Essai théorique de droit naturel basé sur les faits, Band 1

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H. Casterman, 1857
 

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Seite 340 - Je suppose les hommes parvenus à ce point où les obstacles qui nuisent à leur conservation dans l'état de nature l'emportent, par leur résistance, sur les forces que chaque individu peut employer pour se maintenir dans cet état. Alors cet état primitif ne peut plus subsister ; et le genre humain périrait s'il ne changeait sa manière d'être.
Seite 350 - Tous les services qu'un citoyen peut rendre à l'Etat, il les lui doit sitôt que le souverain les demande : mais le souverain, de son côté, ne peut charger les sujets d'aucune chaîne inutile à la communauté ; il ne peut pas même le vouloir : car, sous la loi de raison, rien ne se fait sans cause, non plus que sous la loi de nature.
Seite 179 - ... de société possible ; que chaque individu sera , dans l'association où il entrera, un principe de trouble et de dissolution. Partout où l'individualité domine presque absolument, où l'homme ne considère que lui-même , où ses idées ne s'étendent pas...
Seite 271 - ... de zèle, s'offraient naturellement à tout surveiller, à tout diriger. On aurait tort de le leur reprocher, de les taxer d'usurpation. Ainsi le voulait le cours naturel des choses; le clergé seul était moralement fort et animé; il devint partout puissant.
Seite 271 - Et non-seulement le gouvernement est nécessaire, mais il se forme tout naturellement. Je ne puis m'arrêter longtemps à expliquer comment le gouvernement naît et s'établit dans la société en général. Je me bornerai à dire que, lorsque les choses suivent leurs lois naturelles, quand la force ne s'en mêle pas, le pouvoir va aux plus capables, aux meilleurs, à ceux qui mèneront la société à son but.
Seite 246 - Le peuple est fait pour le souverain, et le souverain est fait pour le peuple; et l'un et l'autre sont faits pour qu'il y ait une souveraineté. Le grand ressort, dans la montre, n'est point fait pour le balancier, ni celui-ci pour le premier; mais chacun d'eux pour l'autre, et l'un et l'autre pour montrer l'heure. Point de souverain sans nation, comme point de nation sans souverain. Celle-ci doit plus au souverain que...
Seite 299 - ... manière qu'elle se développe, quoi qu'elle aborde, quoi qu'elle considère, soit qu'elle s'arrête à l'observation de cette nature qui nous entoure, soit qu'elle s'enfonce dans les profondeurs du monde intérieur , ne conçoit toutes choses que sous la raison de deux idées. Examine-t-elle les nombres et la quantité? il lui est impossible d'y voir autre chose que l'unité ou la multiplicité. Ce sont là les deux idées auxquelles toute considération relative au nombre aboutit. L'un et le...
Seite 26 - Quinci si può veder come si fonda L'esser beato nell'atto che vede, Non in quel ch'ama, che poscia seconda; E 'del vedere è misura mercede, Che grazia partorisce e buona voglia; Così di grado in grado si procede.
Seite 299 - L'un et le divers, l'un et le multiple, l'unité et la pluralité, voilà les idées élémentaires de la raison en matière de nombre. S'occupe-t-elle de l'espace, elle ne peut le considérer que sous deux points de vue ; elle conçoit un espace déterminé et borné, ou l'espace des espaces, l'espace absolu.
Seite 429 - Dioclétien qu'en même temps que se développait la législation civile, s'établit ce vaste système de despotisme administratif qui étendit sur le monde romain un réseau de fonctionnaires hiérarchiquement distribués, bien liés, soit entre eux, soit à la cour impériale, et uniquement appliqués à faire passer dans la société la volonté du pouvoir, dans le pouvoir les tributs et les forces de la société.

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