Abbildungen der Seite
PDF
EPUB

nement d'Ormuzd, fils de Nouschirwan, la discussion des généraux sur la légitimité et le droit de l'insurrection et de l'usurpation, qui termine le récit et rappelle la scène analogue qui se passa après la mort de Cambyse, au temps des Achéménides, et avant l'élection de Darius, fils d'Hystaspe.

2o Au nom du vénérable M. PEYRON, associé étranger, une note sur les Ornéati, Opventa d'Hérodote (VIII, 73). Extr. des Mém. de l'Académie de Turin, séance du 29 mars 1868, in-4o.

3o De la part de M. DE ROSSI, associé étranger, le Bulletin d'archéologie chrétienne: no de janvier-février 1868, renfermant une dissertation sur le personnage qui frappe un rocher comme Moïse, mais avec l'inscription PETRVS, et la suite du récit sur les fouilles du cimetière de Saint-Calliste.

4o Par l'entremise de M. GARCIN DE TASSY, le 4o volume, 1re partie, de l'ouvrage intitulé: Svenska Språkets Lagar (Théorie de la langue suédoise) par Joh. Er. Rydqvist (Stockh. 4868, in-8°).

5o Un ms. bas-allemand restitué, annoté et traduit par L. Schoebel (Paris, 1868, br. in-8°).

-

6o M. Castan, par une lettre adressée au Secrétaire perpétuel, offre à l'Académie deux opuscules intitulés: I. Un cachet inédit d'oculiste romain (Besançon, 1868, br. in-8°); II. L'empereur Charles-Quint et sa statue à Besançon (1868, in-8o). — M. Castan saisit cette occasion pour rappeler ses titres à l'une des places de correspondant régnicole qui deviendraient vacantes.

7° M. Vachez, de la Société littéraire de Lyon, offre également deux opuscules I. Inscription antique de Néronde (Loire): un Messala en Gaule (1867, br. in-8°); II. L'Ager Gofiacensis ou le canton de Mornant

[ocr errors]

(Rhône) aux Xe et XIe siècles (br. in-8°).

8° Mémoires de la Société des Antiquaires de l'Ouest : T. XXXI, 4866 (Poitiers, 1867, in-8°).

9o Annuaire de l'Université catholique de Louvain : 1867, 1868 (2 vol. in-18).

10° Annales de la propagation de la foi: mai 1868.

41° Bulletin de l'OEuvre des pèlerinages: nos 46-47 (janv.-mars 1868). 42° Revue orientale: 2° série, 9e année, t. I, part. 2 (1868).

43° Revue de l'Orient et des colonies: 3o année: nos 5-6 (1868). 44° Pour le concours des antiquités de la France, Catalogue raisonné du Musée d'archéologie de la ville de Rennes, par M. André, conseiller à la Cour impériale de Rennes (Rennes, 1867, in-8°).

45° M. de WAILLY fait hommage, au nom de l'auteur, de l'opuscule intitulé, « La Procédure symbolique en Aragon » par Ch. de Tourtoulon,

avec des pièces justificatives où l'éditeur fait droit aux observations dont le système d'orthographe et de ponctuation suivi par lui dans son Etude sur Jacme I le Conquérant avait été l'objet (Montpellier, 1868, in 8o).

46° M. D'AVEZAC présente à l'Académie, de la part de l'auteur, un mémoire accompagné de nombreuses planches, intitulé « Recherches anthropologiques sur les tombeaux mégalithiques de Roknia » (Bone, 1868, in-8°). « Ce morceau est dû à M. le général Faidherbe, l'ancien gouverneur du Sénégal, aujourd'hui commandant la subdivision militaire de Bône, déjà connu de notre Compagnie par de précédents travaux, et dont le nom est orné, sur le frontispice de ce cahier, d'un titre qui ne peut manquer d'éveiller un intérêt particulier, celui de président de l'Académie d'Hippone, où les lettres aiment à trouver réunis un souvenir d'illustration ancienne et une promesse de renaissance. L'intitulé du mémoire semblerait en restreindre l'objet à une nature d'études peu ordinaires dans cette Académie; néanmoins, en donnant au présent livre cette destination expresse, M. Faidherbe a voulu caractériser sans doute le point de vue spécialement historique et critique où il s'est placé, dans des recherches qui exigeaient des éléments d'appréciation empruntés à d'autres branches du savoir humain.

