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du Comté de Rethel (Extr. de l'Annuaire-Bulletin de la Société de l'Histoire de France.

M. VINCENT fait également hommage à l'Académie de son Mémoire sur le Calendrier des Lagides, à l'occasion de la découverte du décret de Canope (Extr. de la Revue archéologique).

M. BRUNET DE PRESLE offre à l'Académie un Catalogue de livres du libraire-imprimeur Nicolaïdès Philadelphien (Athènes, 1868). Il y voit un curieux témoignage du mouvement littéraire de la Grèce dans ces dernières années.

Sont offerts à l'Académie les ouvrages suivants:

4° Ueber ein Fragment der Bhagavati von A. Weber (Berlin, 1866-67, 2 vol. in-4o).

2o Note sur deux inscriptions himyaritiques par M. Fr. Lenormant (Extr. des Comptes-rendus de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres). 3o La Mère chez certains peuples de l'Antiquité par M. A. Giraud-Teulon fils (Paris et Leipzig, 1867, in-8°).

4o Revue historique de droit français et étranger: novembre-décembre, 4867.

5o Bulletin de l'œuvre des pèlerinages en Terre-Sainte: décembre 1867. 6o Revue de l'Orient et des colonies: no 1 de 1868.

M. LE PRÉSIDENT cède le fauteuil à M. le Vice-Président, pour donner communication d'une inscription latine découverte à Lambèse, en Afrique. Cette inscription, bien qu'incomplète, contient l'histoire de la construction d'un aqueduc souterrain qui alimentait la colonie de Saldæ (aujourd'hui Bougie), et l'on y relève des détails intéressants pour l'histoire de la Numidie et de la Mauritanie césarienne à l'époque d'Antonin le Pieux.

L'Académie se forme en comité secret.

Séance du vendredi 31.

PRÉSIDENCE DE M. RENIER,

Le procès-verbal de la séance précédente est lu et la rédaction en est adoptée.

M. LE SECRÉTAIRE INTÉRIMAIRE donne lecture à l'Académie d'une

ANNÉE 1868.

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lettre de M. FLEISCHER, récemment élu associé étranger, qui remercie l'Académie du titre dont elle vient de l'honorer.

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MM. Labarte, De Vogüé et Ch. Nisard écrivent à l'Académie pour se porter candidats à la place d'académicien libre, laissée vacante par la mort de M. LE DUC DE LUYNES. Les noms de MM. Labarte, De Vogüé et Ch. Nisard seront joints aux noms déjà inscrits.

M. De Coussemaker, qui s'était fait précédemment porter sur cette liste, écrit, au contraire, pour retirer sa candidature.

M. LE SECRÉTAIRE INTÉRIMAIRE donne lecture du Rapport de M. le Secrétaire perpétuel Sur les travaux des Commissions de publication de l'Académie pendant le 2o trimestre de l'année 1867.

MESSIEURS,

« Malgré les efforts de vos Commissions et ceux de l'Imprimerie impériale, les retards regrettables que je signalais, il y a six mois, dans vos travaux et dans l'impression de vos ouvrages, n'ont pu être complétement rachetés; par la force des choses, le premier semestre de 1867 a continué de peser plus ou moins gravement sur le second.

Parmi vos grands Recueils historiques, celui qui s'est relevé le premier et qui a repris son cours avec l'activité à laquelle nous ont habitués les éditeurs, MM. DE WAILLY et DELISLE, c'est le Recueil des Historiens de la France. De seize feuilles tirées, le tome XXIII s'est avancé jusqu'à trentequatre, donnant 436 pages, qu'il faut porter à 200, si l'on tient compte des feuilles bonnes à tirer. La matière de 200 autres pages reste en copie à l'Imprimerie.

Je ne puis en dire tout-à-fait autant, et à mon grand regret, des Historiens occidentaux des Croisades. Nulle feuille bonne à tirer du tome IV n'est venue encore sous mes yeux. Quatre étaient en épreuves, à la fin de décembre, et huit environ à l'état de placards sont en circulation. Une fois bien commencée, comme elle l'est, l'impression ne peut tarder à prendre une marche plus vive et plus régulière, cette marche à laquelle, eux aussi, MM. WALLON et AD. REGNIER nous ont accoutumés.

