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5o Hagiographie du diocèse d'Amiens, par l'abbé Jules Corblet. troduction (Paris, 1868, br. in-8°).

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6o A brief statement of the discovery of the laws of the Vowels in Herero, dialect of S. W. Africa, by the rev. F. W. Kolbe (Cape town, 1868, 1 f. in-8°).

70 Pour le concours des antiquités de la France, avec lettre d'envoi, les deux ouvrages suivants:

I. Notices historiques sur les châteaux de l'arrondissement de Limoux par M. L. A. Buzairies, docteur en médecine (Limoux, 1868, in-12). II. Notice historique et statistique sur Villebazy, par le même (1866, in-12), à titre d'annexe du précédent ouvrage. Admis au concours de

1869 sous cette réserve.

8° Pour un concours qui n'est pas déterminé, mais qui paraît être celui du prix Gobert d'après le post-scriptum d'une lettre fort étendue de l'auteur, d'une partie de laquelle il est donné lecture, l'ouvrage considérable intitulé « Histoire des ducs de Bourbon et des comtes de Forez en forme d'annales sur preuves authentiques, etc., » par Jean-Marie De la Mure, publiée pour la première fois d'après un ms. de la bibliothèque de Montbrison, portant la date de 1675, revue, corrigée et augmentée de nouveaux documents et de notes nombreuses et ornée de vues, etc. Imprimé chez L. Perrin, à Lyon; publié à Montbrison, à Lyon et à Paris, t. I, 4860, t. II et III, 1868, in-4°. L'introduction signée des initiales R. C. est du signataire de la lettre d'envoi, éditeur de l'ouvrage et auteur du travail complémentaire qui l'accompagne, M. De Chantelauze. Sur la proposition de M. le SECRÉTAIRE PERPÉTUEL, et vu le petit nombre des membres présents, la délibération concernant l'exception demandée dans le post-scriptum susdit à la règle des 6 exemplaires, qui est celle du concours Gobert, et l'admission à ce concours, s'il y a lieu, sont renvoyées à la séance prochaine.

MOIS D'OCTOBRE.

Séance du vendredi 2.

PRÉSIDENCE DE M. RENIER.

Le procès-verbal de la séance précédente est lu et la rédaction

en est adoptée.

Il est donné lecture de la correspondance officielle.

M. De Chantelauze, sur l'avis qui lui a été donné, fait savoir que, pour se conformer au règlement de l'Académie en ce qui concerne le prix Gobert, il adresse au secrétariat de l'Institut cinq nouveaux exemplaires de l'Histoire des ducs de Bourbon, etc., dont il a été présenté un premier exemplaire (en papier fort) dans la dernière séance. Il désire que cet exemplaire soit déposé à la Bibliothèque de l'Institut. Il sera satisfait au désir de M. De Chantelauze, et l'admission de son ouvrage au concours du prix Gobert pour l'année 1869 est prononcée définitivement.

M. Janin informe le Secrétaire perpétuel par une lettre en date de Passy, 26 août, que, ne pouvant plus donner aux travaux de l'Académie tout le temps qu'ils exigeraient, il croit devoir donner sa démission des fonctions d'auxiliaire de l'Académie qu'il occupe depuis 1847. La démission de M. Janin est acceptée. L'Académie renvoie la suite de cette affaire à l'examen et à l'avis de la Commission des travaux littéraires.

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L'ordre du jour appelle la seconde lecture du Mémoire de M. JOURDAIN sur les sources philosophiques des hérésies d'Amaury de Chartres et de David de Dinan.

Sont présentés à l'Académie les ouvrages suivants :

4o Au nom de M. DE SAULCY, Étude chronologique des livres d'Esdras et de Néhémie (Paris, 1868, 8o).

2o De la part de M. Anatole De Barthélemy, Les assemblées nationales dans les Gaules avant et après la conquête romaine (Paris, 1868, br.

in-8°.

- Extr. de la Revue des questions historiques.)

3o Le teogonie dell'antica Liguria, mem. del Prof. Avvoc. Eman. Celesia (Genova, 1868, in-8°, avec 8 planches).

4o Pour le concours des antiquités de la France, GWERZION BREIS-Izel. Chants populaires de la Basse-Bretagne, recueillis et traduits par F. M. Luzel. GWERZION, 1er volume (Lorient, 1868, in-80).

M. Rangabé, correspondant de l'Académie, a la parole pour une communication:

« J'ai l'honneur, dit-il, de présenter à l'Académie le dessin. 49

ANNÉE 1868.

d'un plat antique, que le Comité des Antiquaires d'Athènes vient de faire publier pour en faire hommage à ceux des amis de l'antiquité qui ont le plus activement concouru à son entreprise.

>> Ce comité, composé de M. Stavros, gouverneur de la banque de Grèce, de MM. Reniéri, Basili et Kéhajà, sous-gouverneurs du même établissement, de M. Calliga, professeur à l'Université d'Athènes et ancien Ministre, et de moi, s'est constitué, il y a cinq ans, à Athènes, en vue d'organiser une loterie, dont le produit serait affecté à découvrir par des fouilles et à recueillir des objets de l'art antique, que recouvre encore en grand nombre le sol de la Grèce. Avec l'autorisation du gouvernement, et sous le patronage de S. M. la reine Amélie d'abord, de S. M. le roi George ensuite, il émit 333,000 billets, à 3 fr. chacun. Mais ayant rencontré des difficultés insurmontables dans les dispositions des lois des pays étrangers, où il espérait le plus de succès, il ne put placer que 73,750 billets en tout. Néanmoins la loterie fut publiquement tirée le 34 juillet 1867 à Athènes, au Champ-de-Mars, en présence du comité et de la police. Suivant les conditions indiquées dans les billets, le gain fut réduit au cinquième à peu près, en proportion du nombre des billets placés. Ainsi :

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et 150,000 fr. à peu près restèrent au comité, et furent déposés à la Banque, pour servir à l'enrichissement de la science de l'antiquité.

