Carmen Sylva: (Sa Majesté la Reine Élisabeth de Roumanie) Bibliographie Et Extraits de Ses OeuvresP. Lacomblez, 1904 - 303 Seiten |
Häufige Begriffe und Wortgruppen
2me édition Alecsandri Altenburg Anna Boleyn Astra beau belle Berlin bonheur Bonn Bucarest Budapest Carmen Sylva chansons chants chiff CHOISIES DE CARMEN cœur Contes du Pelesch Cour Pierer dédicace deuxième édition Dieu Dimbovitza douleur Emile Strauss Emmanuel enfant Euvres Extrait femme figg fleurs forêt frontispice Georg Enesco Guillaume de Wied Hélène Vacaresco Hohenzollern Ibid jour L. J. Veen l'âme légendes Leipzig Lied Madame Mite Kremnitz main Majesté la Reine Manole Märchen mère Monrepos mort Mutter Neuwied Noël nouvelle nuit Oresteia OTTO NICOLAS pages paru Pelesch PELESCH-MÄRCHEN Pensées d'une Reine Pierre Loti pleurs poème poésies de Carmen poète prince princesse publié recueil Reine de Roumanie Rhein Rhin roumaine Rumänische Sergy seul Sinaïa soleil solitaire Sommets et abimes Stan Strauss de l'imprimerie Sylva's texte allemand tion titre verso volume intitulé voyez ci-dessus Voyez la ire Voyez la re Voyez plus loin Voyez TRADUCTIONS Wald Wied yeux
Beliebte Passagen
Seite 32 - ... antiques châteaux des bords du Rhin, bornes colossales posées par la féodalité sur son fleuve, remplissent le paysage de rêverie. Muets témoins des temps évanouis, ils ont assisté aux actions, ils ont encadré les scènes, ils ont écouté les paroles. Ils sont là comme les coulisses éternelles du sombre drame qui depuis dix siècles se joue sur le Rhin.
Seite 32 - Aujourd'hui, mélancoliques, la nuit, quand la lune revêt leur spectre d'un linceul blanc, plus mélancoliques encore en plein soleil, remplis de gloire, de renommée, de néant et d'ennui, rongés par le temps, sapés par les hommes, versant aux vignobles de la côte une ombre qui va s'amoindrissant d'année en année, ils laissent tomber le passé pierre à pierre dans le Rhin, et date à date dans l'oubli. 0 nobles donjons! ô pauvres vieux géants paralytiques! ô chevaliers affrontés! un bateau...
Seite xv - Les feuilles qui gisaient dans le bois solitaire, S'efforçant sous ses pas de s'élever de terre, Couraient dans le jardin; Ainsi, parfois, quand l'âme est triste, nos pensées S'envolent un moment sur leurs ailes blessées, Puis retombent soudain.
Seite 22 - « Que votre Majesté ne se détourne pas, Madame, et que vos plumes blanches ne craignent pas d'être froissées. « Ce qu'elles ont écrit avec tant de grâce, ce que votre aimable esprit leur a dicté si délicatement a reçu de l'Académie l'accueil que la Reine ne réclamait pas, mais que méritait l'auteur pour la noblesse de ses sentiments, comme pour la distinction de son style, d'une finesse et d'une élégance toute françaises.
Seite 133 - ... Parisiennes du meilleur monde, — peut-être même mieux que les vraies Parisiennes de leur âge, avec plus d'acquis, avec moins de convenu et de visible frivolité. On sentait que la reine avait formé à son école cette pépinière de l'aristocratie roumaine, dont le français est la langue usuelle. La première fois que j'eus l'honneur de causer avec Sa Majesté, mon étonnement ne fut pas de l'entendre causer supérieurement de choses supérieures, je savais d'avance qu'elle était ainsi....
Seite 21 - Froissez-les : vous verrez leurs plumes se hérisser pendant une seconde : puis elles se détourneront silencieusement pour se réfugier au milieu des flots.
Seite 5 - Je le tiens des oiseaux et des vertes ramures Dont mon oreille a su retenir les propos ; J'y mis aussi mon âme, et dans leurs doux murmures La forêt et le chant m'invitent au repos.
Seite 131 - Traduites de l'allemand avec l'autorisation de l'auteur, et précédées d'une étude biographique, d'après des documents originaux. Par Félix Salles.
Seite 229 - La Roumanie, — écrivait, il ya quelques années, Carmen Sylva, — est en train de devenir ce que le roi Charles a rêvé, une artère vivifiante de l'Europe. Lorsqu'on offrit au jeune prince de Hohenzollern la couronne de ce pays, dont il ignorait presque jusqu'à l'existence, il ouvrit l'atlas, prit un crayon et, ayant vu que la ligne tracée entre Londres et Bombay passait par la principauté qui l'appelait à sa tête, il accepta la couronne en disant : Cela, c'est un pays d'avenir.
Seite 19 - Il n'est pas, sur ces sujets délicats pour elle, une de ses » pensées qui, même lorsqu'elle ne saisit pas d'abord, ne » mérite d'être relue et méditée » Je dirai enfin, pour me résumer, que si au lieu du nom » d'une femme, d'une reine, je mettais une signature incon» nue, anonyme, au bas de ces citations, elles frapperaient » encore et davantage peut-être par leur individualité.