Bôrô-Boudour dans l'ile de Java, Band 1

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E.J. Brill, 1874 - 696 Seiten
 

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Beliebte Passagen

Seite 151 - ... il est dédaigné par ses proches; il est sans appui; inhabile aux affaires, on l'abandonne comme le bois mort dans la forêt. Mais ce n'est pas la condition particulière de sa famille. En toute créature la jeunesse est vaincue par la vieillesse; votre père, votre mère, la foule de vos parents et de vos alliés finiront par la vieillesse aussi; il n'ya pas d'autre issue pour les créatures.
Seite 164 - dit -il en s'asseyant, mon corps se dessèche , que ma « peau, ma chair et mes os se dissolvent, si , avant d'avoir « obtenu l'intelligence suprême, je soulève mon corps de « ce gazon où je l'assieds (3).
Seite 151 - ... paraissant obsédé de la frayeur du mal et des approches de la mort. Après s'être adressé à son cocher, et en avoir reçu la réponse qu'il en attendait : « La santé, dit le jeune prince, est donc comme « le jeu d'un rêve, et la crainte du mal a donc cette « forme insupportable ! Quel est l'homme sage qui, « après avoir vu ce qu'elle est, pourra désormais « avoir l'idée de la joie et du plaisir ? » « Le prince détourna son char, et rentra dans la ville, sans vouloir aller plus...
Seite 152 - Ah ! malheur à la jeunesse que la vieillesse doit « détruire ; ah ! malheur à la santé que détruisent « tant de maladies ; ah ! malheur à la vie où l'homme « reste si peu de jours! S'il n'y avait ni vieillesse, « ni maladie, ni mort ! Si la vieillesse, la maladie, la « mort étaient pour toujours enchaînées !
Seite 154 - ... rai pas. Que la vieillesse , Seigneur, ne s'empare jamais « de moi ; que je reste toujours en possession de la jeu« nesse aux belles couleurs ; que la maladie , sans aucun « pouvoir sur moi, ne m'attaque jamais ; que ma vie soit « sans bornes et sans déclin. » Le roi , en écoutant ces paroles, fut accablé de douleur. « 0 mon enfant , s'écria-t-il , ce que tu demandes est ima possible, et je n'y puis rien.
Seite 117 - Dans le pays des Çâkyas, pas un prince « n'était honoré et respecté autant que lui de toutes les « classes de ses sujets, depuis ses conseillers et les gens « de sa cour jusqu'aux chefs de maison et aux mar
Seite 153 - ... il s'efforce de se dompter lui-même et s'est fait religieux. Sans passion, sans envie, il s'en va chercher des aumônes.
Seite 152 - Védas), tenant les yeux baissés, ne fixant pas ses regards plus loin que la longueur d'un joug, ayant une tenue accomplie, portant avec dignité le vêtement du religieux et le vase aux aumônes. « Quel est cet homme ? », demanda le prince. — « Seigneur », répondit le cocher, « cet homme est un de ceux qu'on nomme bhikshous, il a renoncé à toutes les joies du désir et il mène une vie très austère ; il s'efforce de se dompter lui-même et s'est fait religieux.
Seite 153 - Si vous pou« vez me les donner, je resterai près de vous, et vous me « verrez toujours dans cette demeure, que je ne quitterai « pas. Que la vieillesse, Seigneur, ne s'empare jamais de « moi ; que je reste toujours en possession de la jeunesse « aux belles couleurs; que la maladie, sans aucun pouvoir « sur mon corps, ne m'attaque jamais; que ma vie soit
Seite 116 - Raptî , non loin des montagnes qui séparent le Népâl du district de Gorakpour , le roi Çouddhodana.

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