Abbildungen der Seite
PDF
EPUB

furent fustigées sans pitié. Quand on << Comme toutes ces tortures, loin de leur faisait creuser des fossés ou travail- faire abjurer aux religieuses leur foi, ler à d'autres ouvrages hors de Ten-les fortifiaient au contraire dans leur ceinte du monastère, on les enchaînait persévérance, elles furent employées deux à deux, en les faisant battre fré- aux travaux de construction du palais quemment et insulter, en leur demande Siemaszkó à Polotzk. En extrayant

dant si elles voulaient abjurer leur religion.

l'argile à une profondeur considérable, un éboulement ensevelit vivantes cinq d'entre elles, sans que personne songeât à les secourir. Neuf autre sœurs périrent de la manière suivante : en travaillant avec des maçons, cinq sœurs se trouvaient placées sur un échafau dage légèrement soutenu par une corniche, elle se détacha, et l'échafaudage en tombant avec les matériaux, donna la mort, non-seulement aux cinq relfgieuses qui s'y trouvaient, mais à quatre autres qui travaillaient en bas. Une des sœurs en faisant monter un baquet rempli de chaux, dont le poids dépassait ses forces, lâcha la corde et fut tuée par la chute du baquet. Les corps des religieuses mortes ou tuées étaient enterrés dans un champ hors de la ville; mais ces corps disparaissaient subitement: il parait que le peuple les entevait pour leur donner une sépulture convenable, ou même pour les conser

• Après deux ans de tels supplices, ces religieuses furent conduites de Witebsk à Polotzk, où on leur adjoignit dix basiliennes du couvent supprimé dans cette ville; là d'autres cruautés les attendaient. D'abord on ne leur donna pour toute nourriture qu'un demihareng par jour, sans une goutte d'eau pour boisson : les souffrances de la faim et de la soif rendirent folles plusieurs d'entre elles. Au bout de quatre jours, on leur donna une demi-livre de pain et un litre d'eau tous les jours; mais plus tard, seulement tous les deux jours au surplus, chaque mercredi et chaque samedi toutes les religieuses recevaient cinquante coups de verges. L'apostat Siemaszko assistait ordinairement à ces exécutions en injuriant ses victimes, en leur donnant des coups de poing dans la figure, en crachant dans leurs yeux. Une de ces infortunées moù-ver, rut pendant le supplice des verges; son cadavre recut le nombre de coups qu'il restait encore à donner; deux autres steurs expirèrent quelques heures après avoir été battues.

Mais ce qui a porté la douleur au comble dans ces femmes héroïques, ce fut la présence de leur ancien aumônier et confessent Michielewicz, qui, lorsque le bruit se fut répandu du prochain ukase qui devait faire abjurer aux grec-unis le catholicisme, exhortait chaleureusement ces religieuses à persévérer dans leur foi, et qui, quinze jours après l'apostasie de Siemaszko, passa lui-même au schisme russe, et fut envoyé comme leur supérieur. Ce renégat les fit le plus souffrir. Autant qu'avant son apostasie Il se distinguait par sa piété et sa conduite exemplaire, autant après il s'adonna honteusement aux vices et surtout à l'ivrogneric. Un jour, dans la cour même du monastère, pris de boisson, il tomba dans une marre Doueuse où il perit misérablement.

tant il est pénétré de respect pour ces saintes femmes qu'il considère comme martyres.

་ Siemaszko persévérait toujours dans ses cruelles visites: tantôt il exhortaft les sœurs, les suppliait d'abjurer leur foi, tantôt il les injuriait, les rouait dé coups, et leur crachait à la figure. Un jour il fit venir toutes les sœurs préser tes, et leur dit qu'il désirait leur adresser un sermon dans une église russe où elles avaient à se rendre. La supérieure répondit au nom de toutes les sœurs, qu'elles n'avaient pas besoin de son sermon et qu'elles n'entreraient jamais dans une église russe.

