vains qui remettent en honneur les principes sur lesquels repose l'ordre social. C'est ainsi qu'en Angleterre, après les ravages produits par les funestes doctrines de Hobbes, de Collins et de Toland, on accueillit avec enthousiasme les livres où le docteur Clarke développa les preuves de l'existence de Dien et de l'immortalité de l'âme. Les Anglois, tout pleins encore des souvenirs de la guerre civile et longtemps divisés par les controverses politiques, se réunirent tous pour bénir l'écrivain qui leur donnoit des espérances éternelles, et qui venoit enfin justifier cette Providence qu'avoient fait méconnoître à quelques-uns les succès du crime et le long règne de l'anarchie. L'empereur Marc-Aurèle, en remerciant les dieux de tous les bienfaits qu'ils avoient répandus sur lui dès ses premières années, met cu nombre de leurs plus grandes faveurs son peu de goût pour les fausses sciences de son siècle. Une grande marque de soin des Immortels pour moi, c'est, ajoute-t-il, qu'ayant eu une très-grande passion pour la philosophie, je ne suis tombé entre les mains d'aucun sophiste, que je ne me suis point amusé à lire leurs livres ni à démêler les vaines subtilités de leurs raisonnements. Heureux dorénavant les souverains et les peuples qui pourront se rendre le même témoignage! A mesure que les écrits des sophistes auront moins de partisans, l'auteur du Génie du Christianisme en trouvera davantage. Au reste, il a déjà eu la double gloire de soulever contre lui et des critiques obscurs et des critiques distingués. Ces derniers sont, à mon sens, ceux dont il doit être le plus fier. Un ouvrage n'est point encore éprouvé quand il triomphe des censures de Visé et de Subligny; mais sa gloire est complète quand il résiste aux dégoûts de Sévigné et aux épigrammes de Fontenelle. Il ne m'appartient point de marquer le rang de cet ouvrage; mais des hommes dont je respecte l'autorité pensent que le Génie du Christianisme est une production d'un caractère original que ses beautés feront vivre, un monument à jamais honorable pour la main qui éleva et pour le commencement du xix siècle qui l'a vu naître. FONTANES. FIN. CHAP. VII. De la Communion..... CHAP. VIII. La Confirmation, l'Ordre et le Mariage. - Le Baptême et la Confession... 24 LIVRE II. VERTUS ET LOIS MORALES. CHAPITRE I. Vices et Vertus selon la religion.... 46 CHAP. II. De la Foi....... CHAP. III. De l'Espérance et de la Charité.... CHAP. IV. Des Lois morales, ou du Décalogue..... 47 49 54 LIVRE III. VÉRITÉS DES ÉCRITURES; CHUTE DE L'HOMME. CHAPITRE I. Supériorité de la tradition de Moïse sur toutes les autres cosmogonies............ IMMORTALITÉ DE L'AME PROUVÉE PAR LA MORALE ET LE SENTIMENT. CHAPITRE I. Désir de bonheur dans l'Homme. CHAP. II. Du Remords et de la Conscience.. 123 426 CHAP. III. Qu'il n'y a point de moralo s'il n'y a point d'autre vie..... CHAP. V. Danger et inútilité de l'Athéisme... CHAP. VI. Fin des dogmes du Christianisme. - État des peines et des CHAP. VII. Jugement dernier..... CHAP. VIII. Bonheur des Justes... Pages 428 429 133 138 140 442 DEUXIÈME PARTIE. POÉTIQUE DU CHRISTIANISME. LIVRE I. VUE GÉNÉRALE DES ÉPOPÉES CHRÉTIENNES. CHAPITRE I. Que la poétique du Christianisme se divise en trois : ... 144 ... CHAP. II. Vue générale des Poëmes où le merveilleux du Christianisme CHAP. IV. De quelques Poëmes françois et étrangers... CHAP. V. La Henriade..... 148 153 456 LIVRE II. POÉSIE DANS SES RAPPORTS AVEC LES HOMMES. CARACTÈRES, CHAP. XI. Le Guerrier. — Définition du beau idéal.. 488 CHAP. XII. Suite du Guerrier..... 190 |