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JOURNAL

DES SAVANTS.

BUREAU DU JOURNAL DES SAVANTS.

M. DURUY, ministre de l'Instruction publique, président.

ASSISTANTS...

AUTEURS....

M. LEBRUN, de l'Institut, Académie française, secrétaire du bureau. M. NAUDET, de l'Institut, secrétaire perpétuel honoraire de l'Académie des inscriptions et belles-lettres et membre de l'Académie des sciences morales et politiques.

M. GIRAUD, de l'Institut, Académie des sciences morales et politiques. M. MERIMÉE, de l'Institut, Académie française et Académie des inscriptions et belles-lettres.

M. CHEVREUL, de l'Institut, Académie des sciences.

M. VILLEMAIN, de l'Institut, secrétaire perpétuel de l'Académie française et membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres. M. PATIN, de l'Institut, Académie française.

M. MIGNET, de l'Institut, Académie française, et secrétaire perpétuel de l'Académie des sciences morales et politiques.

M. VITET, de l'Institut, Académie française et Académie des inscriptions et belles-lettres.

M. BARTHÉLEMY SAINT-HILAIRE, de l'Institut, Académie des sciences
morales et politiques.

M. LITTRÉ, de l'Institut, Académie des inscriptions et belles-lettres.
M. FRANCK, de l'Institut, Académie des sciences inorales et politiques.
M. BEULE, de l'Institut, Académie des inscriptions et belles-lettres, et
secrétaire perpétuel de l'Académie des beaux-arts.

M. J. BERTRAND, de l'Institut, Académie des sciences.
M. SAINTE-BEUVE, de l'Institut, Académie française.
M. CL. BERNARD, de l'Institut, Académie des sciences.

DES SAVANTS.

ANNÉE 1869.

PARIS.

IMPRIMERIE IMPÉRIALE.

M DCCC LXIX.

Hiersemann 10-28-26 13153

JOURNAL

DES SAVANTS.

JANVIER 1869.

FARADAY as a discoverer by John Tyndall. Notice sur Michel Faraday, sa vie et ses travaux, par le professeur De la Rive, Genève, 1867. Eloge historique de Michel Faraday, par M. Dumas, secrétaire perpétuel de l'Académie des sciences.

Le génie n'a pas de lois, et la curiosité active des inventeurs peut suivre avec profit les routes les plus opposées; les uns, comme Ampère et comme Fresnel, pour juger une idée préconçue, en signalent toutes les conséquences, et leurs expériences sont des épreuves; d'autres, au contraire, comme Lavoisier, remontant de l'effet à la cause, observent toujours avant de raisonner, interrogent la nature sans devancer sa réponse, et, pour atteindre la lumière, cherchent dans les ténèbres toutes les traces de la vérité. Les premiers, lors même qu'ils s'égarent avec Descartes dans un monde chimérique, peuvent s'y élever assez haut pour dominer tous les systèmes, et, par cette route singulière, atteindre, en traversant l'erreur, les plus sublimes vérités; les seconds, au contraire, assurent tous leurs pas sur la réalité, et, lorsque leur génie s'élance parfois, comme celui de Faraday, vers les régions où l'imagination a seule accès, il laisse à ceux-mêmes qui refusent de l'y suivre une abondante moisson de faits à jamais acquis et de théories incontestées. Faraday, comme beaucoup de savants illustres, naquit dans un état voisin de la pauvreté; fils d'un forgeron, à l'âge de vingt-deux ans, après huit années d'apprentissage, il était ouvrier relieur et gagnait chez

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