Pour les Historiens orientaux et pour les Auteurs arabes, M. DE SLANE s'est mis résolûment à la tâche, aussi compliquée que délicate, que vous lui avez confiée depuis la mort de M. REINAUD. L'Index général du tome Ier, renfermant une centaine de pages, est prêt pour l'impression. Les additions à faire aux notes et corrections se préparent. Quant à l'Introduction, travail plus considérable, qui doit s'appliquer dans une certaine mesure à la section entière des Historiens arabes des Croisades, notre confrère s'en occupe sans relâche.

M. DULAURIER se loue aujourd'hui du zèle que met l'Imprimerie impériale pour l'achèvement du tome Ier des Historiens arméniens du même recueil. L'impression est parvenue à la douzième et dernière feuille de l'appendice qu'il a consacré au complément de l'histoire du royaume de la Petite Arménie, à l'époque des Croisades et sous les Lusignans. L'Intro

duction et l'Index du volume sont en cours d'exécution, et tout permet d'affirmer, avec l'auteur, que ce tome Ier paraîtra dans le cours de la présente année. Nous en prenons acte comme d'un engagement déjà ancien. Quant aux Historiens grecs des Croisades, je ne saurais dissimuler que le progrès de cette partie du Recueil m'a paru bien lent durant ce dernier semestre encore. Quatre feuilles nouvelles seulement sont parvenues à la seconde épreuve et vont être tirées; quelques rares placards sont en correction. Il reste cependant, passé les cent quatorze feuilles imprimées de ce volume, de quoi composer quatorze ou quinze feuilles en plus; des explications seront demandées à l'Imprimerie sur les causes d'un retard doublement préjudiciable. M. MILLER sait, d'ailleurs, que, d'après les conventions faites, M. ALEXANDRE compte, à son retour, pouvoir livrer à l'impression ses notes, dès longtemps préparées, sur les textes de la seconde et de la troisième Croisade, notes qui ne sauraient trouver place qu'après celles de M. MILLER lui-même, sur le récit de la première Croisade par Anne Comnène.

Je reviens à ceux de nos grands Recueils diplomatiques et historiques qui concernent exclusivement la France et ses annales politiques ou littéraires. M. L. DELISLE nous apprend que, dans le cours de la longue mais consciencieuse préparation de la publication qui lui est confiée, des Chartes et diplômes non imprimés des rois de la troisième race jusqu'à PhilippeAuguste, ont été dépouillés par son auxiliaire M. Luce, pour y rechercher et copier les chartes vidimées antérieures à 1180, les registres du Trésor des chartes qui correspondent au règne de Charles le Bel et aux huit premières années du règne de Philippe de Valois. M. De Lépinois travaille, de son côté, sur les lieux, à transcrire les pièces anciennes des Archives de la Haute-Garonne, qui n'avaient point encore été copiées par M. Luce.

L'impression du tome VIII de la Table des pièces imprimées de notre histoire, continuée par M. LABOULAYE, reste à quatorze feuilles tirées. Dix feuilles sont en épreuves, seize en composition, onze en copie à imprimer.

Le tome XVI du Gallia Christiana, réduit par une décision précédente à trois fascicules, serait bien près de son terme, à ne considérer que le texte, dont les trois dernières feuilles se corrigent en ce moment. Mais il reste à rédiger les différents Index, et cette rédaction est un travail de longue haleine, qui demande la plus scrupuleuse attention. M. HAURÉAU ne peut prévoir encore à quelle époque ce travail sera terminé.

Il n'en est pas de même du tome XXV de l'Histoire littéraire de la France, dont M. HAURÉAU dirige la publication avec tant de zèle. Ce volume nous est promis définitivement pour les premiers mois de la présente année. La feuille soixante-cinquième doit être actuellement tirée. D'autre part, la copie de toutes les notices qui restent à imprimer est entre les mains de l'éditeur. Enfin, plusieurs notices qui doivent faire partie du tome XXVI ont été lues déjà dans le sein de la Commission.