Irrité par cette réponse, Siemaszko t user de la violence, et lorsque les sœurs se refusaient d'avancer, elles furent tellement battues et maltraitées, qu'elles reçurent presque toutes des blessurės graves, et qu'elles furent couvertes de sang. La supérieure reçut un coup si violent sur la tête que son crâne fut fendu, Ainsi maltraitées, elles se virent poussées vers l'église russe, près de la

[merged small][ocr errors][ocr errors]

quelle des charpentiers taillaient du | bois par ordre de la supérieure une pièce de bois fut placéé par une des sœurs devant la porte de l'église; alors toutes les sœurs se mirent à genoux, la supérieure prit une hache des mains d'un ouvrier et la présentant à Siemaszko, elle lui adressa ces paroles: ¿Tu as été jadis notre pasteur, sois (aujourd'hui notre bourreau; comme ‹ vivantes nous n'entrerons pas dans ‹ cette église; décapite-nous et jetes-y nos têtes. L'apostat écumant de rage, enleva d'une main la hache à la supérieure, et de l'autre il la souffleta avec fant de force qu'il lui brisa' une dent. C'est alors qu'elle lui dit en tui montrant éette dent : « Tu as été couvert pár l'em<< pereur de tant de décorations, tant de (pierres précieuses luisent sur ta poitrine, suspends encore cette dent, elle sera ton plus bel ornement. Siemaszko frappa encore la supérieure, mais la rage le fit chanceler, et il n'articula que des mots inintelligibles, lorsque les popes l'emportèrent, et les sœurs retournèrent dans le monastère en chantant le Te Deum, ce qu'elles avaient l'habitude de faire après avoir enduré de grandes souffrances : cela s'accomplit au milieu des pleurs et des gémissements du peuple assemble.99

Siemaszko qui, pendant ses visites au Couvent, maltraitait le plus les pauvres sœurs, injuriait et souffletait la supérieure, lui répondit un jour, lorsqu'elle lui disait qu'il avait à redouter l'enfer comme apostat ec persécuteur: Je sais que j'irai dans l'enfer, mais avant je 7 voudrais aussi Vous y attirer toutes. › Parmi les tortures infligées aux sœurs, on lança sur elles une bande de soldats ivres, qui ne pouvant assouvir sur elles leur brutalité, pleins de rage à cause d'une résistance désespérée, les mutilèrent horriblement, en leur mordant les oreilles, le nez, en leur arrachant tes yeux. Une des sœurs privée des yeux est morte sur-le-champ, les autres sont estropiées pour la vie.

Ainsi torturées, les religieuses mouraient de leurs blessures et de leurs souffrances. Après deux ans et trois mois de leur séjour à Polotsk, de 53 qu'elles étaient, il n'en restait plus que

|

|

25, qui forent transportées à Miedzioły et de nouveau livrées comme domesti“ ques à un couvent russe de femmes. Lâ; outre les supplices que nous avons rau contés, on les submergeait dans le lac voisin : les sœurs, revêtues d'une longué chemise, les bras liés, la corde au cou, furent traînées par trois hommes plaéés dans une barque et peu à peu submergées en présence des fonctionnaires russes, qui leur demandaiënt si elles ne voulaient pas enfin renier leur rell gion? Après une réponse négative, les malheureuses furent plongées dans l'eau pendant quelques minutes, et enfin roulées sur des draps pour être rappelées à la vie. Cette opération dufait ordinafrement deux heures ; trois religieuses furent ainsi noyées à Miedziol : les survivantes y séjournèrent quatorze mois; elles devaient être prochainement dés portées à Tobolsk. Trois d'entre elles et la supérieure parvinrent à s'évader le jour de fête de l'archevêque russe, qui s'enivra avec les religieuses russes et tout son entourage, au point de tomber dans un profond sommeil. Quinze autres sœurs ne purent profiter de la liberté ; huit avaient les yeux árráchés, et sept d'horribles mutilations qui les empêchaient de marcher. La soeur Mieczyspawska, supérieure du couvent, vient d'arriver à Paris, d'où, après s'être un peu remise de ses fatigues, elle se rendra à Rome. Trois autres religieuses, Wawszecka, Konarska et Pomavnacka ne se trouvent pas en France, mais elles jouissent ailleurs d'un refuge assuré. Pendant plus de six ans que dura leur supplice, il n'était permis à personne de les visiter. Madame Jakubinska, une des dames les plus estimées, venait les voir quelquefois sous un déguisement, mais elle fut reconnue, enlevée et conduite dans un lieu ignoré depuis ce temps, on ne sait absolument rien d'elle. Un dés hábitants, travesti, fut un jour témoin dé la bastonnade infligée aux pauvres sœurs; son émotion le trahit, et il s'écria: Mon Dieu, mon Dieu, quand auras-tu pitié de nous? Il fut arrêté surle-champ et déporté en Sibérie. Plusieurs parents des religieuses s'adressèrent en leur faveur à l'empereur, qui,