-

>> On avait longtemps considéré comme des antiquités celtiques, et même druidiques, un genre de monuments primitifs formés de grandes pierres brutes posées à plat sur des supports, comme des tables de pierre (des dolmen suivant la nomenclature consacrée par les celtomanes), occupant quelquefois le centre d'une enceinte délimitée en quelque sorte par un cercle de pierres (le cromlec'h des archéologues bas-bretons) : il est aujourd'hui reconnu que ces monuments sont d'antiques tombeaux, el qu'il en existe un grand nombre en des contrées où les Celtes ne pa-raissent avoir jamais pénétré : les gens sensés ont en conséquence pris le sage parti d'effacer les dénominations fausses de druidiques et de celtiques, pour leur substituer celle de mégalithiques, simplement énonciative d'un fait patent, et qui ne préjuge en rien la question d'origine.

» M. Faidherbe a visité, dans la vallée de Roknia, entre Jemmapes et Guelma, à une vingtaine de lieues de Bône et une quinzaine de Philippeville, sur le versant occidental du Djébel Débagh, une nécropole contenant 3000 tombeaux de cette espèce, parmi lesquels il en a fouillé 15 avec tout le soin d'un homme convenablement préparé à tirer d'utiles lumières d'un examen direct des vestiges subsistants. Les crânes humains trouvés dans ces vieilles sépultures ont offert la plus grande ressemblance de forme avec les têtes des Berbers vivants qui représentent sur le même

sol l'ancienne race indigène, race troglodytique, ainsi que le démontrent les nombreuses cavernes agrandies et régularisées de main d'homme qui sont répandues dans la même région. Des poteries grossières assez bien conservées accompagnent ces ossements: un vase pour chaque squelette à ce qu'il semble. Mais sur 30 tombes fouillées tant ici que sur d'autres points, il n'a été recueilli que de très-rares objets de bronze, et jamais dans aucune n'a été découvert un indice quelconque d'écriture libyque ou autre. Cependant, si la majeure partie de ces monuments peut remonter, en général, à des dates fort reculées, il est essentiel de remarquer en même temps que deux tombes mégalithiques, situées l'une au BouMerzoug, l'autre dans l'Aurès, ont offert les indices incontestables d'un âge beaucoup plus récent, et postérieur à la conquête romaine, ici unè pierre de support empruntée au fût d'une colonne, là une médaille de l'une des deux Faustines.

» M. Faidherbe a mêlé à cette étude spéciale des tombes de Roknia des considérations générales sur l'origine des Berbers ou Libyens, qu'il considère comme autochthones, et dont il lui semble que la langue n'est point encore assez complétement connue pour autoriser des rapprochement linguistiques de quelque valeur. »

L'ordre du jour appelle la suite de la lecture de M. LE BLANT, qui croit devoir faire à ce sujet la déclaration suivante: « L'Académie est largement édifiée sur la question, qui, à mon grand regret, me met en désaccord avec notre savant doyen, et d'intéressantes observations présentées dans la séance dernière me montrent que ma pensée et mon système ont été suffisamment compris. Je craindrais en prolongeant la discussion, de lasser la patience de mes confrères et je demande la permission de m'arrêter, me réservant de développer ma thèse dans une étude spéciale. »

Il est, en conséquence, passé outre ; et M. MAURY donne lecture d'une Notice sur les monuments des Tchoudes.

M. BEULÉ à ce sujet indique plusieurs rapprochements dont M. MAURY prend acte.

M. HAURÉAU Communique, sur la censure des livres d'histoire érudite sous le règne de Louis XV et l'administration du chancelier Maupeou, un morceau intitulé : « Histoire d'un avertissement au lecteur. »

Séance du vendredi 29.