Le plus ancien des Recueils, ajoutés successivement par l'Etat ou par vous-mêmes à vos Mémoires, avant que vous eût été dévolue une part si considérable de l'héritage des Bénédictins, les Notices et extraits des manuscrits ont continué de languir un peu, plus par la faute de l'Imprimerie que par celle des auteurs, pendant le dernier semestre. La première partie du tome XXI, qui doit comprendre le dernier tiers, depuis longtemps imprimé, de la traduction des Prolégomènes d'Ibn-Khaldoun, par M. DE SLANE, attend toujours son complément. L'Index est enfin en composition; la liste des chapitres, les Notes et Additions sont également aux mains de l'imprimeur. Restera un Index particulier de termes techniques, heureusement

aussi court qu'indispensable, où s'exerce encore la patiente sagacité du traducteur.

Ni ce volume ni la seconde partie du tome suivant des Notices, le XXII, ne peuvent désormais se faire beaucoup attendre. Quoique dix feuilles seulement du savant travail de M. Thurot sur nos grammairiens latins du moyen-âge soient venues s'ajouter aux dix-sept précédemment tirées, quatorze feuilles peuvent l'être quand il plaira à l'Imprimerie, et il ne reste plus que vingt-cinq feuilles à composer pour terminer l'ouvrage. Avant qu'il soit entièrement imprimé, j'aurai fait commencer la partie orientale de ce tome XXII, laquelle correspondra à celle du tome XXI que nous attendons encore.

Le Recueil dit des Savants étrangers, cette fondation de l'Académie à laquelle elle attache une si juste importance d'impulsion et d'encouragement, n'est pas, il faut le dire, en aussi bonne situation. Le Syllabaire assyrien, de M. Ménant, qui doit à lui seul, par une rare libéralité, remplir les deux parties du tome VII, de la première série, n'en a pas, jusqu'ici du moins, suffisamment profité. L'impression, interrompue par diverses causes, a été reprise seulement dans les derniers mois du semestre écoulé. Il en résulte que deux feuilles nouvelles ont été tirées, ce qui porte le chiffre actuel à vingt-quatre; les feuilles vingt-cinq à trente sont en épreuves depuis plus d'un an; cinq feuilles seulement restent en copie. L'auteur demande au moins la régularité du travail à l'Imprimerie; il ne dépendra pas de nous qu'il ne l'obtienne, mais il faut qu'il en donne l'exemple. Lå est le grand levier de tous nos travaux.

Ce levier, cependant, n'a pas suffi à M. Wescher, pour son Mémoire d'un si grand intérêt sur les Inscriptions inédites de Delphes. Déposé en entier, dès le principe, à l'Imprimerie, et destiné à ouvrir le tome VIII de la même série du Recueil, ce mémoire est resté comme paralysé pendant un temps considérable, malgré les efforts de l'auteur et les miens. C'est un exemple qui ne se renouvellera pas, j'ai besoin de l'espérer. En attendant, le travail de M. Wescher, resté, il y a six mois, à quatorze feuilles tirées, n'en compte aujourd'hui encore que dix-huit, auxquelles il faut ajouter quatre feuilles en épreuves. Cette expérience, qui laisse à peine prévoir le terme du volume, me décide à mettre sous presse la seconde partie du tome VIII, où plusieurs mémoires importants dès longtemps admis, tels que ceux de M. Henri Martin, de Rennes, sur divers points de l'astronomie et du calendrier de l'Egypte, pourront enfin trouver place. J'ai pu, dans la dernière séance, non par moi-même, mais par les mains de l'excellent confrère, toujours prêt à venir au secours des défaillances de ma santé, déposer sur votre bureau la première partie du tome XXVI de vos Mémoires. Ce volume qui, en dépit de tous les retards, n'en est pas moins le second achevé dans le cours des deux dernières années, renferme huit Mémoires d'une grande variété : deux de M. DE SAULCY, l'un Sur la nature et l'âge des divers appareils de l'enceinte extérieure du Haram-echChérif de Jérusalem, l'autre Sur les monuments d'Aáraq-el-Emyr, tous deux accompagnés de planches d'une rare et nécessaire fidélité; deux mémoires de M. LEON RENIER, Sur une inscription découverte à Orléans, puis Sur les officiers qui assistèrent au conseil de guerre tenu par Titus avant l'assaut du temple de Jérusalem; deux Mémoires d'histoire nationale, l'un de M. HAUREAU, intitulé l'Eglise et l'Etat sous les premiers rois de Bourgogne, l'autre de M. DE WAILLY, Sur la date et le lieu de naissance de saint Louis; un Mémoire épigraphique et historique de M. WADDINGTON, Sur la chronologie de la vie du rhéteur Ælius Aristide; et enfin des Observations sur les coupes sassanides, par M. DE LONgpérier.

