Abbildungen der Seite
PDF
EPUB

poèmes sur la passion du Christ, sa résurrection, et la punition des juifs par Titus (édition princeps, Bologne, 1489 ;) Barlaam et Josaphat, pièce qui se trouve ordinairement réunie à trois pièces d'Antonia Pulci, femme de Bernardo, sur des sujets religieux; c'est un recueil in-4° s. d. très rare.

Il y a eu encore un troisième frère Pulci, Luca, également poète, auteur de deux ouvrages, dont les premières éditions figurent parmi les plus rares incunables italiens; il Driadeo d'amore (Florence, 1481, in-4°), et Giriffo (Florence, s. d.), qu'on croit écrit avec la collaboration de son frère Ludovico, l'auteur de Morgante. On a aussi de Luca Pulci dix-huit épîtres (Epistole) dans le genre des héroïdes d'Ovide (Florence, 1481, réimp. 1488, in-4°). C'est le premier recueil de ce genre qui ait paru en Italie.

Puthod, dit de Maison-Rouge, né à Mâcon, et qu'il ne faut pas confondre avec le général du même nom, son parent éloigné, n'avait publié que quelques poésies médiocres, quand il eut une idée heureuse et vraiment patriotique, qui suffit pour préserver sa mémoire de l'oubli. Effrayé, dès le début de la Révolution, de la destruction imminente et même déjà commencée d'édifices et d'objets d'un grand intérêt pour l'art et pour l'histoire, par suite de la suppression des couvents et d'un grand nombre d'églises, il présenta à l'Assemblée constituante. une pétition pour la prier d'aviser aux moyens de reconnaître et de protéger tout ce qui paraîtrait digne d'être conservé dans ces reliques du passé. L'Assemblée eut le mérite de comprendre l'importance de cette proposition, et y satisfit, dans la mesure de son pouvoir, par le décret du 4 octobre 1790, ordonnant la formation d'une commission des monuments. Plusieurs savants et artistes distingués, notamment Bréquigny, Dacier, l'abbé Barthélemy,

les opérations d'Orfila répandaient une odeur infecte; aussi, comme dit la complainte,

Le mort enfin tant pua

Que tout chacun hors fila !!

La moralité finale aussi est remarquable:

Pour faire la guerre aux rats,

Ne vous servez que de chats!

Pour en revenir à Psaume, Nodier a dit de lui « qu'il était plus connu par les circonstances tragiques de sa mort, que par l'infatigable patience de ses recherches ». Il s'était formé une bibliothèque de plus de 10,000 volumes, la plupart rares et curieux, qu'il avait recueillis pendant la Révolution lors de la vente des livres des maisons religieuses de sa province; et à Paris, sur les parapets des quais, où l'on faisait, dans ce temps-là, de magnifiques trouvailles. Cette bibliothèque fut une des premières acquisitions de J. J. Techener.

On a de Psaume quelques brochures, notamment une publiée en 1793 : Réponse aux objections des monarchistes contre la possibilité d'une république en France, dans laquelle Louis XVI est qualifié de Néron moderne !! Il avait mis ou laissé mettre son nom à un Dictionnaire bibliographique publié en 1824, médiocre contre-façon de Brunet, dans lequel il n'y a de lui qu'un Essai élémentaire sur la bibliographie dont Nodier a fait l'éloge, et un certain nombre de notes très acrimonieuses contre les écrivains dont Psaume ne partageait pas les opinions, comme J. de Maistre, Bonald, etc.

Bernardo Pulci, poète florentin du xve siècle, est bien inférieur à son frère cadet Ludovico, l'auteur du Morgante. Toutefois on recherche les éditions du xv° siècle de ses œuvres, qui sont : une traduction italienne des Bucolide Virgile (Florence, 1481 et 1484); ques

poèmes sur la passion du Christ, sa résurrection, et la punition des juifs par Titus (édition princeps, Bologne, 1489;) Barlaam et Josaphat, pièce qui se trouve ordinairement réunie à trois pièces d'Antonia Pulci, femme de Bernardo, sur des sujets religieux; c'est un recueil in-4° s. d. très rare.

Il y a eu encore un troisième frère Pulci, Luca, également poète, auteur de deux ouvrages, dont les premières éditions figurent parmi les plus rares incunables italiens ; il Driadeo d'amore (Florence, 1481, in-4°), et Giriffo (Florence, s. d.), qu'on croit écrit avec la collaboration de son frère Ludovico, l'auteur de Morgante. On a aussi de Luca Pulci dix-huit épîtres (Epistole) dans le genre des héroïdes d'Ovide (Florence, 1481, réimp. 1488, in-4o). C'est le premier recueil de ce genre qui ait paru en Italie.

