TABLE DES MATIÈRES CONTENUES DANS CE CAHIER

SÉANCES DE JUILLET

APPENDICES :

243, 263, 268, 276, 277

Rapport du Secrétaire perpétuel sur les travaux des commissions de publication de l'Académie pendant le premier semestre de

1915....

246

Rapport sur le concours des antiquités de la France en 1915, par M. Camille Jullian, membre de l'Académie; lu dans la séance du 2 juillet 1915.....

252

COMMUNICATION:

Un bas-relief votif consacré à Anaïtis, par M. Franz Cumont, associé étranger de l'Académie.....

270

LIVRES OFFERTS..

263, 26, 276, 277, 279

SÉANCES D'AOut.

281, 294, 297, 314

COMMUNICATIONS :

Note de M. E. Pottier, membre de l'Académie, sur les fouilles de tombeaux grecs, faites aux Dardanelles par le corps expéditionnaire d'Orient......

L'omphalos gallique. Quelques considérations sur son emplacement probable, par M. l'abbé Gabriel Plat.....

Les dernières découvertes aux Arènes de Lutèce, par M. le D' Capitan....

LIVRES OFFERTS.

282

285

298

294, 295, 314

AVIS IMPORTANT

Pour assurer une prompte publication des Comptes rendus, les auteurs de communications, qu'ils appartiennent à l'Académie ou qu'ils lui soient étrangers, sont instamment priés de remettre leur manuscrit et, s'il y a lieu, les documents figurés qui doivent l'illustrer, le jour même de la séance où ils ont été entendus. Le Secrétaire perpétuel pourra toutefois, en certains cas, les autoriser à retarder cette remise jusqu'au mardi suivant, dernier délai pour l'envoi de la copie à l'imprimerie.

Les communications des auteurs étrangers à l'Académie ne devront pas dépasser huit pages.

Les épreuves, tant en placards qu'en pages, doivent être retournées au rédacteur des Comptes rendus dans le délai de trois jours, le jour de la réception non compris.

Dans le cas où les auteurs ne se conformeraient pas à ces indications, leur communication serait ajournée à l'un des cahiers suivants.

COMPTES RENDUS DES SÉANCES

DE

L'ACADÉMIE DES INSCRIPTIONS

ET BELLES LETTRES

PENDANT L'ANNEE 1915

PRÉSIDENCE DE M. ÉDOUARD CHAVANNES

SEANCE DU 2 JUILLET

PRÉSIDENCE DE M. ÉDOUARD CHAVANNES.

Avant de donner communication de la correspondance, le SECRÉTAIRE PERPÉTUEL annonce qu'un de nos associés étrangers, M. le duc DE LOUBAT, a bien voulu lui remettre spontanément une somme de dix mille francs pour les œuvres de guerre de l'Institut. Le Secrétaire perpétuel, après avis de la Commission administrative de l'Académie, a, selon le désir de M. le duc de Loubat, donné 5.000 francs à l'Hôpital Thiers et 5.000 francs à l'ouvroir du Palais Mazarin. M. Frédéric MASSON et Me ValleryRadot ont déjà remercié M. le duc de Loubat; l'Académie des inscriptions ne voudra pas demeurer en reste avec eux, et elle adressera chaleureusement ses remerciements à notre confrère.

La correspondance comprend :

1o Une lettre de M. Finot, directeur par intérim de l'École française d'Extrême-Orient, annonçant que, sur la proposition de l'Académie, M. Léonard Aurousseau a été nommé professeur

1915.

16

d'histoire et d'archéologie de l'Annam à l'École d'ExtrêmeOrient, ce qui porte à trois le nombre des places de pensionnaire vacantes actuellement. M. le Directeur fait savoir, en outre, que la Direction des finances indo-chinoises a accepté, en principe, le relèvement des crédits de conservation d'Angkor dans le budget de 1916;

20 Trois lettres par lesquelles MM. Dauzat, Ronjat et Juret remercient l'Académie des récompenses qu'elle leur a accordées dans le concours Honoré Chavée.

A propos de la correspondance, M. HEUZEY fait la communication suivante :

« Il y a un peu plus d'un an, dans la séance du 19 juin 1914, je présentais ici même le dernier fascicule de l'ouvrage du commandant Cros, Les nouvelles fouilles de Tello, où sont résumés les importants résultats de la mission scientifique en Chaldée, dont il avait accepté la direction après la mort d'Ernest de Sarzec. J'ajoutais que son dévouement aux intérêts de la science française procédait du même sentiment qui l'inspirait dans sa carrière de soldat.

« Aujourd'hui, c'est la mort glorieuse de ce vaillant officier, tué à l'ennemi dans les combats au Nord d'Arras, que j'ai le devoir d'annoncer à l'Académie, avec une admiration qui ne diminue en rien la vive douleur causée par la perte d'un ami.

«Rendu tout entier à ses devoirs militaires depuis 1910, il avait obtenu, dès le commencement de la guerre, d'être rappelé d'Afrique en France. Après avoir été blessé une première fois et cité à l'ordre du jour, pendant la bataille de la Marne, promu au grade de colonel, il commandait l'une des brigades de la Division du Maroc.

་་ Il y a quelques semaines, il m'écrivait encore, sur une carte postale toute pavoisée de drapeaux : « Je continue mon métier « de fouilleur. Comme au beau temps de Tello, je me livre à « des terrassements; mais, au lieu des cònes de Goudéa, ce sont « des fusées allemandes que je ramasse cela ne manque pas « non plus d'intérêt. »

« Ces simples mots le font bien connaître. Alsacien de naissance, c'était un entraîneur d'hommes, nature enthousiaste, dont

la droiture de cœur égalait l'intelligence et la souriante intrépidité.

«L'Académie des inscriptions et belles-lettres, qui a concouru par ses subventions à la publication des Nouvelles fouilles de Tello, doit aussi être informée que les précieux cahiers tenus au jour le jour par le chef de la mission de Chaldée, ainsi que le grand plan manuscrit où il a tracé dans les moindres détails la topographie du terrain et des ruines, sont en sûreté à la Bibliothèque nationale.

« A côté du sacrifice héroïque que le colonel Cros a fait de sa vie à la défense du pays, ce seront là de remarquables témoignages de la conscience qu'il mettait à le servir aussi dans l'ordre des découvertes scientifiques. Il faut que son nom reste dans nos souvenirs couronné de cette double auréole. »

M. SENART a le triste devoir d'annoncer la mort du dernier pensionnaire de l'École française d'Extrême-Orient, M. Demazur, tué aux Dardanelles dans la nuit du 1er au 2 mai.

L'Académie s'associe à la douleur que la famille de M. Demazur ressent de cette perte cruelle.

M. POTTIER rend compte de l'examen qu'il a fait de la lettre du Dr Leuthreau au sujet de la tombe ouverte par lui dans la péninsule de Gallipoli, et dans laquelle il y a des figurines d'un type analogue à celui de Myrina.

Le SECRÉTAIRE PERPÉTUEL donne lecture de son rapport sur les travaux des Commissions de publication de l'Académie pendant le premier semestre de 1915'.

M. Camille JULLIAN, au nom de la Commission des Antiquités de la France, donne lecture du rapport sur le concours de cette année 2.

M. Salomon REINACH lit un mémoire sur de prétendus portraits de sculpteurs qui, en réalité, sont souvent des portraits d'amateurs représentés avec des œuvres d'art appartenant à leurs collections.

MM. POTTIER et COLLIGNON présentent quelques observations.

1. Voir ci-après. 2. Voir ci-après.