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TABLE DES MATIÈRES CONTENUES DANS CE CAHIER

SÉANCES DE SEPTEMBRE

COMMUNICATIONS:

315, 324, 333, 333

Le Marché des Cosinius à Djemila, par M. René Cagnat, membre de l'Académie

Trois inscriptions de Thuburbo Majus, par M. L. Poinssot, inspecteur des antiquités de la Tunisie

LIVRES OFFERTS

116

325

324, 332, 335

SÉANCES D'OCTOBRE

COMMUNICATIONS :

.. 337, 363, 366, 379, 382

Le tombeau de Charlemagne à Aix-la-Chapelle, par M. F. de Mély. 342 La création d'une propriété privée sous le moyen empire égyptien, par M. A. Moret, conservateur du Musée Guimet LIVRES OFFERTS

368

362, 361, 377, 380, 389

AVIS IMPORTANT

Pour assurer une prompte publication des Comptes rendus, les auteurs de communications, qu'ils appartiennent à l'Académie ou qu'ils lui soient étrangers, sont instamment priés de remettre leur manuscrit et, s'il y a lieu, les documents figurés qui doivent l'illustrer, le jour même de la séance où ils ont été entendus. Le Secrétaire perpétuel pourra toutefois, en certains cas, les autoriser à retarder cette remise jusqu'au mardi suivant, dernier délai pour l'envoi de la copie à l'impri

merie.

Les communications des auteurs étrangers à l'Académie ne devront pas dépasser huit pages.

Les épreuves, tant en placards qu'en pages, doivent être retournées an rédacteur des Comptes rendus dans le délai de trois jours, le jour de la réception non compris.

Dans le cas où les auteurs ne se conformeraient pas à ces indications, leur communication serait ajournée à l'un des cahiers suivants.

COMPTES RENDUS DES SÉANCES

DE

L'ACADÉMIE DES INSCRIPTIONS

ET BELLES-LETTRES

PENDANT L'ANNÉE 1915

PRÉSIDENCE DE M. ÉDOUARD CHAVANNES

SÉANCE DU 3 SEPTEMBRE

PRÉSIDENCE DE M. ÉDOUARD CHAVANNES.

M. CAGNAT communique à l'Académie toute une série d'inscriptions trouvées dans le marché de la ville romaine de Cuicul (aujourd'hui Djemila). Ces inscriptions font connaître le nom du personnage qui avait construit l'édifice, M. Cosinius Primus, à l'occasion de son élection au flaminat perpétuel. C'est le service des Monuments historiques de l'Algérie qui a fait ces heureuses découvertes '.

M. Salomon REINACH étudie les passages d'un hymne homérique et de l'OEdipe à Colone où il est question du narcisse. Il pense que l'hymne laisse entrevoir un état plus ancien de la légende où Proserpine tombait dans une fissure du sol dissimulée par un narcisse gigantesque, sans l'intervention de Pluton monté sur son char. Il essaie aussi d'établir que, dans Sophocle, les grandes déesses couronnées de narcisses ne sont pas Déméter

1. Voir ci-après.

1915.

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et sa fille, mais les Euménides, et montre les erreurs que divers savants ont commises à ce sujet.

M. Maurice CROISET présente quelques observations.

COMMUNICATION

LE MARCHÉ DES COSINIUS A DJEMILA,

PAR M. RENÉ CAGNAT, MEMBRE DE L'ACADÉMIE.

Presque au début des fouilles instituées à Djemila par le service des Monuments historiques de l'Algérie, en 1910, on découvrit dans la rue qui, partant du forum à l'angle nord-ouest, se dirige vers la basilique et vers le Capitole, une grande pierre, longue de 1 m 75, qui formait autrefois le revêtement antérieur d'un monument honorifique et qui avait été ensuite utilisée comme dalle de pavement. L'inscription qui y est gravée a été publiée en 1911 par moimême 1:

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.

1)C COSINIO L FARN MAXIMO AED Q PRAEFID II VIRO QQ PONT IN QVIN QVE DECVRIAS ADLECTO BIGAM QVAM EX POSTVLANTE POPVLO SANCTISSIMVS ORDO CVICVLITANORVM EI PONENDAM CENSV ERAT TITVLO CONTENTVS REMISIT ET SVA P P IDEMQVE DEDICAVIT P P

Ce texte nous fait connaître un personnage qui, bien qu'originaire par sa famille d'une autre ville que Cuicul, puisqu'il est inscrit dans la tribu Arnensis et non dans la tribu Papiria, y obtint les honneurs suprêmes; après quoi

1. Bull. arch. du Comité, 1911, p. 142.

il fut admis dans les décuries judiciaires de chevaliers romains. Sur la demande du peuple, en remerciement de quelque bienfait qui n'est pas spécifié, le sénat lui décerna un bige d'honneur, distinction assez rare, dont il prit, d'ailleurs, les frais à son compte. Il y avait donc à Cuicul, à une date inconnue, mais que la belle paléographie de l'inscription permet d'indiquer comme le second ou au plus tard le début du me siècle, des Cosinius qui tenaient un rang important dans la société locale.

Les déblaiements faits, cette année même, dans un édifice juxtaposé, à l'Ouest, au Capitole et donnant, du côté opposé, sur la grande rue dont j'ai déjà parlé, ont amené, entre autres découvertes, celle de deux bases de statues encore en place.

La première portait précisément les noms de C. Cosinius Maximus :

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C. Cosinio, L. f(ilio), Arn(ensi tribu) Maximo aed(ili), quaestori), praefecto) iur(e) d(icundo), II uiro q(uin)q(uennali)

pontifici in quinque decurias adlecto statuam quam expostulante populo sanctissimus ordo Cuiculitanorum ei ponendam censuerat, titulo contentus remisit et sua pecunia posuit idemque dedicauit. Decreto) decurionum).

Le libellé du texte est tout à fait le même que celui de l'inscription no 1, sauf qu'il s'agit dans le cas présent, non plus d'un bige, mais d'une statue. Voilà qui est fait pour nous confirmer dans l'idée que Cosinius Maximus avait rendu à la ville des services notables.

La seconde base de statue, trouvée auprès de la précédente porte:

3) L

.

COSINIO LF ARN PRIMO
AED QII VIR QQPON FP PRAEF II VIR
IMP T AELI HADRIAN ANTON AVG sic
PII P P DEC COL IVLIAE CONCORDI
KARTHAGINS AED AVGVR N QVN
QVE DECVR ADLECTO CVI CV M
POPVLVS ET ORDO SANCTISSIMVS
CVICVL OB MVNIFICENIAM STA
TVAM DECREVISSET C.COSINVS
MAXIM VS

TVLI HONORE

SVA PECVNIA

IDEM QVE

D ·

FRATER

POSVIT

CONTENTVS

DEDICA VIT
D

TI

L. Cosinio L. f. Arn. Primo aed(ili), quaestori), II uir(o) q(uin)q(uennali), pon(tifici), f(lamini) p(erpetuo), praef(ecto) Il uir(ali) Imperatoris) T. Aeli(i) Hadriani Antoni(ni) Aug(usti) Pii patris) p(atriae), dec(urionis) col(oniae) Iuliae Concordiae) Karthaginis, aed(ili), auguri in quinque decur(ias)

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