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Fig 1

ROBERT ET COLLIN

Fig 2

ROBERT ET COLLIN

Fig. 3.

jours facilement les fausses membranes que l'on extrait en retirant la pince.

Cet instrument a déjà servi à plusieurs chirurgiens.

MM. Robert et Collin font remarquer que ces trois instruments sont construits d'après le mécanisme de la pince à polypes qu'ils ont faite dernièrement pour M. le docteur Cusco. (Académie de médecine.)

Rectotome. Dans la séance du 21 avril 1869, M. le docteur Tillaux, chirurgien à l'hôpital Saint-Antoine, présente un rectotome construit sur ses indications par MM. Robert et Collin.

A l'aide de cet instrument M. le docteur Tillaux se propose:

1° De mesurer exactement la longueur du rétrécissement à l'aide d'un curseur B que l'on fait glisser au moyen d'une tige graduée;

2o De pratiquer les incisions sur toute la longueur du rétrécissement sans jamais toucher aux parties saines; les lames AA étant émoussées à leur plus grand diamètre, comme l'uréthrotome de M. le docteur Maisonneuve;

3o De graduer et mesurer rigoureusement la profondeur des incisions au moyen d'une graduation placée sur la vis D qui se rattache aux lames et les faire porter rapidement sur plusieurs points de la circonférence du rétrécissement. (Académie de médecine.)

ROBERT ET COLLIN

VARIÉTÉS

Ecoles de pharmacie.

Par décret en date du 21 avril 1869:

Article 1er. Trois concours seront ouverts, chaque année, le 15 juillet, dans chacune des trois Ecoles supérieures de pharmacie, savoir: 1o entre les élèves de première année; 2o entre les élèves de deuxième année; 3o entre les élèves de troisième année.

Art. 2.

Les épreuves des concours porteront sur l'ensemble des matières de l'enseignement pour chacune des années d'études correspondantes. Le sujet des épreuves sera choisi par l'assemblée générale des professeurs de l'Ecole.

Art. 3.- Sont admis à concourir tous les élèves aspirants au grade de pharmacien de 1re classe ou de pharmacien de 2e classe, qui justifient des quatre inscriptions prises aux époques réglementaires, et de l'assiduité aux travaux pratiques obligatoires pour l'année à laquelle ils appartiennent; cette condition est de rigueur.

Art. 4. Il y aura, dans chaque Ecole, un prix de première année, un prix de deuxième année, un prix de troisième année. La nature et la valeur des prix seront déterminées par le ministre de l'instruction publique.

Les lauréats de première et de deuxième année seront dispensés des droits d'inscriptions et d'examens semestriels afférents à l'année scolaire suivante; le lauréat de troisième année aura la dispense des droits des deux premiers examens de fin d'études et des certificats d'aptitude correspondants.

Un lauréat qui aurait obtenu successivement le prix de première, de deuxième et de troisième année, jouira de la gratuité complète des droits qui lui resteront à acquitter pour obtenir le diplôme de pharmacien de 1re classe.

Art. 5.

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Il pourra être établi par le ministre de l'instruction publique, dans chaque Ecole, lorsque le nombre des élèves justifiera cette mesure, un second prix pour chacune des trois années d'études.

Les élèves qui obtiendront ces prix n'auront pas droit à la gratuité attribuée aux lauréats des prix institués par l'article 4 du présent décret.

Art. 6. La liste des lauréats sera soumise, à l'expiration de l'année scolaire, au ministre de l'instruction publique. Les prix seront proclamés et décernés dans la séance solennelle de rentrée.

Art. 7. Notre ministre secrétaire d'Etat au département de l'instruction publique est chargé de l'exécution du présent décret, qui aura son effet à dater de la présente année scolaire.

Par arrêté en date du même jour :

La nature et la valeur des prix dans les trois Ecoles supérieures de pharmacie sont réglées comme il suit:

Prix de troisième année, une médaille d'or de 300 francs;

Prix de deuxième année, une médaille d'argent et 75 francs de livres;

Prix de première année, une médaille d'argent et 30 francs de livres.

Institution d'un second prix à l'Ecole de pharmacie de Paris. Art. 1er. Il est institué, à l'Ecole supérieure de pharmacie de Paris, un second prix pour chacune des trois années d'études.

Art. 2. Chacun de ces prix consistera en une médaille de bronze et 25 francs de livres.

Par décret en date du 6 mai 1869, M. le docteur Claude Bernard, membre de l'Institut, a été nommé sénateur.

Faculté de médecine de Paris.

M. Grimaux, agrégé, est chargé d'un cours

complémentaire de chimie pendant l'année classique 1868-1869.

M. Hardy, licencié ès sciences, docteur en médecine, est nommé préparateur du cours de pharmacologie, en remplacement de M. Delacalle, dont la démission est acceptée.

M. le docteur Padieu, professeur d'anatomie et de physiologie à l'Ecole préparatoire de médecine et de pharmacie d'Amiens, est nommé directeur de ladite Ecole, en remplacement de M. Tavernier, démissionnaire.

M. le docteur Lempereur est nommé bibliothécaire adjoint de l'Académie de médecine, en remplacement du docteur Guardia.

Les médecins des hôpitaux de Paris viennent de présenter M. le docteur Moissenet, médecin de l'Hôtel-Dieu, pour faire partie du conseil de surveillance de l'Assistance publique.