Puthod, dit de Maison-Rouge, né à Mâcon, et qu'il ne faut pas confondre avec le général du même nom, son parent éloigné, n'avait publié que quelques poésies médiocres, quand il eut une idée heureuse et vraiment. patriotique, qui suffit pour préserver sa mémoire de l'oubli. Effrayé, dès le début de la Révolution, de la destruction imminente et même déjà commencée d'édifices et d'objets d'un grand intérêt pour l'art et pour l'histoire, par suite de la suppression des couvents et d'un grand nombre d'églises, il présenta à l'Assemblée constituante une pétition pour la prier d'aviser aux moyens de reconnaître et de protéger tout ce qui paraîtrait digne d'être conservé dans ces reliques du passé. L'Assemblée eut le mérite de comprendre l'importance de cette proposition, et y satisfit, dans la mesure de son pouvoir, par le décret du 4 octobre 1790, ordonnant la formation d'une commission des monuments. Plusieurs savants et artistes distingués, notamment Bréquigny, Dacier, l'abbé Barthélemy,

les opérations d'Orfila répandaient une odeur infecte; aussi, comme dit la complainte,

Le mort enfin tant pua

Que tout chacun hors fila !!

La moralité finale aussi est remarquable:

Pour faire la guerre aux rats,

Ne vous servez que de chats!

Pour en revenir à Psaume, Nodier a dit de lui « qu'il était plus connu par les circonstances tragiques de sa mort, que par l'infatigable patience de ses recherches ». Il s'était formé une bibliothèque de plus de 10,000 volumes, la plupart rares et curieux, qu'il avait recueillis pendant la Révolution lors de la vente des livres des maisons religieuses de sa province; et à Paris, sur les parapets des quais, où l'on faisait, dans ce temps-là, de magnifiques trouvailles. Cette bibliothèque fut une des premières acquisitions de J. J. Techener.

On a de Psaume quelques brochures, notamment une publiée en 1793 Réponse aux objections des monarchistes contre la possibilité d'une république en France, dans laquelle Louis XVI est qualifié de Néron moderne !! Il avait mis ou laissé mettre son nom à un Dictionnaire bibliographique publié en 1824, médiocre contre-façon de Brunet, dans lequel il n'y a de lui qu'un Essai élémentaire sur la bibliographie dont Nodier a fait l'éloge, et un certain nombre de notes très acrimonieuses contre les écrivains dont Psaume ne partageait pas les opinions, comme J. de Maistre, Bonald, etc.

Bernardo Pulci, poète florentin du xv° siècle, est bien inférieur à son frère cadet Ludovico, l'auteur du Morgante. Toutefois on recherche les éditions du xv° siècle de ses œuvres, qui sont : une traduction italienne des Bucoliques de Virgile (Florence, 1481 et 1484);

poèmes sur la passion du Christ, sa résurrection, et la punition des juifs par Titus (édition princeps, Bologne, 1489 ;) Barlaam et Josaphat, pièce qui se trouve ordinairement réunie à trois pièces d'Antonia Pulci, femme de Bernardo, sur des sujets religieux; c'est un recueil in-4° s. d. très rare.

Il y a eu encore un troisième frère Pulci, Luca, également poète, auteur de deux ouvrages, dont les premières éditions figurent parmi les plus rares incunables italiens; il Driadeo d'amore (Florence, 1481, in-4°), et Giriffo (Florence, s. d.), qu'on croit écrit avec la collaboration de son frère Ludovico, l'auteur de Morgante. On a aussi de Luca Pulci dix-huit épîtres (Epistole) dans le genre des héroïdes d'Ovide (Florence, 1481, réimp. 1488, in-4°). C'est le premier recueil de ce genre qui ait paru en Italie.

Puthod, dit de Maison-Rouge, né à Mâcon, et qu'il ne faut pas confondre avec le général du même nom, son parent éloigné, n'avait publié que quelques poésies médiocres, quand il eut une idée heureuse et vraiment patriotique, qui suffit pour préserver sa mémoire de l'oubli. Effrayé, dès le début de la Révolution, de la destruction imminente et même déjà commencée d'édifices et d'objets d'un grand intérêt pour l'art et pour l'histoire, par suite de la suppression des couvents et d'un grand nombre d'églises, il présenta à l'Assemblée constituante une pétition pour la prier d'aviser aux moyens de reconnaître et de protéger tout ce qui paraîtrait digne d'être conservé dans ces reliques du passé. L'Assemblée eut le mérite de comprendre l'importance de cette proposition, et y satisfit, dans la mesure de son pouvoir, par le décret du 4 octobre 1790, ordonnant la formation d'une commission des monuments. Plusieurs savants et artistes distingués, notamment Bréquigny, Dacier, l'abbé Barthélemy,

« ZurückWeiter »