PRÉSIDENCE DE M. RENIER.

Le procès-verbal de la séance précédente est lu et la rédaction en est adoptée.

Il est donné lecture de la correspondance officielle.

M. le SECRÉTAIRE PERPÉTUEL, se référant à la communication faite dans la séance du 8 mai, demande à l'Académie dans la forme suivante de vouloir bien lui conférer ses pouvoirs pour les mesures à prendre relativement à la mise en possession définitive du legs qui lui a été fait par feu M. Brunet:

« L'Académie,

» Vu le décret rendu par S. M. l'Empereur le 2 mai 1868, dont l'art. 1er est ainsi conçu :

ARTICLE 1er.

«Le Secrétaire perpétuel de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres de l'Institut impérial de France est autorisé à accepter, au nom de cette Académie, aux clauses et conditions imposées, le legs à elle fait par le sieur Brunet (Jacques-Charles), suivant son testament olographe du 5 nov. 1863, et consistant en une inscription de 1,000 fr. de rente 3 p. 100 sur l'Etat français, affectée à la fondation d'un prix de 3,000 fr. à décerner tous les trois ans par ladite Académie, à l'auteur du meilleur ouvrage de bibliographie savante sur un sujet choisi par elle;

Après en avoir délibéré;

» Délègue spécialement son Secrétaire perpétuel à l'effet de notifier l'acceptation de l'Académie et donne pouvoir à M. JOSEPH DANIEL GUIGNIAUT, commandeur de la Légion d'honneur, demeurant à Paris, au palais de l'Institut, de requérir tous certificats de propriété et immatricules de rentes, de se faire délivrer ou de retirer tous titres et valeurs, soit pour le principal, soit pour

les arrérages dudit legs, et généralement de la représenter dans tous les actes réguliers pour la disponibilité, conservation et emploi desdits titres et sommes, l'autorisant au besoin à transmettre ces pouvoirs, pour l'exécution des actes ci-dessus énoncés, à M. Antonius Pingard, agent spécial et chef du secrétariat de l'Institut, ou à M. Julia-Félix Pingard fils, son adjoint dans les mêmes fonctions, et de déléguer l'un ou l'autre pour tous soins à prendre relativement à la réception ou au dépôt des sommes ou titres afférents par suite dudit legs.

L'Académie, sur le rapport du SECRÉTAIRE PERPÉTUEL, au nom de la Commission des travaux littéraires, ratifie le choix que cette Commission a fait de M. Dugat en qualité d'adjoint à M. Latouche pour la rédaction de la Table orientale (partie française) des quatorze premiers tomes des Notices et extraits des manuscrits. L'impression de cette table, dont les fiches ont été soumises en totalité à la Commission, va être immédiatement entreprise, sous la surveillance de deux membres de l'Académie délégués par elle.

M. le SECRÉTAIRE PERPÉTUEL, à cette occasion, annonce la reprise de la Table de la seconde décade des Mémoires de l'Académie (Nouvelle série). - Une proposition à ce sujet sera prochainement présentée.

L'Académie passe à l'ordre du jour.

M. DE WAILLY commence la première lecture d'un mémoire « Sur la langue de Joinville. »

Sont présentés les ouvrages suivants par le SECRÉTAIRE PERPÉTUEL :

1o Au nom de M. DE CHERRIER, et comme un hommage à l'Académie, Histoire de Charles VIII, roi de France, d'après des documents diplomatiques inédits ou nouvellement publiés : t. I, 1868, in-8°.

2o Au nom de l'Université Caroline de Lund, et par son bibliothécaire, ses Actes ou Mémoires pour l'année 1866-67, en 4 parties: I. Théologie ; II. Médecine; III. Philosophie, science des langues, histoire IV. Sciences mathématiques et physiques (in-4°).

-

3o Der Vokalismus des Vulgarlateins, par Hugo Schuchardt: t. III et dernier (Leipzig, 4868, in-8°).

4° Quatre lettres sur le Mexique: Exposition absolue sur le systéme hiéro

« ZurückWeiter »