Où soudain ta constance Ne portât sans effroi l'ardeur d'en triompher. Mortel, ouvre les yeux, et vois que la misère Et que toute la vie est une source amère, A moins qu'elle tourne vers Dieu. Il n'est emploi ni rang dont la grandeur se pare Et ceux qu'on voit porter le sceptre ou la tiare Tant qu'à ce corps fragile un souffle nous attache, 340 345 Que le plus innocent ne se peut voir sans tache, 350 Ni le plus content sans douleur. Le plein calme est un bien hors de notre puissance, Ici-bas aucun n'en jouit : Il descendit du ciel avec notre innocence, Avec elle il s'évanouit. Comme ces deux trésors étoient inséparables, Et le même péché qui nous fit tous coupables, C'est donc avec raison que l'âme s'humilie, 1. Vers 1776-1779, 1788-1791, 1892-1903, 1924-1927, et 1932-1939. 355 360 Toutes les fois qu'en soi fortement recueillie Elle voit clairement que ce que fait la grâce Un peu de négligence en un moment l'efface Que sera-ce de nous au bout d'une carrière Si notre lâcheté déjà tourne en arrière, XVI. Livre I, chapitre xxm'. ᎠᎬ ᏞᎪ MOᏒᎢ. Qui prend soin de sa conscience 365 376 1. Vers 1986-1989, 2030-2049, 2060-2065, 2096-2099, 2110-2119, 2140 2145, 2206-2209, 2200-2205, 2216-2225, et 2236-2245. XVII. Livre I, chapitre xxv'. qu'il faut se porter avec chaleur aux Bonnes actions. Agis, mais fortement, et fais-toi violence 455 Mais ne crois pas en toi le voir jamais assez : T'en pourroient souvent faire une fausse peinture. 460 Dans ce miroir fidèle exactement contemple Conçois, Dieu t'en avoue, une haute espérance 1. Vers 2536-2555, 2466-2475, et 2666-2675. 465 470 475 |