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Récapitulation générale des étapes d'Alger à Dakar.

NOMBRE DE JOURS

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de fer.

NOMBRE DE KILOMÈTRES PARCOURUS Marche Arrêt. Totaux. en chemin en vapeur en à cheval. à chameau. Totaux. fluvial. pirogue.

29 oct.
31 oct.

1920-30 oct. 1920. Alger-Colomb - Bechar.

2

1er nov.

2

2 nov.

8 nov.

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9 nov.

21 nov.

13

22 nov. 28 nov.

27 nov.

Beni-Abbès-Tabelbala.

6

30 nov.

1er déc.

19 janv. 1921. Tabelbala-Atar.

46

50

20 janv. 1921

7 février

10 février
12 février
24 février
2 mars

6 fév.

18

18

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135

155

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2

290

290

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7 mars

mars

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6

Tijikja-Moujeria.

8 mars

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9 mars

16 mars

Moujeria-Aleg.

217

217

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tuer pour déterminer les deux coordonnées horizontales d'un point latitude et longitude. Pour faire les deux opérations simultanément en employant la méthode des droites de hauteur il faudrait disposer de deux instruments que je n'avais pas : une astrolabe à prismes et la T. S. F.

Latitude. - J'avais à ma disposition un petit théodolite de

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campagne et, pour déterminer les conditions atmosphériques au moment des observations célestes, un thermomètre fronde et un baromètre anéroïde Goulier. Le théodolite donnait directement au vernier les deux minutes centésimales et la minute à l'estime, je pouvais donc obtenir la latitude dans le système centésimal, avec deux décimales, les décimales suivantes étant introduites par le calcul, et ne donnant par suite qu'une précision illusoire. Je ferai d'ailleurs remarquer que la deuxième décimale qui donne le kilomètre est largement suffisante à l'échelle de 1: 2 000 000e qui est celle de la carte générale que j'ai établie

:

cela ne fait qu'un demi-millimètre d'écart : c'est dans l'ordre des erreurs de dessin ou même plus simplement des dilatations du papier.

Toute la question est donc de savoir si je peux donner avec certitude la deuxième décimale. Je crois pouvoir le faire malgré les conditions assez défavorables dans lesquelles je me suis trouvé d'abord dans les régions de dunes, tout au moins, la réfraction était sans doute quelque peu incertaine; en outre mon théodolite (que j'avais pourtant pris la précaution de porter toujours sur mon propre mehari, à côté de ma selle) a présenté des écarts de collimation très sérieux. Pour annuler cet écart je faisais toujours deux observations du point zénithal, avant et après l'observation astronomique, et j'opérais en outre par observations conjuguées cercle à droite et cercle à gauche. L'instrument, mis en station à l'avance, était en équilibre de tempé

rature.

Les méthodes employées furent les suivantes :

1o Observations de jour. Chaque fois qu'il m'était possible d'arriver à un point d'eau dans la matinée je préparais immédiatement une observation sur le soleil à son passage au méridien. Au besoin je me contentai d'une simple observation méridienne qui donnait une première valeur de la latitude à vérifier la nuit suivante.

20 Observations de nuit. J'ai fait exclusivement des observations sur l'étoile polaire et cela pour deux raisons: 1° Je n'avais presque jamais le temps de déterminer astronomiquement l'heure du lieu et mon unique chronomètre était en outre de marche peu sûre. 2o La polaire, à l'époque de mon voyage, passait au méridien (passage supérieur) dès le début de la nuit ce qui me laissait toute la deuxième partie de la nuit pour me reposer.

Dans ces conditions, l'incertitude sur l'heure du lieu n'avait aucune importance. Un énorme écart (même 1 ou 2 minutes) ne pouvait pas fausser le résultat, puisque j'opérais par les distances zénithales circumméridiennes de la polaire et que cette distance zénithale (1° 06′ 8/10) était pratiquement constante pendant vingt minutes, moité avant et moitié après le passage au méridien. Je pouvais donc en toute tranquillité faire une série d'observations conjuguées. J'aurais même pu sans inconvénient dépasser ces limites, puisque le théodolite ne me donnait que la minute centésimale.

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Longitude. Le problème de la longitude était, comme toujours, autrement inquiétant. Je n'avais pas de T. S. F. Je ne pouvais songer évidemment à attendre des occultations problématiques et encore moins à observer les éclipses des satellites de Jupiter avec la petite lunette dont je disposais. Il ne me restait qu'un seul procédé : le transport de temps. Mais on connaît la valeur d'un tel procédé dans un voyage qui doit durer plusieurs mois et avec les moyens de transport dont on dispose au Sahara. D'ailleurs à mon passage à Alger qui fut un peu précipité, je ne pus me procurer la série de chronomètres indispensable ni au gouvernement général, ni au corps d'armée, ni au service géographique, ni à l'observatoire de la Bouzaréa.

Je m'en consolais, avec quelques regrets cependant, en songeant au résultat illusoire, non en rapport avec le travail.

Il y avait en outre une autre raison. Mon voyage devait se développer dans le sens nord-sud, c'est-à-dire que les variations en longitudes devaient être faibles. En faisant une observation par T. S. F. au départ du Tabelbala et une au moment de la jonction (je savais que le Commandant Lauzanne avait la T. S. F.) je pouvais encadrer tout l'itinéraire dans des limites suffisamment resserrées. En combinant le levé topographique avec la latitude selon certaines règles qu'il serait trop long d'exposer ici, je pensais pouvoir obtenir des résultats convenables.

Je crois qu'il en fut ainsi. En arrivant à El-Mzerreb, je me suis trouvé trop à l'est de 3 kilomètres seulement et, même en tenant compte des compensations d'erreurs, le résultat était convenable.

Le tableau suivant donne les résultats des observations que j'ai effectuées. Je donne les latitudes avec les 4 décimales qui résultent du calcul en rappelant qu'il y a lieu d'arrondir la deuxième. Quant aux longitudes je les donne avec deux décimales seulement (sauf pour les trois premiers points où j'ai fait des séries d'observations complètes).

A partir d'El-Mzerreb je n'ai plus fait d'observations astronomiques, le Commandant Lauzanne en faisant de son côté.

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III.

Observations scientifiques diverses.

Les autres observations scientifiques furent réduites à peu de chose, car il est bien évident qu'une mission complète serait nécessaire pour étudier les multiples problèmes qui se posent en région inconnue.

Voici simplement quelques renseignements généraux. Déclinaison magnétique. J'avais à ma disposition une grande boussole à éclimètre. Mise en station dans le méridien de lieu par observation astronomique, elle me permettait d'avoir une valeur de la déclinaison magnétique au moment de l'observation. Outre l'intérêt du résultat à un point de vue général, cela donnait un renseignement indispensable pour exécuter dans de bonnes conditions le levé topographique de l'itinéraire dans toute la région environnante. L'itinéraire pouvait ainsi être construit directement et avec quelque sécurité sur le méridien géographique.

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