pour toute réponse, renvoyait à Sie- [ terribles épreuves de la conversion mazko lui-même les requêtes; cet apostat en instruisait les sœurs en redoublant d'insultes, en les frappant et leur crachant à la figure selon son usage; dans un de ces moments, il cassa le nez à l'une d'elles.

Cent vingt Basiliennes des autres couvents furent réunies à Smolensk, et de là déportées en Siberie, où un petit nombre parvint à arriver. On peut affirmer presque avec certitude qu'aucune des basiliennes n'est passée au schisme

russe.

• Quant aux prêtres de l'ordre de saint Basile, il est à notre connais sance qu'un certain nombre périt par le martyre; d'autres, au nombre de 346, qui subirent victorieusement les

moscovite, furent déportés en Sibérie. Quatre de leurs abbés furent condamnés à être domestiques dans le principal monastère russe à Polotzk; trois d'entre eux, Bievzynski, Zylinski et Zylewicz, furent placés sous une pompe jusqu'à ce que mort s'ensuivit par des torrents d'eau glacée versés continuellement sur eux. L'abbé Zavzecki fut tué par un chantre d'église russe avec une bûche, pour avoir cassé le bois en gros morceaux.

Tels sont les détails scrupuleusement réunis d'après le récit et le témoignage de la sœur Mieczyspawska, supérieure du couvent des basiliennes à Minsk, qui porte encore des traces de la barbarie moscovite. ▸

BULLETINS BIBLIOGRAPHIQUES.

Les religieux Bénédictins du Mont-Cassin viennent | Congrégations du Concile, des Rits, des Evêques et d'annoncer une nouvelle édition de la PROMPTA | Réguliers, de la Discipline, de l'Index, de la ProBIBLIOTHECA CANONICA, JURIDICA, MORALIS, THEOLOGICA, etc., de LUCIUS FERRARIS. Quatre ou cinq éditions successives ont été épuisées en peu d'années; et le besoin d'une édition nouvelle se faisait sentir non-seulement en France, où l'ouvrage | est très-estimé, mais encore en Italie où il est assez commun, Ce livre est devenu en quelque sorte indispensable aux personnes qui sont engagées dans le saint ministère et dans l'administration des diocèses. Il a l'incomparable avantage de présenter le tableau fidèle de la doctrine et de la discipline de l'Eglise dans un ordre alphabétique qui facilite infiniment les recherches Les nouveaux éditeurs se proposent de donner une édition digne de leur nom et de leur antique monastère; ils ne se borneront pas à reproduire les anciennes éditions avec leurs fautes et leurs Jacunes, mais ils tâcheront de faire une édition fidèle, exacte et complète. Ils corrigeront l'auteur là où il doit subir des corrections; ajouteront les additiones auctoris novæ et novissimæ, ainsi que les additiones novæ et novissimæ ex aliend manu; ils compléteront l'ouvrage en y insérant les décrets des

