sort de terre.

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1

1° On le rencontre le plus souvent comme marque du génitif: 3jin les hommes, 2tchi de, 1kou l'antiquité ; 1 #kiun le prince, tchi du, 1koue royaume. (Voyez plus haut, page 13.)

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2° Il signifie quelquefois aller: '4Ź 1nieou ce boeuf, ho où, en quel endroit, 3tchi va-t-il? Où mène-t-on ce boeuf ? (Meng-tseu, ch. I.)

11tchi aller, 2jin à sa charge, à l'endroit où on doit la remplir.

tchi aller, thsou dans le royaume de Thsou,

3yeou pour se promener, faire une excursion.

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' ★'ƒ F1yeou-sse les magistrats,

wei pas encore, tchi connaissent (ne connaissent pas encore), 580 le lieu (où), 6tchi (le roi) va.

3° Tchia le sens de

yu, „ quant-à, à l'égard de “,

dans cette phrase du Ta-hio que cite le dictionnaire de Khang

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hi: "人"之"其"所親愛而“辟jin les hommes, 標

1tchi à l'égard de, pour, 480 ceux-que, 3khi eux, 5thsin-"'aï aiment, 'eul particule explétive, spi ont de la partialité.

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