» Le comité a décidé d'appliquer tout d'abord une partie de cette somme à élucider autant que possible l'art de l'époque héroïque, par le déblayement successif, aussitôt que la saison des fouilles l'aura permis, du second édifice souterrain et conique

qui se trouve à Mycènes, à une petite distance du trésor d'Atrée ; de celui de la même forme qui existe à Orchomène-le-Minyien, et de ce que la Grèce peut encore contenir de restes de cette architecture primitive. Une connaissance plus complète de ces monuments jettera probablement un nouveau jour sur la question de l'origine de l'art gréc, et du degré de son affinité avec celui de l'Asie.

>> Le comité s'est proposé en même temps d'acquérir le terrain qui s'étend du théâtre d'Hérode à celui de Bacchus, et de déblayer complétement le portique d'Eumène, dont on y voit les arcades. Il est aussi en négociation pour acheter la partie du Céramique, où des tombeaux d'une rare beauté et d'un haut intérêt artistique et scientifique ont déjà été trouvés, afin d'y continuer les fouilles.

» Enfin, il a fait l'acquisition de deux belles collections de terres-cuites et de vases, qui, sans son intervention, eussent probablement été dispersées, et perdues pour la science.

» C'est le dessin d'un de ces vases, dont le comité fait hommage à ceux qui l'ont le plus activement secondé dans son premier effort pour obtenir des fonds par le moyen d'une loterie, que j'ai l'honneur de présenter à l'Académie. C'est un plat, ou plutôt une patère de sacrifice, en terre cuite, trouvée dans un tombeau de la nécropole du Phalère, et reproduite en grandeur de l'original. Elle est ornée dans son intérieur de figures d'un style archaïque, accompagnées d'inscriptions. Elles sont du grand cycle homérique, et représentent le sujet de l'armement d'Achille, souvent répété sur les vases fictiles, mais jamais, à ma connaissance, d'une manière identique, ni aussi complète. Les figures, au nombre de quatre, dont trois hommes et une femme, sont roides, et élancées plus que nature. Des lignes fines et claires. distinguent les principales parties du corps, dont la couleur est noire pour les hommes, blanche pour la femme. Achille est au milieu. Il a déjà passé sa guêtre à la jambe gauche, qu'il relève. Les guêtres sont de couleur pourpre, pour simuler celle de l'étain, dont Vulcain les avait fabriquées, d'après Homère (xvηuïdas éαvoû xacσitéporo. II. XVIII, v. 613). Son nom va̸NIXA ('Axıλλɛúç) est

écrit entre ses deux jambes. La tête est fruste, mais il en reste assez pour qu'on voie qu'elle n'était pas encore couverte d'un casque.

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» En face de lui est sa mère, dont le nom IT0 (Oétic) est écrit transversalement devant elle. Ses deux pieds nus et blancs sont en profil, et posent complétement sur le sol. Elle est l'apуuрóлεlα d'Homère (lb., v. 127 et suivant). Vêtue d'une tunique étroite de couleur pourpre, avec une bordure blanche en bas, autour du cou et à la ceinture, elle est recouverte d'un manteau noir, parsemé de fleurs ou d'étoiles pourpres et blanches, conformément à l'épithète TavÚTETλos qu'Homère lui donne (Ib., v. 385). Elle est en même temps la xaλnλóxαμos Oétis du poëte (Ib., v. 407), car sa riche chevelure noire flotte sur ses épaules; le haut de sa tête, dont la nuance est plus claire, est censé être orné d'un bandeau. De sa main droite, qu'elle élève à la hauteur de sa poitrine, elle tient debout la lance, et sa gauche est appuyée sur le haut du fameux bouclier, auquel Homère consacre toute une épopée (Ib., depuis v. 479), et dont l'autre bout pose à terre, entre elle et Achille.

>> Derrière celui-ci, et tourné dans le même sens que lui, est un individu à barbe, vêtu d'une tunique blanche à raies noires, et avec une bordure de même couleur autour du cou et en bas, et d'un manteau pourpre. Dans sa main gauche il tient une lance, parallèle à celle qui est dans la main de Thétis. La position et le geste de la main droite semblent exprimer l'étonnement pour la présence de la déesse. Cet homme est le père d'Achille, Pélée, ainsi que l'indique l'inscription tracée derrière lui, Γενενς (Πηλεύς).

>> L'autre témoin de la scène, qui se tient debout derrière Thétis, tourné du même côté qu'elle, est un jeune homme à cheveux blonds, portant une tunique noire à bordure blanche, et un manteau pourpre. Il tient également une lance dans sa main droite. Derrière lui on distingue le cimier jaune, imitant l'or, d'un casque, qui faisait probablement aussi partie de l'armure apportée par la déesse, car le costume du jeune homme n'est pas celui d'un guerrier. C'est le casque au cimier d'or que Vulcain

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