J'espère m'acquitter bientôt d'une vieille dette en présentant à l'Académie la première partie du tome XXIII de son Recueil, consacrée à l'histoire de ses actes, de 1857 à 1860. Je revois, dans ce moment même, les dernières épreuves de ce volume, et, sitôt qu'ii sera publié, j'aborderai la période suivante de 4861 à 1864, qui formera également la première partie arriérée du tome XXV. Je compte mettre sous presse, du même coup, un nouveau volume de Mémoires, qui complétera le tome XXVI. L'activité de l'Académie soutiendra la mienne dans ces tâches multiples. Je la prie de croire que ni la trop persistante lacune du tome XXII, destiné à la Table de la seconde décade de notre nouvelle série, ni cette autre lacune déplorable de la partie française de la Table orientale des XIV premiers tomes du Recueil des Notices et Extraits des manuscrits, n'ont fui de mon souvenir. La Commission des travaux littéraires, toujours aussi vigilante pour vos intérêts scientifiques que bienveillante pour votre secrétaire, les lui rappellerait au besoin. Elle s'en préoccupe plus que jamais en ce moment, et bientôt lui seront proposés deux projets qui, sous votre approbation, paraissent devoir fermer ces deux plaies, pour l'honneur de vos deux plus anciens Recueils. ».

M. Ch. Robert, correspondant, écrit à l'Académie pour lui offrir un ouvrage intitulé: Sigillographie de Toul (Paris, 1868, 1 vol. in-4o).

M. l'abbé Cochet, correspondant, lui fait également hommage de deux dissertations archéologiques : Le tombeau de Sainte-Honorine à Graville près le Havre (Rouen, 1867, br. in-8°) et Tombeaux du roi HenriCourt-Mantel et du duc de Bedford à la cathédrale de Rouen (Rouen, 4867, br. in-8°).

Est offert, en outre, à l'Académie le n° de janvier 1868 des Annales de la propagation de la foi.

M. DE SAULCY fait hommage à l'Académie de la 1re livraison du Bulletin archéologique du Musée PARENT. Pour faire connaître ce qu'est ce Musée et ce que doit être cette publication, il lit à l'Académie quelques lignes de la Notice imprimée en tête de ce Recueil, et il y joint quelques explications nouvelles. M. Aug. Parent, voulant honorer la mémoire de son père et bien mériter lui-même des sciences archéologiques, dont il est un des plus fervents sectateurs, a fondé et richement doté un Musée destiné à faciliter 4° l'étude de l'art dans toutes les transformations qu'il a subies en passant de l'Asie en Europe; 2o celle de la civilisation dans ses moindres détails, durant cette même période. Pour enrichir ce Musée rien ne sera épargné ni dans les fouilles à faire, ni dans les voyages à entreprendre, ni dans les objets à acquérir, et cette œuvre est assurée à toujours, car elle doit se perpétuer par une fondation dont la rente seule suffira aux opérations les plus larges. Le Musée sera ouvert 4 jours par semaine, et 3 autres jours seront réservés à l'étude ; et en attendant, un bulletin paraîtra, bulletin dont l'Académie reçoit le 1er numéro et qui sera, non pas mis dans le com

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