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Les inspections médicales de l'armée seront faites cette année par : 1er arrondissement, M. Michel Lévy, médecin inspecteur; 2e, baron Larrey, président du conseil de santé ; 3e, M. Cazalas, membre du conseil ; - 4o, M. Laveran, membre du conseil; 6e, M. Colman, médecin inspecteur; M. Périer, médecin inspecteur; -8°, M. Vital, médecin en chef de la division de Constantine.

7e,

La Société de législation comparée, sous la présidence de M. Laboulaye, professeur au collège de France, vient de mettre à son ordre du jour la question des aliénés et l'examen comparatif de toutes les législations étrangères relatives à l'assistance des fous. Elle a nommé une commission chargée de préparer tous les éléments de la discussion générale. Cette commission est composée de MM. Alexandre, conseiller à la Cour impériale, président; Ernest Bertrand, conseiller à la Cour impériale ; Diard, avocat au Conseil d'État et à la Cour de cassation; les docteurs Legrand du Saulle, Lunier et Brierre de Boismont; d'Haussonville, Ribot et Hendlé, avocats à la cour impériale, et Tanon, rédacteur au ministère de la justice, secrétaire. Cette commission a immédiatement commencé ses travaux.

Le comité médical des Bouches-du-Rhône, reconnu par décret impérial comme établissement d'utilité publique, décernera dans sa séance générale d'avril 1870 :

1. Une médaille d'or à l'auteur du meilleur mémoire sur la question suivante :

Des bains de mer de l'Océan et de la Méditerranée, au double point de vue de la balnéation et du climat.

2o Une médaille d'or à l'auteur du meilleur mémoire sur ce sujet :

Des maladies du sternum chez les vieillards.

3o Une médaille d'or pour le travail le plus complet sur cette question :

De l'analyse végétale. Les candidats choisiront au moins trois végétaux qui jouent un rôle important en thérapeutique, et donneront la description des nouveaux procédés analytiques simples et sûrs qu'ils auront employés.

Les mémoires, écrits en français, devront être parvenus au siége du comité médical à Marseille, rue de l'Arbre, 25, avant le 1er mars 1870, terme de rigueur.

Les auteurs qui se feraient connaître seront exclus du concours.

La douzième séance annuelle de la Société de secours des amis des sciences a eu lieu le jeudi 29 avril, dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne, sous la présidence de M. le maréchal Vaillant, membre de l'Institut. M. Félix Boudet, secrétaire de la Société, a rendu compte de la gestion du conseil d'administration, pendant l'exercice 1868. M. Lissajous a lu ensuite une notice historique sur la vie et les travaux de M. Léon Foucault, membre de l'Institut. La séance a été terminée par une conférence sur les mouvements vibratoires des veines fluides, par M. Maurat.

La conférence internationale pour les blessés en temps de guerre a tenu le 24 avril une courte séance. Elle a reçu communication d'un rapport sur les actes de dévouement accomplis et d'une proposition de M. Langenbeck, aux termes de laquelle les gouvernements neutres doivent être invités à mettre, en temps de guerre, un certain nombre de médecins militaires à la disposition des Etats belligérants.

Nécrologie. Nous apprenons avec affliction la mort prématurée de notre honorable confrère, M. le docteur Babut, secrétaire de la Société locale des médecins du Puy-de-Dôme, décédé à Clermont à la suite d'une maladie du

cœur.

Pour les articles non signes :

F. BRICHETEAU.

THÉRAPEUTIQUE MÉDICALE.

Des causes et du traitement de l'obésité (1);

Par le docteur SCHINDLER, ancien chirurgien de l'hôpital de Pesth,

membre titulaire de la Société d'hydrologie.

Si les causes de l'obésité sont encore enveloppées d'épaisses ténèbres, cela tient à l'absence de descriptions fidèles de cette maladie et des conditions qui la produisent, et à l'habitude de considérer les personnes qui en sont affectées comme une curiosité d'histoire naturelle, dont on étudie simplement le poids et les dimensions.

läger, dans ces derniers temps, rassemblant les cas jusqu'ici publiés de l'état adipeux chez les enfants, a voulu établir des lois géné rales; il a trouvé, par exemple, que les cheveux blonds et les yeux bleus caractérisaient assez ordinairement les constitutions adipeuses, constitutions plus rares chez les personnes brunes. Bien qu'elles méritent attention, ces recherches éclairent très peu les causes spé'ciales de l'obésité.

Pour découvrir ces causes, il est nécessaire de se rattacher au point de vue pratique. L'embonpoint est favorisé par les constitutions torpides, lymphatiques; il est de tout âge et de tout sexe, cependant il survient de préférence chez les femmes à l'époque de la ménopause, chez les hommes à l'âge mûr. Le confort, le bienêtre, la richesse, la vie claustrale, l'habitation des lieux froids et humides, des climats chauds comme l'Egypte, où l'on se livre trop à certains plaisirs, où l'on prend trop de bains chauds et de mets recherchés; un long sommeil dans un lit mou, un séjour constant au sein d'une atmosphère imprégnée d'émanations nourrissantes, l'usage habituel d'eau chaude et de boissons sucrées, de bière et autres liquides mucilagineux, de plats succulents, d'aliments sucrés et amylacés (ce dernier point sera développé plus tard), tel est l'ensemble des causes les mieux connues.

Je ne suis point de l'avis de Gräfe, qui tient pour cause prochaine de la corpulence le produit d'une hydrogénation trop active, due chez ses malades à l'usage immodéré de la viande et au séjour dans un air chargé d'émanations animales. Gräfe invoque la prédo

(1) Traduit de l'allemand par le docteur Labat, membre titulaire de la Société d'hydrologie.

TOME LXXVI. 10 LIVR.

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