pagande de la foi, des Indulgences, etc., qui ont été promulgués depuis l'année 1778, où l'ouvrage parut, jusqu'à nos jours; ils y ajouteront aussi le texte des concordats que le Saint-Siége a conclus avec les puissances, afin que les sources du droit canonique se trouvent réunies dans leur recueil. Le cardinal Lambruschini a daigné prendre cette publication sous son patronage et aider les éditeurs de ses conseils. Tout porte à croire que l'édition du MontCassin sera digne des hommes de savoir qui la surveillent. Une imprimerie A été établie au Mont-Carsin, afin que les éditeurs puissent surveiller eoxmêmes l'impression. Ils rappellent ainsi les temps où les religieux s'occupaient dans leur solitude à la transcription des livres. L'ouvrage sera publié par livraisons de 8 feuilles in-4o. Chaque livraison coutera 40 baïoques romains (environ 2 fr. 20 cent.). On obtient le treizième exemplaire gratis. Les livraisons seront mises en vente au Mont-Cassin, chez l'imprimeur du Monastère, et à Rome, chez Frédéric Lampalo, près Saint-André delle Fratte.

[merged small][merged small][ocr errors]

CATHOLIQUE.

325

[merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small]

lieux, il y nomma quelque temps avant sa mort Anselme à cause de ses vertus

Suite de l'action de Grégoire VII dans la haute Italie. et de son savoir, et l'envoya en Allema

-

— Anselme et Mathilde.

gne pour recevoir l'investiture de son évêché. Ce dernier trait est remarquable, parce qu'il nous prouve que sous Alexandre II on tolérait encore les investitures, que Grégoire VII a si sévèrement proscrites depuis, comme contraires au droit canonique et à l'indépendance de l'épiscopat. Mais Anselme, arrivé en Allemagne, eut des scrupules de conscience; il se reprochait d'être venu demander au prince ce qu'il n'avait pas le droit de conférer. Il revint donc sur ses pas sans avoir demandé l'investiture. Le roi en fut vivement piqué, parce qu'il regardait cette démarche rétrograde comme un mépris de son autorité'. Dans l'intervalle, Gré

La haute Italie, dont je vous ai déjà dépeint la triste situation religieuse, nous offre le spectacle que nous avons vu en France et en Angleterre. A côté du vice le plus hideux, à côté de la défection et de la trahison presque universelle, se trouvent la vertu la plus austère, la fidélité et le dévouement les plus héroïques. Il semble que dans ces temps singuliers la vertu ordinaire, la vertu bourgeoise, si je puis m'expri mer ainsi, soit inconnue. Aussitôt que la vertu se montre quelque part, elle s'élève au plus haut degré. Il est vrai, ces sortes d'exemples sont rares dans la haute Italie; cependant ils ont été don-goire VII parvint au trône pontifical, et nés par deux personnages historiques qui méritent toute notre attention: ce sont Anselme, évêque de Lucques, et Mathilde, princesse de Toscane.

Anselme, né à Milan, a été nommé à l'évêché de Lucques par Alexandre II, qui, quoique pape, avait conservé cette église dont il était sorti, à l'exemple de Leon IX, qui avait conservé l'église de Toul. Mais voyant sans doute que cette église avait besoin d'un évêque sur les

[blocks in formation]

Anselme fut élu de nouveau, non plus par le pape, mais par le clergé et le peuple. Grégoire VII, qui était un ennemi déclaré des investitures, se hâta d'écrire à Anselme pour le prier de ne point demander l'investiture de son évêché au roi d'Allemagne. Mais Anselme, craignant sans doute de n'être point tranquille dans la possession de son siége, fit, malgré la défense du

Baron., an. 1073, n. 11. * Ep. 1, 21.

