De la longévité humaine et de la quantité de vie sur le globe

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Garnier frères, 1860 - 276 Seiten
 

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Seite 88 - ... couvre ; qu'il peut porter sur son dos une tour armée en guerre et chargée de plusieurs hommes ; que seul il fait...
Seite 225 - Dolomieu, que s'il ya quelque chose de constaté en géologie , c'est que la surface de notre globe a été victime d'une grande et subite révolution , dont la date ne peut remonter beaucoup au delà de cinq ou six mille ans...
Seite 152 - ... climats extrêmes et peupler les sables du Midi et les glaces du Nord , les changements sont devenus si grands et si sensibles, qu'il y aurait lieu de croire que le nègre , le Lapon et le blanc forment des espèces différentes, si...
Seite 112 - L'année d'après il s'aperçut que cette masse était un peu plus dégagée , mais ne devinait point encore ce que ce pouvait être. Vers la fin de l'été suivant, le flanc tout entier de l'animal et une des défenses étaient distinctement sortis des glaçons. Ce ne fut que la cinquième année que les glaces ayant fondu plus vite que de coutume , cette masse énorme vint échouer...
Seite 78 - ... verrait-il clairement que la vertu appartient à l'homme sauvage plus qu'à l'homme civilisé et que le vice n'a pris naissance que dans la...
Seite 102 - ... et subalternes, la mort n'attaque que les individus, ne frappe que la surface , ne détruit que la forme , ne peut rien sur la matière, et ne fait aucun tort à la nature qui n'en brille que davantage , qui ne lui permet pas d'anéantir les espèces, mais la laisse moissonner les individus et les détruire avec le temps, pour se montrer elle-même...
Seite 227 - ... l'on voit clairement que cette dernière révolution et par conséquent l'établissement de nos sociétés actuelles ne peuvent pas être très anciens.
Seite 50 - Ce qu'il ya de plus constant, de plus inaltérable dans la Nature, c'est l'empreinte ou le moule de chaque espèce , tant dans les animaux que dans les végétaux; ce qu'il ya de plus variable et de plus corruptible , c'est la substance qui les compose.
Seite 193 - ... siècle, qui osa dire dans Paris et à la face de tous les docteurs que les coquilles fossiles étaient de véritables coquilles, déposées autrefois par la mer dans les lieux où elles se trouvaient alors; que des animaux et surtout des poissons avaient donné aux pierres figurées toutes leurs différentes figures, etc., et il défia hardiment toute l'école d'Aristote d'attaquer ses preuves : c'est Bernard Palissy, Saintongeois, aussi grand physicien que la nature seule en puisse former.
Seite 63 - La paresse prend sa place , et semble offrir à tous des routes plus aisées et des biens plus solides ; mais le dégoût la précède, et l'ennui la suit. L'ennui , ce triste tyran de toutes les âmes qui pensent , contre lequel la sagesse peut moins que la folie.

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