Bulletin du bibliophile: petite revue d'anciens livres

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Librairie Giraud-Badin., 1869

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Seite 3 - Fontevrault [a] que j'avois à cœur de lui obéir. Il est vrai que le mois où nous sommes m'a fait souvenir de l'ancienne fête des Saturnales, pendant laquelle les serviteurs prenoient avec leurs maîtres des libertés qu'ils n'auroient pas prises dans un autre temps.
Seite 397 - Ses grimaces souvent causent quelques surprises; Toutes ses pièces sont d'agréables sottises : II est mauvais poète et bon comédien ; II fait rire ; et de vrai, c'est tout ce qu'il fait bien.
Seite 4 - Outre qu'il est scandaleux, il est inutile; car ce sont les louanges non de l'amour, dont il s'agit dans ce Dialogue, mais de Socrate, qui n'y est introduit que comme un des interlocuteurs. Voilà, monsieur, le canevas de ce que je vous supplie de vouloir dire pour moi à madame de Fontevrault.
Seite 4 - Fontevrault, je prends des airs de maître, je m'accommode sans scrupule de ses termes et de ses phrases; je les rejette quand bon me semble. Mais, monsieur, la fête ne durera pas toujours, les Saturnales passeront, et l'illustre dame reprendra sur son serviteur l'autorité qui lui est acquise. J'y aurai peu de mérite en tout sens : car il faut convenir que son style est admirable; il a une douceur que nous autres hommes n'attrapons point; et si j'avais continué à refondre son ouvrage , vraisemblablement...
Seite 4 - Elle a traduit le discours d'Alcibiade, par où finit le banquet de Platon ; elle l'a rectifié, je l'avoue, par un choix d'expressions fines et délicates qui sauvent, en partie, la grossièreté des idées.
Seite 324 - Depuis ce temps-là on n'a plus parlé d'elle. Elle est une fort bonne religieuse, et passe présentement pour avoir beaucoup d'esprit : la grâce fait plus que la nature, et les effets de l'une lui ont été plus avantageux que ceux de l'autre.
Seite 2 - C'est pour la première fois, en 1732, qu'il a été question de cette traduction dans un volume publié par l'abbé d'Olivet, sous le pseudonyme de Bousquet, et intitulé : « Le Banquet de Platon, traduit un tiers par feu M. Racine, de £ Académie française, et le reste par M™ de*** . Paris, Pierre Gandoin, 1782 (3).
Seite 7 - Il eût été ridicule de ne pas se servir d'une traduction de Racine, et cependant même à Racine je ne pouvais sacrifier Platon. De là les emprunts perpétuels que j'ai faits à ce fragment, et les changements que je me suis permis d'y introduire pour rétablir le sens et quelquefois la couleur de l'original. Quant à la traduction de...
Seite 3 - Il dit à la vérité de très-belles choses, mais il ne les explique point assez; et notre siècle , qui n'est pas si philosophe que celui de Platon , demanderait que l'on mit ces mêmes choses dans un plus grand jour.
Seite 204 - Vous avez l'air de n'avoir tous deux qu'une volonté. — Sans doute; voilà le grand secret. Avec un caractère comme celui de M. de Jully, il ne s'agit pas tant d'avoir sans cesse une volonté, que de lui avoir appris dans quelques occasions importantes, qu'on en a une qui ne plie que quand on le veut bien. Il sait qu'elle est là ; cela suffit. Au reste, la complaisance ne me coûte rien, à moi : dans le courant de la vie il ya si peu de choses qui méritent qu'on y mette de l'importance.

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