21

pape, ce qu'il avait refusé de faire auparavant lorsqu'il y était exhorté; c'est-à-dire, il demanda et obtint du roi d'Allemagne, prince suzerain de la principauté de Lucques, l'investitare de son évêché'. Grégoire VII pouvait regarder alors Anselme comme un de ses ennemis. Mais celui-ci se repentit bientôt de sa faute; il se faisait de vifs reproches d'avoir reçu des mains du roi l'anneau et le bâton pastoral, après avoir été canoniquement élu par le clergé et le peuple; il regardait comme nul tout ce qu'il avait fait depuis dans le ministère pastoral. Tout à coup, et sans rien dire à personne, il quitte son évêché et se retire à Cluni pour embrasser l'état monastique. Grégoire VII, ayant appris cette nouvelle, fit ce qu'il fut obligé de faire à l'égard de plusieurs autres il le força de sortir de sa retraite et de reprendre ses fonctions épiscopales. Anselme en sortit en effet, mais remit entre les mains dn pape tout ce qu'il avait reçu du roi, l'anneau et le bâton pastoral. Grégoire VII les lui remit en signe d'investiture; Anselme se tranquillisa alors, étant devenu évéque selon l'ordre canonique.

tes. Il était moine dans son palais, comme il l'avait été à Cluni, seulement il n'en portait plus l'habit'. N'allez pas croire, Messieurs, qu'Anselme, avec cette grande piété, ait été un esprit étroit. Non, il était, au contraire, un des hommes les plus éminents de son époque. Il possédait à un haut degré la science ecclésiastique. Ainsi il savait l'Écriture sainte par cœur, et à chaque verset qu'il citait, il donnait l'interprétation d'un tel ou tel Père. Les décrets de l'Église étaient gravés dans son esprit et dans son cœur; il en a même fait un recueil qui est encore en manuscrit. Anselme avait une intelligence supérieure, une éloquence vive et une grande facilité d'écrire.

L'amitié d'un tel homme était une conquète pour Grégoire VII, qui opposa souvent son exemple aux évêques de la Lombardie. Il lui confia les missions les plus délicates. Ainsi nous l'avons vu à Milan avec l'évêque d'Ostie pour recevoir les Milanais à pénitence; plus tard nous le verrons en Lombardie, en qualité de légat, pour réconcilier les évê· ques schismatiques avec l'Église.

Anselme s'était identifié avec Gré

Depuis cette époque, Anselme s'atta-goire VII, tellement qu'ils n'avaient plus cha à Grégoire VII et lui voua une fidélité qui ne s'est plus démentie. Pendant le peu de temps qu'il resta avec lui à Rome, il s'appliquá à étudier ses vertus et à former sa vie sur la sienne. Selon ce qu'il avait vu, il commença d'oublier le monde, de soupirer nuit et jour vers Dieu, de s'adonner à la lecture et à la mortification. Il ne buvait plus de vin, et quand il se trouvait à une table bien servie, il s'abstenait de mets délicats sous prétexte de vœu ou de santé. Il donnait peu de temps au sommeil, et ne se mettait presque jamais au lit, regardant toutes les jouissancès corporelles comme des poisons de l'âme. L'épiscopat était à ses yeux, non un honneur, mais une charge périlleuse. Au milieu de ses plus grandes occupations, il trouvait encore, comme Grégoire VII, le temps de se livrer à la prière, à la méditation et à la contemplation des choses céles

[ocr errors][merged small][merged small]

que les mêmes pensées. Ainsi, quand Grégoire VII fut si violemment attaqué au sujet des investitures qu'il interdisait aux princes, Anselme prit sa défense dans un écrit qui est parvenu jusqu'à nous. Il s'élève contre le pouvoir que les princes ont usurpé sur l'Église, en s'attribuant le droit d'investiture, et prouve que la longue possession qu'on alléguait en leur faveur ne constituait pas un droit, et ne pouvait autoriser un abus si contraire aux statuts des pontifes et aux règles de l'Église établies depuis les apôtres. Il montre ensuite que l'abus des investitures est devenu le príncipe de tous les maux dont l'É glise était affligée, Qui ne voit, dit-il, que c'est la source de la simonie et la destruction de toute religion? Car quand on espère obtenir du prince la dignité épiscopale, les cleres mépri

[blocks in formation]
« ZurückWeiter »