Abbildungen der Seite
PDF
EPUB
[merged small][graphic][merged small][merged small][merged small]

APPENDICE

[ocr errors]

TOTICE SUR LA VIE ET LES TRAVAUX

1 M. LE DUC DE LA TRÉMOÏLLE,
PAUL FOURNIER, MEMBRE DE L'ACADÉMIE;
DANS LA SÉANCE DU 29 JANVIER 1915

saurs et chers Confrères,

das, duc de La Trémoïlle, né à Paris, le 8, y mourut le 4 juillet 1911, au cours de sa avait été élu membre de notre Académie le e 1899, en remplacement de M. Menant.

la vie large et élégante d'un grand seigneur pu justement louer les sentiments élevés, le sens, les goûts délicats, l'inaltérable bienveilTesquise courtoisie. De bonne heure il s'était 5 les études historiques; en même temps, se Chez lui la connaissance des choses de l'art, qu'il buen apprécier. Cette haute culture fut encore ee par la fréquentation des hommes éminents. tra dans le salon de son beau-père, le comte C'était le duc d'Aumale, Vitet, Thiers, Guizot, s dues Victor et Albert de Broglie et beaucoup survivants de la monarchie de juillet ou jeunes , des la fin de l'Empire, s'étaient placés sous on. Cependant lui-même ne devint pas un homme plan. Ce n'est pas qu'il se désintéressât de la que. Son père s'était rallié de bonne heure à Joses établi en 1830; son beau-père avait, sous

é un rôle politique important. Se conformant les, il garda un inébranlable dévouement à cadette et fut le conseiller discret et fidèle

[graphic][merged small][merged small][merged small]

APPENDICE

NOTICE SUR LA VIE ET LES TRAVAUX

DE M. LE DUC DE LA TRÉMOïlle,

PAR M. PAUL FOURNIER, MEMBRE DE L'ACADÉMIE;
LUE DANS LA SÉANCE DU 29 JANVIER 1915

Messieurs et chers Confrères,

Charles-Louis, duc de La Trémoïlle, né à Paris, le 26 octobre 1838, y mourut le 4 juillet 1911, au cours de sa 73e année. Il avait été élu membre de notre Académie le 15 décembre 1899, en remplacement de M. Menant.

:

Sa vie fut la vie large et élégante d'un grand seigneur dont on a pu justement louer les sentiments élevés, le ferme bon sens, les goûts délicats, l'inaltérable bienveillance et l'exquise courtoisie. De bonne heure il s'était tourné vers les études historiques; en même temps, se développa chez lui la connaissance des choses de l'art, qu'il savait fort bien apprécier. Cette haute culture fut encore accrue et affinée par la fréquentation des hommes éminents. qu'il rencontra dans le salon de son beau-père, le comte Duchâtel c'était le duc d'Aumale, Vitet, Thiers, Guizot, Berryer, les ducs Victor et Albert de Broglie et beaucoup d'autres, survivants de la monarchie de juillet ou jeunes recrues qui, dès la fin de l'Empire, s'étaient placés sous leur direction. Cependant lui-même ne devint pas un homme de premier plan. Ce n'est pas qu'il se désintéressât de la chose publique. Son père s'était rallié de bonne heure à l'état de choses établi en 1830; son beau-père avait, sous ce régime, joué un rôle politique important. Se conformant à ces exemples, il garda un inébranlable dévouement à la branche cadette et fut le conseiller discret et fidèle

« ZurückWeiter »