De la science et de la nature: essai de philosophie première

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Ladrange, 1865 - 348 Seiten
 

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Seite 124 - Je passais jusqu'aux lieux où l'on garde mon fils. Puisqu'une fois le jour vous souffrez que je voie Le seul bien qui me reste et d'Hector et de Troie, J'allais, Seigneur, pleurer un moment avec lui.
Seite xv - NATIONALE, considérant que l'ignorance, l'oubli ou le mépris des droits de l'homme sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des Gouvernements, ont résolu d'exposer, dans une déclaration solennelle, les Droits naturels, inaliénables et sacrés de l'homme...
Seite 215 - Pour se faire une idée juste des opérations dont résulte la pensée, il faut considérer le cerveau comme un organe particulier , destiné spécialement à la produire ; de même que l'estomac et les intestins à opérer la digestion , le foie à filtrer la bile , les parotides et les glandes maxillaires et sublinguales à préparer les sucs salivaires.
Seite 212 - II ya en nous un principe de nos actions , que nous sentons, mais que nous ne pouvons définir : on l'appelle force. Nous sommes également actifs par rapport à tout ce que cette force produit en nous ou au dehors. Nous le sommes, par exemple, lorsque nous réfléchissons ou lorsque nous faisons mouvoir un corps.
Seite 295 - Car l'espace marque en termes de possibilité un ordre des choses qui existent en même temps, en tant qu'elles existent ensemble sans entrer dans leurs manières d'exister particulières ; et lorsqu'on voit plusieurs choses ensemble, on s'aperçoit de cet ordre des choses entre elles.
Seite 216 - Ceci résout pleinement la difficulté élevée par ceux qui, considérant la sensibilité comme une faculté passive, ne conçoivent pas comment juger, raisonner, imaginer, ne peut jamais être autre chose que sentir. La difficulté n'existe plus, quand on reconnaît, dans ces diverses opérations, l'action du cerveau sur les impressions qui lui sont transmises.
Seite 298 - Et feignant qu'il y ait une machine, dont la structure fasse penser, sentir, avoir perception, on pourra la concevoir agrandie en conservant les mêmes proportions, en sorte qu'on y puisse entrer comme dans un moulin. Et cela posé, on ne trouvera, en la visitant au dedans, que des pièces qui poussent les unes les autres, et jamais de quoi expliquer une perception.
Seite 294 - Pour moi, j'ai marqué plus d'une fois que je tenais l'espace pour quelque chose de purement relatif, comme le temps ; pour un ordre des coexistences, comme le temps est un ordre des successions.
Seite 22 - Dans les corps vivans , dit-il, aucune molécule ne reste en place, toutes entrent et sortent successivement : la vie est un tourbillon continuel, dont la direction, toute compliquée qu'elle est, demeure constante, ainsi que l'espèce des molécules qui y sont entraînées, mais non les molécules individuelles elles-mêmes ; au contraire, la matière actuelle du corps vivant n'y sera bientôt plus, et cependant elle est dépositaire de la force qui contraindra la matière future à marcher dans...
Seite 158 - Renoncer à sa liberté, c'est renoncer à sa qualité d'homme , aux droits de l'humanité, même à ses devoirs. Il n'ya nul dédommagement possible pour quiconque renonce à tout. Une telle renonciation est incompatible avec la nature de l'homme; et c'est ôter toute moralité à ses actions que d'ôter toute liberté à sa volonté.

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