Lycée, ou Cours de littérature ancienne et moderne: Êloquence, histoire, philosophie, littérature, etcF. Didot, 1821 |
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Seite 293 - Agréez ces derniers efforts d'une voix qui vous fut connue. Vous mettrez fin à tous ces discours. Au lieu de déplorer la mort des autres, grand prince, dorénavant je veux apprendre de vous à rendre la mienne sainte; heureux si, averti par ces cheveux blancs du compte que je dois rendre de mon administration, je réserve au troupeau que je dois nourrir de la parole de vie les restes d'une voix qui tombe et d'une ardeur qui s'éteint.
Seite 47 - Le faux est toujours fade , ennuyeux , languissant : Mais la nature est vraie , et d'abord on la sent ; C'est elle seule en tout qu'on admire et qu'on aime.
Seite 271 - CELUI qui règne dans les cieux, et de qui relèvent tous les *empires, à qui seul appartient la gloire, la majesté et l'indépendance, est aussi le seul qui se glorifie de faire la loi aux rois, et de leur donner, quand il lui plaît, de grandes et de terribles leçons.
Seite 291 - Jetez les yeux de toutes parts : voilà tout ce qu'a pu faire la magnificence et la piété pour honorer un héros ; des titres, des inscriptions, vaines marques de ce qui n'est plus; des figures qui semblent pleurer autour d'un tombeau, et de fragiles images d'une douleur que le temps emporte avec tout le reste...
Seite 146 - Le Savetier et le Financier Un savetier chantait du matin jusqu'au soir; C'était merveille de le voir, Merveille de l'ouïr; il faisait des passages, Plus content qu'aucun des sept sages.
Seite 290 - Venez, peuples, venez maintenant; mais venez plutôt, princes et seigneurs ; et vous qui jugez la terre , et vous qui ouvrez aux hommes les portes du ciel ; et vous , plus que tous les autres, princes et princesses, nobles rejetons de tant de rois, lumières de la France, mais aujourd'hui obscurcies et couvertes de votre douleur comme d'uu nuage; venez voir le peu qui nous reste d'une si auguste naissance , de tant de grandeur, de tant de gloire.
Seite 272 - ... fait maîtresse ; nul frein à la licence ; les lois abolies ; la majesté violée par des attentats jusqu'alors inconnus; l'usurpation et la tyrannie sous le nom de liberté; une reine fugitive, qui ne trouve aucune retraite dans trois royaumes, et à qui sa propre patrie n'est plus qu'un triste lieu d'exil ; neuf voyages sur mer, entrepris par une princesse, malgré les tempêtes...
Seite 271 - ... fait lui-même pour le bien du monde, et il leur fait voir, en la retirant, que toute leur majesté est empruntée, et que, pour être assis sur le trône, ils n'en sont pas moins sous sa main et sous son autorité suprême. C'est ainsi qu'il instruit les princes, non seulement par des discours et par des paroles, mais encore par des effets et par des exemples : Et nunc, reges, intelligite ; erudimini, qui judicatis terram.
Seite 142 - J'ai souvenance Qu'en un pré de moines passant, La faim, l'occasion, l'herbe tendre, et, je pense, Quelque diable aussi me poussant, Je tondis de ce pré la largeur de ma langue; Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net.
Seite 278 - Job; avec ces rois et ces princes anéantis, parmi lesquels à peine peuton la placer, tant les rangs y sont pressés, tant la mort est prompte à remplir ces places. Mais ici notre imagination nous abuse encore. La mort ne nous laisse pas assez de corps pour occuper quelque place, et on ne voit là que les tombeaux qui fassent quelque figure.